I Need Your Light Partie 2

One Shot : Tourner en rond (explicit)

Avant, arrière
Avant, arrière

Un mouvement robotique. A la recherche du plaisir. Ou de la moindre satisfaction.

Avant, arrière
Avant, arrière

Rien. Toujours rien. Et sa frustration est immense.

Il essaie d'oublier. Que ses cheveux ne sont pas châtains. Que sa peau n'est pas dorée. Que ses seins ne tiennent pas dans ses mains.
Il essaie d'oublier qu'il ne ressent aucun désir pour elle. Qu'il ne connaît même pas son nom.

Avant, arrière
Avant, arrière

Il ferme les yeux. Et il l'imagine. Elle. Celle qui l'empêche de dormir. Celle qui rend son désir de s'enfoncer à nouveau dans sa chair insupportable.
Il l'a voit. Ses yeux brumeux fixés dans les siens. Ses lèvres encore entre-ouvertes soupirant son nom. Son corps tout entier cambré vers lui seul.

Avant. Arrière
Avant. Arrière

Et il accélère. Le plaisir l'atteind presque. Il supplie le ciel de lui accorder ce moment de repis.

Et soudain il sent une main s'accrocher à ses cheveux.

Et il se glace.

Il est dégouté.

La colère le gagne.

Il lui avait pourtant dit de ne surtout pas poser les mains sur lui.

Ce contacte le répugne. Il ouvre les yeux, et il revient à la réalité.

Le nom qui résonne dans la pièce n'est pas celui qu'il veut entendre. Le corps qui est en dessous de lui n'est pas celui qu'il s'imagine.

Et la moiteur qu'il sent se serrer autour de lui lui donne envie de gerber.

Elle jouie. Et il se demande bien pourquoi. Il bande à l'extrême certes, mais c'est comme ça depuis des jours. Enfaîte, depuis la dernière fois qu'il s'est autorisé à penser assez à elle pour pouvoir jouir dans ses mains.

Car il n'y a que comme ça qu'il y arrive. Aucune autre femme, aussi ressemblante soit-elle, n'a jamais réussi.

Et cette constatation le met hors de lui. La rage le gagne.
Elle est partie avec son cœur et son âme et maintenant tout ce qu'il lui reste c'est son désir incommensurable que personne d'autre qu'elle ne sera jamais capable de satisfaire.

Lorsque finalement il reprend conscience, sa main ensert si fortement la gorge de la jeune femme qu'il en retient son souffle.

Tout ça est entièrement sa faute. Elle était la seule à pouvoir contrôler toute sa passion. Et son absence à ôté à son être tout son équilibre. Il n'est que cahot. Frénésie. Désespoir.

Il se revoit la nuit.
Lorsqu'il se réveille en sueur.
Lorsqu'il l'a désir si fort qu'il tâche ses draps immaculés alors que les larmes inondent son cœur.

Lorsqu'il se hait d'avoir aimé si fort au détriment de sa survie.
Son esprit dérive sur les fleuves acides de la folie tandis que son corps fiévreux, lourd de regret, est à l'agonie.

Lorsqu'il sent le poison mortel de l'amour entourer sa gorge et se resserrer si doucement que c'en est presque agréable au début. Jusqu'à ce qu'il lui soit impossible de s'en libérer, après qu'il ait pénétré sa chair de ses lames acérés.

Cet amour qui n'était que fleuraison et épanouissement en sa présence, ne fait que cultiver la moisissures pour mieux le pourrir de l'intérieur maintenant.

La pression qui s'exerce sur son cœur l'empêche de parler, de manger... de respirer.
Alors il prive chaque personne de se monde, incapable de le satisfaire, de ce droit qu'on lui a ôté, comme une juste vengeance.

Et la seul satisfaction qu'il tirera de cette femme, sera de voir la vie s'éloigner de son regard, tout comme il l'a voit, elle, s'éloigner de lui à chaque fois qu'il ferme les yeux.