Chapitre 18 - La Sainte de Nambourg (Version Finale)

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« Il était une fois, une jeune fille qui vivait dans un village. Elle y était heureuse avec sa famille et ses amies. Sauf qu'elle n'était pas comme les autres. Elle avait un don particulier. Lorsqu'elle chantait, elle arrivait à apaiser le cœur des hommes. Sa voix magique possédait de très grands pouvoirs.

Malheureusement, de grands pouvoirs appliquent de grandes responsabilités. Au loin, se trouvait un domine appartenant à un comte. Celui-ci avait entendu les rumeurs concernant la jeune fille. Pris de curiosité, il voulait savoir si les rumeurs étaient exactes. Il prit donc un cheval et galope vers le village. Arrivant aux abhorres du village, il entendit une voix mélodieuse. Il arrêta le cheval et écouta cette douce mélodie. C'est alors, qu'il l'a vu. Cette belle femme à la chevelure blonde tenant un panier en osier. Elle marchait le long du chemin de terre en chantonnant un air qu'elle avait entendu un peu plus tôt. Sa voix venait d'ensorceler le comte. Elle l'avait touché en plein cœur. Il continuait de la contempler jusqu'à ce qu'elle sorte de son champ de vision. Il ordonna à son cheval de faire demi-tour et retourna à son château.

Ce soir-là, le comte n'arrivait pas à trouver le sommeil. Il n'arrêtait pas de penser à la jeune femme. Sa voix cristalline et cette beauté ensorcelante. Il ne pouvait pas supporter qu'elle soit seule, dans la nature. Il devait la protéger. Du danger qu'elle risquait de prendre. Ce petit oiseau ne devait pas rester libre. Il devait être enfermé dans une cage. Alors, il chercha une solution. Il y passa toute la nuit.

Et au petit matin... il trouva la révélation.

Il s'habille de ses plus beaux habits, porte ses plus beaux bijoux et s'arme d'une impressionnante monture. Il était prêt. Et c'est ainsi qu'il part à la rencontre de la jeune femme.


Se trouvant devant sa porte, il n'attendit pas deux secondes avant de toquer sur celle-ci. Quelques minutes passèrent avant que celle-ci ne s'ouvre. Une tête blonde sortit de l'entrebâillement de la porte.

          — C'est pour quoi ?

Sa voix était plus douce qu'une sucrerie. On avait envie d'y plonger et qu'elle nous prenne dans ses bras chaud et réconfortant. Le comte se reprit, bomba le torse et se présenta en haussant la voix.

          — Bonjour gente dame. Je me présente, je suis le comte de Nambourg.

Le comte était un petit homme avec un ventre assez imposant. La fine moustache dessiné au-dessus de ses lèvres était si fine qu'on se demandait bien à quoi elle servait. Servait-elle à paraître plus distingué ? Personne ne le savait. Il possédait des terres au sud du village. Il en avait hérité de ses parents. De son plus jeune âge, cet homme vivait dans le luxe et la richesse. Son égo était aussi grande qu'une montagne.

          — Je vous salue monsieur le comte. Que me vaut l'honneur de votre visite ?

          — Lorsque je vous ai vu la première fois, j'ai été subjuguer par votre voix. Depuis ce jour, je ne puis que penser à vous nuit et jour. Votre voix m'a ensorcelé. Cependant je ne peux vous laisser dans ces lieux. Ce monde est bien trop sauvage pour une personne aussi fragile que vous. Vos ailes risquent de se briser si vous restez là. Vous seriez plus en sécurité à mon domaine. C'est pourquoi, je vous le demande...

Le comte posa un genou à terre et lui présenta une bague de grande valeur.

          — Me feriez-vous l'honneur de devenir ma femme ?

La jeune femme était restée sans voix devant la confession du comte. Malheureusement, celle-ci ne ressentait rien pour lui. Son cœur appartenait déjà à un autre homme.

Emma et l'Arme MystiqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant