chapitre 6

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Je me réveillais en sursaut. Je chercher autour de moi la fenêtre vite, je me mis courir vers elle. Je monter sur le rebord et regarder le vide, la route puis les arbres, c'était la seul solution. Mes jambes se tendirent et j'écartais les bras en croix. Je fermais les yeux et sautais, durant quelques secondes rien ne se passa puis je sentis le sol rentrer en contact avec mon épaule droite dans un bruit sourd. Je rouvris les yeux et comme j'avais pu m'y attendre il n'y avait eu aucun craquement d'os, aucune douleur, juste un gros boum. Je me relevais et me mis à courir, vite, plus vite. Le vent, le bruit inexistant de mes pied sur l'herbe qui recouvrait le sol devant l'hôpital, tout était comme dans mon rêve pourtant je ne rêvais pas, c'était vrai.

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J'ouvrais les yeux, en sueur. Quel rêve ! Chaque détail, chaque sensation, chaque frisson était gravé dans ma mémoire. Ça avait était si réaliste, comme si je l'avais vécu sans vraiment le vivre. Je devais sortir, m'aérer. A force d'être enfermé je rêvais de sortir. Je me levais et marcher sur les bouts de verre jusqu'à arriver à la lettre. Je la pris et après avoir hésité, je la froissais et retraversais la pièce pour la jeter. J'ouvrais en grand la fenêtre et à son contact ma peau frémit au souvenir de mon rêve. Je secouais la tête pour chasser les images qui me revenaient, il ne valait mieux pas y penser. La lumière entré à flot dans la petite chambre et me rendait  paisible. J'attrapais un tee-shirt, un jean, des sous-vêtements et aller me doucher. L'eau chaude qui coulait sur mon corps semblait me laver de toute la saleté que je portais. Enfin je me sentais pleinement conscient. J'avais toutes les cartes en main, mon père ne pouvait pas plus m'atteindre qu'hier et son existence n'aurait pas non plus plus d'importance qu'un autre jour.

Je marchais dans le couloir en écoutant de la musique, je voyais des dizaines de corps se mouvoir à des rythmes différents, certains raides, d'autre lents, un fluide, un autre saccadé mais j'étais comme extérieur à la scène. Les expressions des gens, tantôt triste, tantôt heureux parfois même effrayé, tout me semblais lointain. Ils avaient tous une vie totalement différente de la mienne, une vie qu'il leur était propre, une vie et toutes les choses qui vont avec. Je m'asseyais sur une chaise et commençais à observer. Je regardais une femme qui semblait inquiète et sur le point de pleurer. De long cheveux blond foncé encadrait son visage et son regard vert était entrecoupé de battement de cils qui tenté de retenir des larmes inévitable. Je me demandais si elle était là pour un de ses parents, ou les deux. Pourquoi etait-elle si triste? Elle était peut-être là pour un enfant, son fils adoré, sa fille chérie. Je baissais la tête et mes yeux refoulèrent à leur tour des larmes. J'imaginais ma vie avec ma mère, cette femme si proche et si lointaine qui ne m'avait laissé qu'un nom. Une photo que mon père m'avait donnée m'avait permis de savoir a quoi elle ressemblait. Je l'imaginais sourire, rire, pleurer, c'était dur. Je la voyais m'étreindre, rire avec moi, soigner mes blessures, c'était insurmontable. La femme se leva, quelqu'un venait de sortir de la chambre devant laquelle nous étions assis. Un homme à la chevelure tirant sur le roux souriait d'un air niais en ouvrant les bras pour inviter son amie à s'y jeté. Elle ne se fit pas prier et fondit en larme dedans. Il la serra et posa sa tête sur son épaule. Ses yeux se fermèrent est son sourire exprima soudains une joie pure et simple. Je détourner les yeux et me levais. Pendant que je continuais mon chemin vers la sortit, en vérité je n'étais pas sûr d'aller vers la sortie, mais bon ... Une infermière me bouscula, elle ne se retourna même pas pour s'excuser, elle était bien trop occupé pour faire attention à moi. Je me demandais si mes professeurs reviendraient un jour ou si je resterais là encore longtemps.

Enfin elle apparue, la grande porte blanche que j'avais mis presque une heure à trouvé. L'odeur de l'extérieur, oui l'extérieur a une odeur, emplis mes poumons et déversa sa pureté dans tout mon corps. Je continuais à marcher sans vraiment faire attention jusqu'à ce que je me rende compte que j'étais sortis du chemin. Je regarder autour de moi, je n'étais jamais venu ici. C'était pas mal comme endroit, il n'y avais personne alors moi ça m'allait.

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⏰ Dernière mise à jour : Mar 07, 2015 ⏰

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