Chapitre 1

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« Cher Journal,
Comme à mon habitude je t'écris assise par terre entre deux pierres tombales.
Je vais bientôt quitter Londres pour rejoindre mon père à Liverpool. Ce qui veux dire nouvelle vie, nouvelle rencontre, en gros tout recommencer à zéro.
Je pense, ou du moin j'espère que tout se passera bien je part ce soir.
Tout va bien se passer, je pense que je vais me le répéter pendant quelques jours. »

- Alix !

Je relève ma tête et me dirige vers cette voix qui m'appelle depuis au moin quelque minute.

- Oui maman, je suis ici

Je me lève et tend mes bras au ciel vers ma mère qui était habillé d'un t-shirt blanc, un jean simple et des chaussures noires. Je secoue mes bras dans tout les sens pour lui montrer mon emplacement. Elle se rapproche de moi. Ces cheveux brun long secouer par le vent et me dit sur un ton précipité.

- Tu es pas possible, comment arrives-tu à écrire dans ce cimetière ? Les morts te donnent-ils une certaine inspiration ?

Je sentais à sa voix une touche de sarcasme.

- Je suppose que oui, pardonne moi j'aurais dû te dire où j'allais. Je baisse la tête.

- Mais non ! me dit-elle avec un sourire radieux au visage, je me doutais que tu serais ici ! Puis, c'est pas comme si un mort te kidnapperait.

Ma mère s'est mise à rigoler, elle peut être drôle même si je trouve son sarcasme et son humour tiré par les cheveux.
Ma mère et moi quittions le cimetière pour se diriger à la maison où une voiture préparée par les soins de Vincent, mon beau père, qui m'attendait, ou plutôt nous attendait.
On était presque arrivé, je vois mon beau père au loin préparer la voiture. Il était habillé d'une chemise blanche et d'un pantalon noir basique. Il avait coiffé ses cheveux blond. Il transportait deux - trois petites trucs dans la voiture comme des choses à grignoter pendant le trajet.
On avait plusieurs heures de route, arrivée à la maison, je pris grand soin de prendre toutes mes affaires, et mes valises, accompagnée d'un sac à dos noir avec des petites choses dont quelque photo. Je ne risquais pas de rentrer d'aussitôt, je me dirigeais à la sortie de ma chambre et je tournai légèrement ma tête pour la regarder une dernière fois avant mon départ.
Un long soupir, puis c'est partie.

- Fait attention sur la route, dit mon beau père à ma mère, fait pas trop de bêtises dans ton nouveau lycée, dit-il dans ma direction.

Je lui fais un sourire  comme pour approuver ses dires, comme ci j'étais le genre à faire des "bêtises" ou à me faire remarquer. Un dernier regard à Vincent et ma mère enclencha le moteur du 4x4 et nous voilà partie pour au moins quatre heures de route.

- Ton père va être heureux de te retrouver !

- J'imagine, j'ai hâte de le retrouver aussi.

- Quand tu seras bien installée tu penseras à nous appeler de temps en temps moi et Vincent ? Elle me sourit de toutes ses dents.

- Mais bien sûr, la question se pose même pas. Je lui rendit son sourire.

Après quelques discussions avec ma mère, à discuter sur mon nouveaux lycée, mes futures fréquentations et mes potentiels "petits copains" on arriva enfin chez mon père à Liverpool.

- Oh ! Tiens, il avait hâte.

Effectivement, mon père m'attendait devant la porte de chez lui, j'avais de la chance que ma mère et mon père s'entendent aussi bien. C'est pas tout les jours que les couples divorcés s'appréciaient autant.
Le véhicule est arrêté après des heures de route, je fais un bond sur la terre ferme et j'enlasse mon père, après notre étreinte, cela fut le tour de la mère qui allait lui faire la bise.

- Comment vas-tu Marc ? Dit ma mère à mon père, avec un visage radieux comme à son habitude.

- Bien, fatigué par le boulot, et toi Elisabeth ? Demanda-t'il en retour.

Ma mère répondît positivement, moi, je me contentai de regarder la scène sous mes yeux et il est vrai que mon père était fatigué. Ses cheveux brun grisonnants par endroit était plus ou moin la preuve et il ne s'était pas rasé depuis quelques jours. Malgré ses cernes de fatigue il parait heureux. Sûrement dû à mon arrivée.

Mon père pris le soin de m'aider à sortir mes valises du véhicule. Après ça de fait, je me tournai vers ma mère, l'enlassai et l'embrassai la joue une dernière fois, pour un temps indéterminé.

Mon père et moi ont regardé le véhicule de ma mère partir, après celle-ci éloignée, on rentra dans la maison illuminée par les lampes d'intérieur.
Mon père me fait un rapide tour de la maison, en me montrant ma chambre où je profitais pour déposer mes affaire et rangeais ensuite mes vêtements dans le placard. La suite de la soirée se passe super bien avec beaucoup de discussions et de rigolades. Je commencerai les cours dans mon lycée d'ici quatre jours, ça me laisse le temps de visiter cette ville.

Les rayons de soleil venaient chatouiller mes tempes, comme une idiote j'avais oublié de fermer le rideau, résultat, je me retrouvais à me cacher sous les draps jusqu'à que...

TOC ... TOC ... TOC ...

- Alix !?, crie cette voix masculine derrière la porte de ma chambre. T'es debout ? Sors de ton lit j'ai une surprise pour toi, et le déjeuner est prêt.

Ma seule réponse fut un silence de mort. J'entendis, les pas de mon père s'éloigner de ma porte. Bon, je pense que c'est le moment de me lever et de profiter ou du moin essayer de profiter un maximum de cette journée. Je quitte mon lit double places pour me dirigé dans ma salle de bain où j'enfile mon jogging noir et m'attache mes cheveux brun en chignon décoiffé. Après cela de fait, je choppe au passage mon débardeur gris pour remplacer mon haut blanc de pyjama. Je sors de ma chambre, descend les escaliers, et me dirige dans la cuisine où je me retrouve avec un homme, de dos, qui m'était plus ou moins familier.

- Bonjour, vous êtes ?

Cet homme, de grande taille je dirais, vers les 1m90, comparé à moi je me sens un peux petite avec mes 1m60. L'homme en face de moi est coiffé avec les cheveux en arrière de couleur brun clair, il est habillé d'un t-shirt noir à motif sur le dos et d'un jean clair basique et des bottes marrons.
Je me rapproche de lui, hésitante, et cherche du regard mon père dans cette petite cuisine mais il n'était pas là, étrangement cet homme s'est mis à ricaner et me dit d'un ton calme et taquin.

- Je suis vexé, tu m'as oublié ?

L'homme en face de moi se retourne pour me faire face.

- Jean ?!

Amour impossible. (Livaï x oc x Eren)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant