Miraculous Falcon - Origines

La boulette

Le lendemain, je pris Rukko et le bracelet que je gardai dans mon sac à dos sans oublier que je devais enfin faire quelque chose que j'aurais du faire depuis très longtemps déjà: Mettre fin à ma relation avec Vicky ! (ça a juste duré trois semaines mais bon) À propos, Vicky c'est ma petite-amie (elle fait Première et est légèrement plus jeune que moi) et comment dire... je ne l'aime pas elle mais j'en ai plutôt après son argent (alors que je suis moi-même porteur mais bon ... j'ai bien vu qu'elle est prête à tout pour moi et j'aime bien être gâté). Je sais ce que vous vous dites: Ouais gneugneuh Yvan c'est pas bien ce que tu fais le karma existe ça va te retomber dessus et tu vas le regretter. Je le sais pertinemment et c'est pour ça que je dois mettre fin à cette mascarade. La journée s'est bien passé, jusqu'à la pause de midi car je devais tout révéler à Vicky et j'avoue que ça me mettait très mal à l'aise.

Après une longue discussion avec Cécilia qui est une très bonne amie à moi dans la même classe qu'elle car elle a repris la Première pour faute d'avoir raté son probatoire et qui m'a dit depuis le début d'être honnête avec elle, je l'aperçus au balcon et me dirigeai vers elle:

- Salut Adi !
*En fait "Adi" c'est un diminutif de son nom et en vrai je trouve plus mignon de l'appeler comme ça. Pareil pour "Vicky" qui est un diminutif de son prénom Victoire.*
- Salut Yvan ! Tu as l'air stressé, ça va ?
- En fait c'est que ... j'ai un truc à te dire.
- Je t'écoute. C'est une surprise que tu me prépare ?
- Thank u, Next !
- Tu veux dire quoi par Thank u, Next ! ? Parce que je suis un peu perdue.
- Je... *inspiration profonde* Je ne veux plus...
- Ok j'ai compris !

Elle s'en alla en flèche comme pour ne pas que je la voie pleurer et je me suis senti comme soulagé, libéré d'un poids. Je me suis tourné pour faire signe à Cécilia qui nous regardait par la fenêtre de leur classe et, m'ayant vu rire, elle me lança un regard noir, comme pour me demander «Mais dans quel bourbier tu t'es encore mis ?» parce que oui, j'étais d'humeur plus que joyeuse à cet instant là ! Elle m'approcha sentant que j'avais fait une grosse gaffe car elle sait bien que le malheur des autres quelquefois me réjouit :

- Tu as encore fait quoi ?
- Beh rien ! Je lui ai juste dit Thank u, Next et elle est partie comme un taxi plein !
Me retenant de toutes mes forces pour ne pas rire.
- Yvan...
- Beh quoi ?

La sonnerie de fin de pause retentît et chacun rentra dans sa classe respective.