𝟷.𝟼 - six - FRA/ITA

4.5K 101 16
                                    

PDV CLÉA

Vendredi 1 juin 2018 - 14H07 - Stade Allianz Riviera

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Vendredi 1 juin 2018 - 14H07 - Stade Allianz Riviera.

La tension monte à mesure que nous approchons du stade. Les flashs des caméras crépitent comme des feux d'artifice, illuminant l'obscurité de la journée. Je me sens submergée par l'agitation, les questions incessantes des journalistes résonnant dans mes oreilles.

Mon premier réflexe est de me rapprocher de mon père, cherchant un peu de réconfort dans sa présence rassurante. Kylian, lui, est déjà assailli par les questions, les caméras pointées dans sa direction, comme s'il était le centre de toutes les attentions.

Les questions fusent, certaines plus intrusives que d'autres, et je ressens une pointe de colère monter en moi face à l'audace de ces journalistes. Ils ne se soucient pas des limites de l'intimité, de la vie privée des joueurs. Ils veulent juste des scoops, peu importe les moyens.

Je pousse un soupir de soulagement en franchissant les portes du stade, mettant ainsi fin à cette intrusion. Mais je sais que ce n'est que le début, que les médias seront toujours là, à l'affût du moindre détail croustillant.

Dans les couloirs du stade, je sens une vague de détermination émanant des joueurs. Ils sont là pour faire leur travail, pour donner le meilleur d'eux-mêmes sur le terrain. Et malgré l'agitation extérieure, je sais que rien ne pourra entacher leur concentration.

--

Avant le match, l'atmosphère dans les vestiaires était légère, presque euphorique. Les joueurs se détendaient après les préparatifs intenses, profitant des soins prodigués par les kinés et des conseils des médecins du staff. Certains se livraient à des activités ludiques pour décompresser, créant une ambiance joyeuse et détendue.

Kylian, toujours le farceur, taquinait Blaise en lui lançant des pichenettes, provoquant des éclats de rire dans tout le vestiaire. Leurs échanges taquins étaient un spectacle à eux seuls, témoignant de la complicité qui régnait au sein de l'équipe.

Pendant ce temps, Paul, Adil et Mendy se lançaient dans une histoire rocambolesque, celle de Melon et Melèche dans la forêt. Le récit, mêlant humour et absurdité, captivait l'attention de tous ceux qui croisaient leur chemin, des membres du staff aux autres joueurs.

Quant à Antoine et Presnel, ils avaient trouvé leur propre moyen de détente en mettant en boucle la chanson "Mon kiki" de Naza. Les paroles entraînantes résonnaient dans les vestiaires, accompagnées des rires et des chants improvisés de toute l'équipe.

Dans cet esprit de camaraderie et de bonne humeur, les heures précédant le match se sont écoulées rapidement, laissant place à une énergie positive et à une détermination renforcée chez les joueurs.

Dans les tribunes, l'atmosphère est électrique, le public français déchaîné donnant de la voix pour encourager les Bleus. Les joueurs, revêtant leur maillot blanc ce soir-là, semblent galvanisés par cette ferveur collective, prêts à en découdre sur le terrain.

Différente | K.M | TERMINÉE |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant