— T'en as reçu combien aujourd'hui ?
— 3 bentos et 8 déclarations amoureuses...Tooru et moi étions installé derrière le gymnase réservé au club de volley-ball. Il faut dire que mon ami d'enfance ne laissait pas indifférentes la plupart des filles de notre lycée, alors si nous voulions nous retrouver sans être dérangé par des cris plus aigus les uns que les autres, nous étions dans l'obligation de nous trouvé un « repère secret ». Les seules personnes au courant de notre petite cachète était Iwaizumi Hajime, notre meilleur ami et Chieko Kaeko, ma meilleure amie. Ils venaient d'ailleurs, souvent nous rejoindre en fin de pause afin de passer quelques minutes avec nous.
— Tu es presque aussi populaire que moi, mon cher Tooru-kun.
J'accentua légèrement « mon cher Tooru-kun » en bougeant ma tête. Je lui fis un magnifique sourire en coin et déposa ma tête sur ses genoux. Je continua à manger mon bento, tout lui piquant de temps en temps un sushi. Celui-ci soupira, encore une fois il avait compris ce qu'il s'était passé.
— Encore ? Combien cette fois ?
— 7 lettres m'ordonnant d'arrêter de te fréquenter, des papiers m'insultant sur mon banc, sans compter les chuchotements peu discrets dans les couloirs ainsi que les regards qui serait capable de me tuer en 2 temps 3 mouvements !Tooru baissa sa tête et se mordit la lèvre inférieur pendant quelques secondes. J'ai toujours subi un harcèlement parce que j'étais « trop proche d'Oikawa Tooru », mais celui-ci s'est encore plus intensifié à mon entrée au lycée. Au collège, c'était juste quelques petites insultes ou bousculades dans la cours de récréation ou dans les couloirs. Mais au lycée, j'ai commencé à recevoir des menaces dans mon casier, des rumeurs ont commencé à circuler et des filles ont même essayé de me frapper. Tooru a commencé à s'en vouloir et à culpabiliser car d'après lui « tout étais de sa faute ». Alors que c'est lui qui a toujours été à mes côtés, qui a toujours pris ma défense, c'est lui qui m'a aidé dans les moments les plus durs de ma vie, jamais une seule seconde je n'ai regretté notre rencontre et jamais une seule seconde je n'ai souhaité qu'il disparaisse de ma vie.
Tooru releva sa tête et soupira une seconde fois. Il avait une petite marque rougeâtre en-dessous de sa lèvre, signe qu'il s'était mordu un peu trop fort afin de faire passer son excès de colère et de tristesse. Il commença à me piquer les petites tomates cerises qui se trouvaient dans mon bento.
— (T/p)-chan...je suis... enfin je...
Je me releva et m'assis en tailleur face à lui. Je croisa les bras et fronça les sourcils. Encore une fois, cet idiot comptait s'excuser auprès de moi.
— Oikawa Tooru. Je t'interdis de t'excuser. Quand est-ce que cela va rentrer dans ta cervelle ?! Ce. N. Est. Pas. De. Ta. Faute. Et puis, c'est pas ces pimbêches qui vont m'empêcher de traîner avec toi !
Il me fit un petit sourire en coin que je lui rendit. L'atmosphère était légèrement plus détendu comparé à il y a quelques minutes.
— Qui refuserai la compagnie du grand Oikawa Tooru ?
— Si seulement tu savais...Il me regarda, vexé, et détourna son regard en croisant ses bras. Ses réaction enfantine me désespère vraiment... je sourit et lui caressa la tête en guise « d'excuse ».
— La star est dans la place !~
Chieko venait d'encore faire une entrée fracassante en jetant son sac de cours contre le mur du gymnase pour ensuite faire une pose de « mannequin », comme elle aime le dire. À côté d'elle, se trouvait Hajime qui mît une main sur son épaule afin d'essayer de la calmer.
— Tu fais trop de bruit Kaeko-san.
— Détend ton string Hajime-kun !Elle lui avait dit ça en lui tirant les joues. Mouvement qui ne plu apparemment pas à Hajime - bien que je pense totalement le contraire - vu le coup qu'il lui affligea derrière la tête.
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𝑴𝒚 𝒑𝒓𝒆𝒕𝒕𝒚 𝒏𝒆𝒊𝒈𝒉𝒃𝒐𝒓
FanfictionSeul un arbre sépare le balcon de nos chambres... si je vous dis qu'Oikawa Tooru est une personne plus qu'envahissante vous me croyez ? Je supporte sa présence depuis maintenant des années. Oui, c'est mon ami d'enfance mais également celui qui me ma...