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C'est sans doute une blague. Oui, c'est ça.
Mon père ne m'aurait jamais fait cela. Je refuse d'y croire. J'ai dû ne pas bien entendre ce qu'il a dit: c'est la seule explication plausible.

Dis-je intérieurement en tentant de me rassurer.

_ Ma fille, pardonnes-moi mais, il se trouve que je pouvais pas faire autrement. Mon honneur et l'honneur de notre famille ne devait pas être bafouillée. Je me devais de réagir pour que notre honneur ne soit pas salie. Tu me comprends, n'est-ce pas?

Me demande-t-il d'une voix basse en me caressant tendrement la joue.

_ Pour des idioties, Tu m'as sacrifié . T'es-tu demandé ce que je voulais ? As-tu pensé à mon avenir? À mes sentiments ? T'es-tu demandé si je voulais de cette fichue mariage? Bravo PA-PA , tu viens de briser le cœur de ta fille et d'enlever toute estime qu'elle avait pour toi. Félicitations .

Lui dis-je, les yeux voilées de colère, en tapant des mains.

_ Seyda, tu dois comprendre que....

_ Mais, il n'y a rien à comprendre très cher père. Tu as préféré sauver ta fichue réputation au lieu de penser au bonheur de ta fille. Encore mes félicitation père, tu mérites vraiment le prix du meilleur papa au monde.

Lui dis-je de façon sarcastique.

_ Mariam, ça suffit maintenant. Arrêtes d'exagérer les choses. À t'entendre parler, j'ai l'impression que je t'ai vendu comme une vulgaire marchandise. Au risque de me répéter, j'ai fait ce que je juger bon pour notre famille et si tu veux tout savoir : je ne regrette rien.

Me fait-il savoir en me regardant droit dans les yeux alors que j'arrivais pas à y croire.

_puisque tout est clair, je vais appeler ta mère pour qu'elle vienne t'aider à faire tes affaires et à te préparer à rejoindre le domicile conjugal.

Déclare-t'il tout en se levant.

_ il est hors de question que je pars vivre chez Abdul Khafur.

Répondits-je catégorique.

_tu veux parier ?

Me questionne t-il, d'une voix froide , en me défiant du regard.

La froideur de sa voix et son regard perçant me fit froid dans le dos et j'ai su, à mon plus grand malheur, qu'il était inutile de faire ma petite rebelle et de tenir tête à mon père car j'allais perdre.

J'ai finis par baisser le regard tout en tentant d'essayer d'accepter mon sort.

Je sais que j'aurais dû me battre mais face à mon père, je sais que je pourrais jamais gagner. Je ne suis qu'une petite faible.

_Félicitation mon bébé, tu es devenu officiellement madame Ndiaye. Heureux ménage.

Me souhaite t-il en venant déposer un baiser sur mon front.

_C'est vrai que ça mérite des félicitations et pourquoi pas même des applaudissements ? Ce n'est tout de même pas tous les jours que l'on se marie.

Répondis-je du tic au tac ironiquement en rouant des yeux.

_ Et une dernière chose; commença mon père en me regardant droit dans les yeux; Ne me fais pas honte chez ta belle-famille. Tout ce que j'attends de toi, c'est que tu sois une bonne épouse et une belle-fille modèle.

une question d'honneurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant