Chapitre 4

1.9K 153 0
                                    

Les quelques semaines qui suivirent se composaient principalement de quiditch, de nourriture et de rire. Le retour de Fred avait donné un regain de vie à la famille Weasley ainsi qu’à Harry et Hermione. Il avait repris des couleurs et son poids normal.  Ils passaient beaucoup de temps à parler a l’ombre des arbres près du potager. Ils s’amusaient énormément avec les gnomes un peu idiots qui passaient devant eux sans les voir. Beaucoup s’étaient donc retrouvés en plein milieu du champ voisin sans trop savoir pourquoi.

-      HERMIONE!! MA BELLE TU AS UNE LETTRE QUI VIENT D’ARRIVER, lui cria Mme Weasley de la porte de la cuisine.

-      Je reviens, dit-elle aux autres, avant de ce précipité vers la maison.

En entrant, elle avisa une lettre possédant un timbre. Elle l’a pris et partit dans la chambre qu’elle partageait avec Ginny.

« Chère Hermione,

J’espère que cette lettre te parviendra et que l’adresse que nous avons eu est bonne.

Nous voulions t’inviter à venir passé le restant des vacances avec nous, étant donné ce qui est arrivé à tes parents aux printemps.

Ta Tante Élie, ton oncle Adam et ta cousine qui t’adore et qui espère te voir bientôt,

Alice! »

-      C’est de qui?

-      De ma tante, mon oncle et ma cousine, ils m’invitent à venir passer le reste des vacances avec eux, dit-elle en levant les yeux brillants de larmes vers Fred qui venait d’entrée.

-      Pourquoi tu pleures? Tu peux rester avec nous si tu ne veux pas y aller!

-      Non, ce n’est pas ça… Je ne pensais pas avoir des nouvelles d’eux cet été puisque personne ne sait ou je suis...

-      Ils n’ont eu qu’à demander l’adresse à tes parents? Non? Hermione? dit-il en rapprochant d’elle. Hermione? J’ai dit quelque chose qu’il ne fallait pas?

-      Non, renifla-t-elle. Juste que je ne l’ai dit à personne parce que vous aviez tous perdu quelqu’un de cher et je ne voulais pas embêter personne avec ça...

-      Hermione? Je ne comprends pas.

-      Ils sont morts, tués par des mangemort l’an passé.

-      Oh..Commença-t-il

-      HERMIONE JANE GRANGER, POURQUOI TU NE ME L’AS PAS DIT!!!!???? JE PENSAIS QU’ON ÉTAIT LES MEILLEURES AMIES!!!!!!!!! hurla Ginny en rentrant dans la chambre en gesticulant, pleurant et surtout en hurlant contre Hermione.

Fred quant à lui profita de l’arrivée de sa sœur pour courir prévenir les autres

-      Pourquoi elle ne nous l’a pas dit?

-      Et bien Ron je n’en ai pas la moindre idée, soupira Harry.

Dans la pièce à côté, M Weasley se cachait derrière une poêle en évitant tant bien que mal les divers objets que sa femme lui lançait en lui hurlant dessus :

-      COMMENT ÇA TU NE L’AS PAS SU!! CE SONT LES PARENTS DE NOTRE DEUXIÈME FILLE? ET TOI TU NE L’AS PAS SU!!!

-      Molly, s’il te plait, arrête, le supplia son mari.

-      TU VAS ALLER AU MINISTÈRE TOUT DE SUITE POUR ÉCLAICIRE CE… CE…

-      Désastreux incident? Cet horrible événement? Ce.

-      C’EST ÇA! le coupa-t-elle en continuant de hurler en lançant tout ce qui lui tombait sous la main.

Un Crack sonar retentie et il disparut.

~

Ginny apparu au milieu de la soirée dans le salon et s’assie entre Harry et Ron en soupirant.

-      Elle pensait bien faire. Elle pensait que vu qu’on avait tous perdu quelqu’un de cher que de la voir pleurer nous mettrait en colore. Que ça ne servait à rien de nous en parler, dit-elle la voix saccadée. Elle se vira vers Harry. Tu penses que je suis une mauvaise amie de ne pas avoir su, de ne pas avoir deviné?

-      Bien sûr que non Ginny! s’exclama Harry en la prenant dans ses bras. Tu as essayé de savoir l’année dernière, je me rappelle t’avoir vu lui demander ce qui n’allait pas et pourquoi elle semblait triste. Et pas juste une fois.

-      Oui, mais si j’avais insister plus.. Commença-t-elle.

-      Ginny, dit doucement Fred. Ne te torture pas sur le passer, les si ne sont que des suppositions. À la place, il faut trouver comment on peut l’aider à s’ouvrir a nous et comment lui changer les idées.

-      Je ne pensais jamais dire sa, commença Ron, mais Fred a raison.

Ginny rit doucement malgré les larmes qui perlaient toujours sur ses joues.

Une année différenteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant