Chapitre 2

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Dans le couloir du château un silence de mort règne, mais le bruit de mes chaines qui traine sur le sol viens instantanément briser le calme du lieu. Trois gardes royaux m'accompagnent dans la salle du trône. L'angoisse qui m'envahit depuis des jours s'intensifie aux mesures que j'avance. Pourquoi tout cela m'arrive et surtout pourquoi maintenant. Pourquoi tout le monde pense que je suis la fautive..

Nous arrivons devant une imposante porte en bois et argent. Un des colosses toque à la porte attendant une réponse positive pour que nous entrions. Mes entrailles se tordent à l'idée de rencontré l'ennemie de notre pays. Le ministre ordonne d'une voix rauque de me faire entrer, je balaye la pièce du regard. Le regard haineux des nobles me déstabilise, mais je ne peux pas me laisser marcher dessus comme cela. Mon père ne l'aurait jamais accepté. J'inspire profondément puis avance jusqu'au ministre, l'aura qu'il dégage et clairement hostile, mais je ne vais pas me laisser impressionner par un vieux grincheux dégarnie.
Le roi d'Aelion ce tien debout sur le côté droit en face des nobles, il me regarde avec beaucoup d'insistance, c'est légèrement malaisant. Le ministre se racle la gorge bruyamment puis brise le silence de la salle.

- Faite entrée l'esclave, Grand roi d'Aelion pour vous remercier de vous être déplacé jusqu'à là, je vous offre cette esclave qui a la particularité d'avoir une chevelure de feu. 

Une odeur que je ne connais que trop bien a envahie la pièce et surtout mes narines. C'est l'odeur du sang, un casque de chevalier traverse la pièce, le sang s'écoule sur le sol, un bruit sourd résonne ce qui attire notre attention vers une silhouette féminine avec une longue chevelure flamboyante qui trône fièrement devant le reste de l'armure, d'un geste rapide, elle essuie le sang qui a éclaboussé son visage puis regarde le Premier ministre dans les yeux. Ses iris sont aussi rouges que le sang et plus brillant que des flammes. Les nobles dévisagent la jeune femme avec crainte beaucoup prie tandis que d'autre recules. La rousse avance d'un pas léger vers le ministre qui semble terrifier, mais surtout énerver, celui-ci hurle sur les gardes pour qu'ils arrentent l'esclave en liberté. Puis de façon inattendue, la jeune femme vient poser son genou à terre devant moi puis prend ma main et y dépose un léger baiser.

- Bonjour princesse, désoler de cette entrée plutôt catastrophique

Tout le monde nous observe complètement abasourdit, moi la première, je dois bien l'avouer. Je lui souris puis lui indique de se relever silencieusement. Le Premier ministre fusille la rousse du regard, qui le regard avec désinvolture. Elle reste à côté de moi en silence cette fois.

- Grand roi, je comprendrais que vous refusiez une esclave aussi indiscipliné et je suis terriblement désolé de ce comportement de sauvage. Affirma-t-il gêner

- Non, je pense qu'il serait regrettable de séparer ces deux jeunes femmes. Répondit-il froidement.

Je crois que si le ministre avait pu disparaitre il aurait sauté sur cette occasion sans aucune hésitation. C'est plutôt agréable à voir bien que ce roi me terrifie aussi.

- Seigneur, je voudrais également vous offrir l'ancienne princesse de ce royaume en gage de notre paix que vous avez proposé. Indiqua-t-il fièrement.

Le roi s'avance vers moi puis m'observe avec détail. Il prend une mèche de mes cheveux entre ses doigts puis les observe. La jeune femme rousse retire la main du roi rapidement puis se met devant moi afin qu'il ne puisse plus me toucher, je dois avouer que sa présence me soulage grandement. La peur me paralyse complètement, je n'ai même pas réussi à me défendre seule, j'ai honte. Papa pardonne ta pauvre fille incapable d'agir seule.. Je baisse la tête honteuse.

- eh espèce de vieux chauffe, tu vends la princesse comme-ci elle n'étais qu'un vulgaire tapis, mais n'oublie pas que tu viens de remettre l'avenir de ce pays entre les mains de son ennemie jurée. Dit-elle avec dédain.

Le ministre abasourdi part tant d'arrogance observe Lenia avec colère, celui-ci commence à devenir terriblement rouge, la jeune femme explose de rire a la vue du ministre.

-Comment est-ce possible qu'un être humain puisse à ce point ressembler à une tomate, calmer vous monsieur, il serait regrettable que vous mouriez d'une simple crise cardiaque n'est-ce pas ? Avoua-t-elle avec insolence.

- Quel est votre nom mademoiselle ? Demande le roi intrigué.

- Lenia et elle est la princesse Ayaka, donc montrez lui du respect. Dit-elle agacée.

Le roi donne un simple sourire à Lenia en guise de réponse, il regarde le ministre dubitatif puis s'en va avec nous sans même saluer la cours. Je le suis avec Lenia jusqu'à sa calèche, étonnement, il nous fait monter avec lui puis il me retire les chaines rapidement désolé de ne pas l'avoir fait avant. Je regarde Lenia qui semble déjà libre comme l'air. Le trajet se passe sans aucun souci après deux jours de calèche, nous arrivons à Aelion. 

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⏰ Dernière mise à jour : May 20, 2021 ⏰

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