Chapitre 80

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Complètement en colère, je sors de la salle définitivement et respire un bon coup l'air frais.

Tiens, je vois Patrick arriver une seconde fois en ma direction. Bien évidement que c'est n'est pas un hasard.

-Il ne s'est rien passé. Lui dis-je une fois qu'il se retrouve à mon niveau.

Je vois les traits de son visage se détendre. C'est bien ce que je pensais... Il croyait qu'il allait se passer un truc-violent-
C'est vrai. J'y ai cru un moment aussi.

-Pourquoi es-tu dehors alors ? Demande t-il surprit.

-Ma propre volonté.

-Mais... Que comptes-tu faire alors ?

Je ris intérieurement de son "alors" répèté.

-Rien.

-Mais-

Je l'interrompts.

-Allez Patrick libère ma vie.

-Dis moi quand même où vas-tu. Insiste t-il en m'empêchant d'aller plus loin.

Ce n'est pas vrai.

-Dorrmir. En chambre. J'appuie sur ma réponse pour lui faire comprendre qu'il arrête de me coller à la peau. Et heureusement qu'il le comprend.

Je le détourne alors pour reprendre mon chemin.

-Attends.

Cette fois-ci je me retourne en sa direction toute vénère.

-Quoi Patrick quoi ????????? Fulminai-je.

Il me renvoie un petit sourire innocent.

-Tu viens ? Je n'ai rien à faire non plus. On s'fera une party friandise.

Mon regard s'adoucit immédiatement.

-T'as vu la tronche que t'as ? Rahhh lalalala Aude, on aurait dit une gamine. Se moque t-il de moi lorsque je m'approche à pas lents vers lui.

Je tique un instant.

-Mais-

C'est lui qui m'interrompt cette fois-ci.

-T'inquiètes de rien. J'ai chopé la clé du placard qui renferme toutes les friandises du camp. Et puis, ils sont tous occupés pour au moins deux heures encore.

Mon sourire s'agrandit puis se rétracte. Je fronce légèrement les cils. Il a chopé "la clé". Ah ouais quand même, il avait vraiment mérité sa place dans l'hexagone.

En principe, s'il a quitté le clan, il aurait dû changer non ?

Eh bah non.

Bof, j'aurai accès à toutes les friandises que je voudrais manger pendant environ deux heures.

Je me mets à sourire encore.

-Tu sais que t'es chelou toi ? Apparaît Patrick devant moi.

Surprise, je hurle mais me reprends rapidement en posant ma main sur ma poitrine.

Shtttt, même attitude bargeot que le pentagone.

-Tu souris un instant, tu boudes l'autre moment et te voilà dans tout un cinéma d'expression de visages. Renchérit-il pendant que je reprends mon souffle petit à petit.

J'ignore sa remarque et m'approche à mon tour de lui. Je saute de suite sur son dos.

-Allons pour les friandises. L'incitai-je.

Diamond Camp[Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant