Chapter Twelve

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Je le regarde et enleva sa veste. Je souris d'un coup quand je vois apparaître son bras en vibranium , ça lui va tellement bien.
Nous nous dirigeons vers une borne et nous prenons un menu big mac et un mac flurry chacun. Je prends le sac et nous repartons vers la voiture.

- tu veux qu'on aille vers ou ?

- loin d'ici où l'on sera tranquille, en mangeant une frite

- on avait dit d'attendre, me dit le brun en soupirant

- c'est pas ma faute, la frite est partie du sachet.

- oui bien sûr tiens

Je pouffe de rire et pose le sac en lui montrant que je ne mangerai pas sans lui.
Nous arrivons à destination après environ une demi heure de route. Je contemple le paysage et aperçois un grand terrain au bord d'un lac et un terrain de sable.

- c'est magnifique, en lui souriant

- content que ça te plaise, ça n'as pas tellement changer depuis plusieurs années

J'écarquille les yeux et eût un mouvement de recul après sa phrase.

- tu... tu te rappelles de ce coin ?

- oui, j'ai l'impression que plus les jours passent et plus je me rappelle de quelques souvenirs dont celui ci. Du coup, j'essaie de les écrire dans un carnet et essaie de m'en rappeler.

Nous nous installons au bord du lac et lui faut goûter le big mac.

- c'est tellement bon ce truc !

Je rigole puis on regarde cette vue magnifique. Pendant le repas, je me rends compte que Steve compte énormément pour lui et que ça se voit qu'il fait tout pour l'aider. Je trouve ça tellement mignon, on dirait un vieux couple mdr.

- j'ai envie de te dire merci. Merci pour tout vraiment. Grâce à toi mon horrible passé est en train de partir en poussière petit à petit. J'y croyais tellement pas, que je pensais devoir subir toutes ces choses horrible chose qu'on me fesait faire... de tuer des innocents.

Je vois sa mâchoire et ses bras se serrer qui fait ressortir une veine. Je pose mon bras sur son épaule et ma tête suit également.

- tu n'as pas à t'en vouloir, c'est à eux d'en payer les conséquences. Je te le promets Bucky.

Il me regarde les yeux à la limite d'une pluie de larmes et me serre dans ses bras. Je sens son corps trembler et éclate en sanglot. Je le console le plus possible mais essaie de ne pas pleurer. Mais ma sensibilité à pris le dessus et ce truc bizarre qui se produit à l'intérieur de moi se tord dans tout les sens. Je racle ma gorge et sens quelque chose près à sortir. Quelques larmes dégouline sur mes joues. Il se met à regarder d'un air étonné.

- Rose ? Ça va pas ?

- si si... c'est juste que ça me fait beaucoup de peine pour toi et j'en suis tellement sensible

Le brun se met en face de moi et essuie mes larmes de ses doigts. Nos regards se croisent pendant plusieurs secondes et il se met à baisser la tête.
Je l'interroge du regard et voit ses joues colorées. Je rigole et évite de le mette mal à l'aise. Il est presque 22h, la nuit commence à tomber avec un magnifique coucher de soleil et je n'ai pas du tout envie de rentrer.
Il me raconte une partie de son enfance qu'il essaie de se remémorer et il avait l'air d'être tellement gentil mais ces sombres histoires d'il y a quelques années la fait retomber dans l'enfer. Mais je suis contente qu'il essaie de se retrouver et de pouvoir se sociabiliser.

- bon j'avoue, avant la guerre j'avais beaucoup de filles et j'aimais beaucoup

Je sais pas pourquoi mais je le fusillone un peu du regard quand il me parle de fille.. mais attend, je suis pas jalouse quand même ?

- et tu n'aimes plus ? En lui lançant un regard interrogateur

- si mais je ne veux plus m'amuser comme je le fesais avant. Mais bon, si une fille me plaît, j'essaie de faire de mon mieux, car je ne connais pas trop les rendez-vous d'aujourd'hui.

- je t'apprendrai si tu veux, je me mets à rigoler jaune mais au fond je vois rouge.

- non t'inquiète je me débrouillerai. Même si j'ai pas envie de repartir, il faut qu'on y aille sinon ils vont se poser plein de questions.

- hmm tu as raison, mais on était tellement bien ici... en fesant une moue triste.

- on y retournera quand tu veux, je te le promets, en me tenant la main. Merci pour tout Rose, mais vraiment.

Le contact physique que j'ai avec lui est indescriptible, mais ça me fait tellement du bien.

- je serai toujours là pour toi

- moi aussi Rose, crois moi que si il y a un problème, tu sais sur qui tu peux compter

Je lui sourie puis nous regagnons nos places dans la voiture. Pendant le trajet, quelques regards se jettent entre nous avec un silence qui n'était pas du tout gênant. Je sens sa main en vibranium se poser sur la mienne et eût un frisson qui me traverse dans tout mon corps. Il va me tuer un jour avec ses douces attentions et ses phrases tellement mignonne. Nous arrivons vers 23h devant la tour. J'entre la première et lui fait signe que la voix est libre. On entre dans le couloir et on rigole sans trop faire de bruits quand j'aperçois quelqu'un au fond du couloir. Mon cœur se lâche quand j'aperçois cette personne.

- putain Rose, on te cherchais partout !


















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Comme une évidence//Bucky Barnes Où les histoires vivent. Découvrez maintenant