Précédemment :
À peine avais t'il prononcée ces mots que des pas résonnèrent derrière vous. Instinctivement, tu te retourna et ce qui tu vis te glaça le sang...
Des hommes. Au moins une dizaine. Tous étaient vêtus de noir de la tête au pied, avec un masque qui recouvrait la moindre partie de leur visage, on aurait dit une combinaison que l'on met pour aller dans l'espace, et avec eux, bien sûr, des armes. Grand comme ils étaient, et avec leurs armes bien chargés, ils ne donnaient pas l'impression d'être venu ici pour faire un cache-cache. Ils avançaient vers vous en courant.
Vous ne bougez pas, tout d'abord sous l'effet de la peur mais aussi car cela ne servait à rien de s'enfuir. C'est vrai quoi, ils allaient vous rattraper de toute manière, ou pire, même si cela risquait fortement d'arriver, vous tirez dessus.
Vous vous rapprochèrent tous, formant un petit cercle, Thomas devant vous, comme à son habitude et à son allure de "je vous protège quoi qu'il arrive", Minho en arrière pour vous serrez tous dans ses bras le moment venu, ainsi que Newt et toi, au milieu, vous serrant la main en tremblant.
Les hommes s'arrêtèrent à quelques mètres de vous, tu resserra la main du blondinet plus fort encore jusqu'à en avoir mal. Tu avais peur, et ça ne t'arrivait presque jamais.
Tu t'avança ensuite près de ton frère aimé pour affronter le danger avec lui, sous les regards remplis de peur du blondinet.
Tu sentis une autre pression sur ta main, Newt ne voulait pas que tu partes plus loin et c'était le seul moyen de te garder près de lui. Tes joues commençaient à être humide, mais tu les essuya d'un revers de manche.N'ai pas peur. Ne jamais avoir peur. Souviens toi de ces putains de mot T/p !
Mais tu n'avais pas peur, non. Ce n'était pas de la peur, c'était de la souffrance, celle de perdre encore une fois les personnes pour lesquelles tu te bats, qui ont toujours été là pour toi peu importe les situations et qui t'on toujours pousser vers le haut malgré tes moments les plus sombres. Car oui, la couverture que tu laisse apparaître au premier abord n'a presque rien de réel. Toujours souriante et râleuse, mais qu'on aime quand même hein, cela n'a pas toujours été ton cas. Oui, il y avait de cela pas très longtemps, environ quelques mois, tu n'étais absolument pas la T/p que tous le monde connaissait. Même Thomas, ton propre frère, ne te reconnaissait même plus. Et tu avais beau essayé, tu n'y arrivait pas.
Alby, Winston, Chuck... Gally...
Et tu répétais ces noms tous les jours, toutes les nuits à voix haute, comme une prière qui ne prendrait jamais fin, et sans jamais en oublier un seul, car tu ne voulais pas les oublier justement. Les souvenirs ressurgissaient à chaque fois, te procurant une sensation de tristesse mais de réconfort également en revoyant leurs magnifiques visages, leurs magnifiques sourire. Tu entendais parfois Newt les récitait avec toi, car lui non plus ne voulait pas les oublier. Il faisait tous partie de toi, d'une façon ou d'une autre. Eux qui t'avaient tant aider, aimer... C'était volatilisé sous tes yeux, tel des feuilles qui s'envolent.
Ce dernier, Gally, qui était tout pour toi, ton modèle, ton pilier, une des seules raisons pour lesquelles tu vivais encore et pour lesquelles tu te battais à sortir de ce fichu labyrinthe, fut la mort la plus terrible et redoutable pour toi.
Tu revois encore sa mort, des images te reviennent en tête, que tu n'arrive plus à chasser.Il n'était pas son état habituel... Il n'était pas dans son état habituel...
Ces mots résonnaient dans ton crâne. Car c'était sûr, il n'avait pas failli tuer Thomas par plaisir, car même si il était très dur avec lui et ne l'apprécier pas vraiment, jamais il n'aurait fait ça. Que ça soit à cause de ton lien de fraternité avec lui ou même car beaucoup l'apprécier, jamais il n'aurait fait ça, et peu importe les raisons.
C'était à cause de lui aussi que tu avais essayer de partir, pour le rejoindre et ne plus souffrir. Et tu n'avais pas fait de main morte et de façon abrégé, non, tu voulais souffrir. Souffrir comme eux tous avaient souffert. Tu voulais être morte comme eux.
Mais, et heureusement d'ailleurs, les gars avaient réussi à te remonter le moral, te sortir de cette période les plus sombres, et à te faire 'oublier' ses morts qui t'attristait tant. Tu vivais avec, et tu n'en avait pas le choix.
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Après Le Labyrinthe ¶ La Terre Brûlée
FanficEt si.. tu avais réussi à te sortir de toute cette merde ? Si c'était toi le remède, et pas Thomas ? Si Newt n'était pas mort par ta faute ..? Un Imagine sur le Labyrinthe, où nous sommes vers la fin de "La terre brûlée. > Les personnages (sauf ceux...