Je n'ai rien à t'offrir
Il ne reste qu'un verre de vent
Ébréché et sali par le temps
Des années que je n'ai pas pu chérirMa muse est morte
Il y a trop longtemps déjà
Mes yeux sont secs
Seul mon âme est humide
Comme une plaie purulente
Et chaude
Comme le fer que l'on batMa gloire est finie
Les lilas m'écoeurent
Le zéphyr m'ecorche la joue
Le satin me brûle la peau
Le vin m'est amerJ'ai fait le choix du poète
Pardonne-moi
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Le Cri De L'Araignée
PoesíaPeu à peu, mes passions se sont eteintes. Ou plutôt, elles m'ont effrayé, comme les quelques étincelles qui surgissent des cendres du foyer que l'on croyait mort, et sur lequel on s'empresse de jeter un seau d'eau. Alors, les ayant étouffées, de peu...