Contemplez !
Contemplez les vestiges de mes rêves
Pleurez !
Pleurez celui qui ressasse ses idées
De peur de les oublier
Plaignez-moi !
Plaignez l'éternel éveillé
Qui a pour seul horizon
Ses misérables penséesVoici l'être de poussière
Eh ! Quand bien même
Non je ne veux pas de votre pitié
Gardez vos larmes et vos regards
À d'autres les peurs et le dégoût
À moi il ne reste que mes pitoyables souvenirs
Je les ai je les garde
Je les aime plus que vous
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Le Cri De L'Araignée
ŞiirPeu à peu, mes passions se sont eteintes. Ou plutôt, elles m'ont effrayé, comme les quelques étincelles qui surgissent des cendres du foyer que l'on croyait mort, et sur lequel on s'empresse de jeter un seau d'eau. Alors, les ayant étouffées, de peu...