Les Dragons Ont Le Sang Chaud [MxM]

Chapitre 13 - 2/2

Et la partie finale :3 n'hésite pas à me laisser tes impressions sur mon histoire ~

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Theodore entendit la porte du manoir claquer à cause du courant d'air que Terence oubliait toujours – même après des décennies – de prendre en compte. Un sourire s'était peint sur son visage sans qu'il ne se contrôle.

Son fiancé ne tarda pas à le retrouver, l'embrasser, lui tendre un magnifique pot de Géraniums Dentus. Terence n'était pas du genre à le couvrir de cadeaux à tout bout de champ, aussi les appréciait-il à leur juste valeur lorsque c'était le cas.

Généralement, il lui ramenait un livre, parfois des chocolats ou des macarons hors de prix qu'on ne trouvait qu'à Londres, mais de temps en temps, cela arrivait qu'il lui achète une plante. Cela lui allait parfaitement ; Theodore préférait de loin la longévité d'une plante à l'éphémérité d'une fleur.

– Comment était ton rendez-vous ? Demanda le plus jeune, en déposant le pot devant la fenêtre de la cuisine.

– Long, souffla Terence, avant de sourire. Je n'ai pas arrêté de penser à toi tout du long.

– Oh, vraiment ? Et quel genre de pensées tu as bien pu avoir me concernant durant cette longue journée ?

Terence perdit sa main dans ses cheveux, puis ses lèvres sur les siennes, avant qu'il ne murmure à son oreille :

– Certaines étaient plus osées que d'autres...

– Voyez-vous ça... on te recrute pour être juré dans un concours de littérature magique ultra réputé à l'international, et pendant la réunion importante, toi, tu penses à ton fiancé ?

– À mon fiancé nu dans notre chambre, en train de m'aguicher comme il sait si bien le faire, corrigea le châtain, avant d'aventurer ses lèvres dans son cou.

– C'est vrai que je suis irrésistible... mais tu vas devoir calmer ta libido une heure ou deux.

Terence le toisa avec un air amusé et perplexe à la fois. C'était plutôt rare que Theodore refuse une partie de jambe en l'air, surtout que cela faisait un moment qu'ils n'étaient pas passés dans leur lit pour autre chose que dormir.

– J'ai préparé un panier pique-nique, déclara le brun, désignant ledit panier sur le plan de travail. J'avais envie d'un repas au grand air sur la colline.

– Oh, je vois... pourquoi pas ! Je suis mort de faim de toute façon.

Theodore afficha un grand sourire satisfait.

Son petit air malin était de sortie, et Terence savait pertinemment qu'il avait quelque chose derrière la tête. Mais quoi exactement ? Il ne saurait dire. Peut-être qu'il avait une bonne nouvelle à lui annoncer ? Une promotion, une formation ou un séminaire dans un pays chaud ?

Peut-être aussi que Blaise avait – enfin – renoncé à les convaincre d'assister à son mariage ? (Les deux avaient du mal à croire qu'Adrian, plus rancunière personne sur cette Terre, soit ravi de leur présence lors de son jour).

Peut-être qu'il avait encore eu une grande idée dont il avait le secret, et qu'il allait devoir tempérer ses ardeurs... À défaut de le mettre de bonne humeur, peut-être que cela réveillerait ses ardeurs au lit. Rien pour que ça, cela valait le coup ! Et puis la vue du haut de la colline était superbe pour ne rien gâcher.

Ils franchissaient à peine le portail de la propriété que Terence compris ce que Theodore avait derrière la tête. Enfin, Theodore et Oliver Wood, serait plus exact. Les deux couples étaient tombés nez à nez par le hasard le plus complet, dans l'allée qui séparait les deux portails des deux propriétés.