Arrivés au pays quelques semaines après avoir bouclé ces foutues valises. Celles que je n'aurais jamais dû avoir à boucler si tout s'était bien passé. J'en revenais pas que c'était aujourd'hui qu'on allait descendre le corps de ma mère sous-terre. J'en revenais pas que j'allais pour le restant de ma vie marcher sur un sol qui recouvrait ma mère.
Je me frottais les yeux car je ne voulais pas pleurer, n'étant pas de nature pleurnicharde et démonstrative je me sentais comme interdite de le faire. Comme si j'avais assez pleuré la mort de l'être le plus cher de ma vie et que j'en faisais trop d'encore pleurer.
Sa soeur l'avait lavée et recouverte d'un drap qu'on devait nous nouer et sécuriser. Je tremblais à l'idée que ce soit ma mère sous ce drap et l'agrippa en pleurant et criant de se réveiller. Que cela ne m'amusais pas, et que j'ai enfin obtenu une réponse positive de l'école dont elle voulait tant.
Ils me retenaient et tentaient de me calmer.
: MAMA JE T'AIME !! J'AI BESOIN DE TOI lachais-je la tête baissée et serrée à elle dans un dernier cri de désespoir.
Ça, fallait lui dire avant.
Ismail m'avait pris sous son bras pour compatir à ma peine qui était aussi la sienne. Et me consolait sans me parler ni regarder, seulement encore ces petites tapes sur les épaules pour dire « qu'il était là, si j'avais besoin de lui... » Manière très pudique qui pourtant pour eux valaient plus que des paroles.
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Ma mère a enfin été enterrée et moi j'étais avec les femmes chez ma tante, la tete baissée, plongée dans un silence depuis leur départ avec la dépouille de ma mère.
Ma tante : Bois ma chérie !
- Tu vas finir déshydratée.
: ....
Je levais la tête et la fixa avec ma tête et mon air mesquin et eclatais en sanglots en me serrant contre elle. Elle me caressait les cheveux et pleurait elle aussi mais silencieusement.
Après ce bon moment où j'évacua je pris le bol d'eau que ma tante me tendit et buva comme une assoiffée.
Les jours au bled étaient tristes pour moi mais mes cousines étaient superbes avec moi, avec nous.
Elles étaient tout simplement superbes, qu'est-ce que je les kiffaient.
On avait fait 1 mois au pays et je m'étais attachée à leur si belles personnalités comme si je les connaissais depuis toujours.
: Au revoir Maï 🥺🥺🥺😭
lui disais-je en la serrant dans mes bras avec mes yeux mouillées.
Et on pleurait ensemble.
: J'ai même pas de cadeau pour te remercier d'exister...😕
Attends-moi là :) !
Je me dirigeais vers la chambre et pris mon origami où j'avais fait pendre des boucles d'oreilles en or que ma maman m'avait donné.
Je les lui tendis elle me regarda d'un air incompréhensif.
Maimouna : Non. Tu as intérêt à les porter quand tu accoucheras toi aussi de ta fille. me disait-elle en dialecte soninke
: Je veux que ce soit toi pour la tienne. Perpetue la tradition de babi avec les boucles d'oreilles.
- La. Si tu les reprends pas je les prendrais et les revendrais à 1franc aux petites du village qui aiment frimer.
uuuuuu :o
: 😨😨😰
- 😊😈😈
: T'as qu'à les revendre ce seront elle les gagnantes dans l'histoire, tu me prouveras juste que t'as pas le sens des affaires et que t'es bête !
- REPETE UN PEU POUR VOIR
: 🤪🤪😈
On se chamaillait quand Ismail prit dans ses bras Maimouna après avoir pris mon autre petite cousine Hadja.
Ismail : les ptites soeurs changez pas j'espère qu'on se reverra très vite !
Maimouna : Cette fois-ci tu viendras sans tes regards de travers et sans ramener ta soeur le rat stp.
Il rigola pendant que de mon côté je lui disais qu'elle attendrait mon retour en comptant les jours plutôt, biensur ana star !
Ismail : On ver-rat
Elle a pas compris le jeu de mot puisque cette fois-ci il a répondu en français mais bref de mon côté je comprenais pour bel et bien affirmer que c'était éclaté au sol et que le silence aurait été beaucoup mieux.
Adama, lui, était un peu ressourcé mais vraiment à peine, mais ça faisait plaisir de le voir assez souvent sous de meilleurs jours. Il en avait besoin, il avait trop subi pour son petit coeur et son petit âge.
Mes cousines et ma tante lui avaient fait une rafale de bisous qu'il essuya discrètement. Quel acteur celui-là.
J'ESPÈRE QUE VOUS AVIEZ PASSÉ UNE BONNE LECTURE LES LOULOUS 🦋
Soyez Indulgents c'est ma 1ère fois
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BIIISES, À TRÈS VITE !
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À DOUBLE TRANCHANT | PLK
FanfictionImprévisible, incertaine, inconnue. Pourquoi dire que la vie nous réserve des surprises alors qu'elle est-elle même une surprise ? Quelqu'un sait ce qu'il en sera de la sienne ? On ne sait rien d'elle qui est à double tranchant, la vie est une pute...
