Chapitre 12 : Perplexité

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Les cités interdite était tellement plus différentes que les cités perdue, pauvreté, pollution, et j'en passe.

-Où sommes-nous ? Demanda Sophie.

-Près de Lumenaria, je ne sais pas exactement où. Répondit Keefe.

-Et pourquoi est-ce que tu m'emmène ici ?

-Le cristal t'a emmené ici, moi je vais t'emmener autre part, il faut un peu marcher.

-Aïe !

Apparemment Dex et Keefe avaient travaillé sur un projet « d'obscurateur personnel ». Ils en avait donc fournis à leurs gardes du corps pour qu'ils puissent (en toute illégalité bien sûr) se rendre dans les cités interdites.

Malgré le fait qu'ils soient invisibles ils n'étaient pas très discrets. Ceux-ci se bousculaient mutuellement.

-Vous ne pouvez pas faire attention ! Geignit le gobelin.

-Tu vas te calmer, oui ? Tu oses te plaindre alors que c'est toi qui est de trop ici ! Répliqua l'ogresse.

-Comment ça ?!

-D'habitude quand on vient je n'ai pas un gros gobelin dans les pattes...

Le concerné couina.

-Vous venez souvent ici ?! S'étonna Sophie.

-De temps en temps... Fit Keefe plutôt évasif.

-Et le conseil ?! Fit Sophie inquiète.

-Oh ne t'inquiète pas pour ça, ils sont trop occupés à protéger leurs petits secrets pour s'occuper de vérifier nos colliers d'identification.

Comme Sophie n'avait pas l'air d'y comprendre quelque chose, le jeune elfe développa.

-Le conseil sait que Dex a accès aux archives, mais ils n'ont aucune preuves. Donc ils surveillent Dex de près. Expliqua-t-il.

-Mais maintenant que Dex fait partie de la brigade des intrépides, il n'était pas censé ne plus y toucher ?!

-Je n'en sais rien, mais de base on était ici pour parler de ça...

-Tu as raison pardon.

Sophie savait que son ami était blessé de ne pas faire partie de cette brigade même s'il n'avait aucune envie d'en faire partie.

-Et du coup on est là pour quoi au juste ?? Demanda-t-elle.

-Tu verras Foster...

Ils se dirigeaient vers la lisière d'un bois de feuillus aux chemins de terres battus.

Après un quart d'heure de marche le long de troncs moussus, sous un toit les feuilles laissant rarement passer des rais de lumières reflétant les particules de poussières dans l'air, ils sortirent du chemin pour s'aventurer dans le parterre de mousse et se faufiler dans les innombrables fougères.

-J'aime beaucoup les forêts. Je suis sûr que j'aurais adoré Alluveterre si cette période-là de ma vie n'avait pas été aussi bouleversante. C'est pour ça que aujourd'hui je t'en présente ma version personnelle...

Il poussa une branche basse qui les empêchaient de voir ce qui s'y cachait derrière.

L'empathe désigna d'un geste de bras l'environnement qui les entourait.

-Alors Foster, tu aimes ?

Sophie était ébahie.

𝐋'𝐞𝐦𝐩𝐚𝐭𝐡𝐞 𝐬𝐞𝐧𝐭𝐢𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐥 (Sokeefe) 2021Où les histoires vivent. Découvrez maintenant