°̩̥·̊ Sᴇɴᴛɪᴍᴇɴᴛᴀʟ ʙʟᴀᴢɪɴɢ ·̊°̩̥

𝟏• « 𝐄𝐭𝐞𝐫𝐧𝐚𝐥 𝐩𝐚𝐢𝐧 »

Yoongi marchait en direction du lycée , un masque noir sur le nez, un sweat blanc avec une veste en jean déchirée par dessus, les larmes aux yeux.

Ce jeune homme était fatigué, fatigué de tout, épuisé de vivre, épuisé de vivre avec lui même...

Il songeait chaque soir, chaque matin à comment mourir sans trop souffrir.
Cela faisait huit années, huit années douloureuses que sa mère était décédée.

Certaines histoires ont quelque chose du cancer, une fois commencées, rien ne peut les arrêter.

Il vivait désormais seul dans un petit appartement à Séoul avec son père qui essayait de tout faire, tout donner pour son fils avec son maigre salaire.

Mais Yoongi était détruit, il avait perdu la seule femme qui comptait à ses yeux.

Rien ni personne ne pouvais apaiser sa souffrance détournée par de la torture physique et mentale, ça restera gravé dans son cœur et sa mémoire jusqu'à sa mort, qu'il désirait tant. Une haine l'avait gagné de toute part, il en voulait à tout le monde absolument tout le monde.

Il fallait que la faute soit rejetée sur quelqu'un, il le fallait, un point c'est tout.
Depuis sa mort, le blond s'était refermé sur lui même, il en voulait à son père. Il n'appréciait guère le bruit, la foule, les couleurs, les gens tout court.

À chaque fois que quelqu'un venait l'aborder, une haine incontrôlable criait dans son ventre. Personne ne devait adresser la parole à Min Yoongi, jamais, c'était bien trop douleureux pour lui, la présence humaine le dégoûtait du plus profond de son âme.

A quoi sert d'avoir des amis, rire, sortir, faire la fête, de faire semblant d'être heureux ? Toute joie de vivre envolée dans les cieux, il préférerais être seul en permanence , un hip-hop mélancolique dans les oreilles, s'enfermer, fuir les gens même ceux qui lui voulait aucun mal, il les haïssait tout en se haïssant lui même.

La vérité est que Yoongi était terriblement faible et au plus bas, il croulait sous le poids de ses émotions et la douleur de ce choc était telle que cette douleur physique infligée a lui même lui procurait une sorte adrénaline malsaine et intraduisible comme une drogue assez puissante pour lui donner goût aux chuchotements de la mort qui l'appelait pour rejoindre sa mère

En effet sa faiblesse le rendait violent.

N'arrivant pas à parler, à se livrer autre part que dans ses textes, il préfère hurler, frapper, insulter et mépriser les gens qui l'entourent.
Il était devenu quelqu'un qu'il ne voulait pas être, il ne se reconnaissait plus, il avait honte de lui même, il se haïssait autant qu'il haïssait son entourage, jamais un soir il ne culpabilisait pas.
Mais cette haine... ce désespoir...cet appel à l'aide ... personne ne l'entendait c'est incompréhensible et incontrôlable.

De toute façon il ne voulait pas qu'on l'entende, il aurait voulu que le monde entier devienne aveugle, sourd et muet.

C'était mieux selon lui, bien mieux. Mais malheureusement c'était impossible, il se devait d'aller au lycée chaque jour comme tout le monde, comme chaque élève, comme un élève « normal »...

Le lycée oui... le lycée, tient parlons-en... Rien que d'entendre le mot « lycée », rien que d'y penser cela l'effrayait comme une personne le surveillant, le suivant dans la rue, un couteau à la main, prêt à le torturer si il criait.
Le lycée l'effraie plus que la mort, c'est un étrange fait. Voici la raison pour laquelle il marchait en pleurant à chaudes larmes, les points,la mâchoire et la gorge serrée, chaque jour la même appréhension, les mêmes tremblements, la même peur du regard des autres.

🍎🧃🍎🧃🍎🧃🍎🧃🍎🧃🍎🧃🍎🧃

MY FIRST CHAPITRE !!!!!!!!!!!!!!
j'espère que vous aimez, au moins un peu !

N'hésitez pas à me donner votre avis ça m'intéresse beaucoup  !

Si il y a des choses qui ne vous plaisent pas dans l'écriture globale ou dans un passage précis, n'hésitez pas à m'envoyer en message sur la chose en question pour que l'on en discute et que je modifie !

Have a good day, and smile !
🌷