Os My Hero Academia

Memory~ [TodoBaku]

PDV Bakugo

- IL EST OU ?

A peine arrivé à l'accueil de l'hôpital, je me dirige en courant vers la chambre indiqué par le réceptionniste. La chambre est vide. Je m'assois sur le fauteuil à coté du lit médical et je l'attends, mes mains encadrant ma tête pour m'empêcher de sombrer dans une rage incontrôlable.

J'ai reçu un coup de fil de l'hôpital alors que j'étais au travail, heureusement pour moi j'étais au bureau aujourd'hui. Si j'avais été en patrouille, la presse à scandale ne se serait pas gêné pour refaire des articles me qualifiant de monstre, ou pour remettre en question ma condition d'héros n.2. J'ai littéralement pété un câble quand on m'a annoncé que mon petit ami était hospitalisé à cause d'un attentat. Un malade a décider de faire sauté l'immeuble dans lequel il s'est fait refuser une augmentation ou quelque chose comme ça, j'ai pas trop écouté les raisons à la télé. J'attendais juste qu'ils énumèrent les blessés et peut-être morts.

Ce qui m'énerve le plus, c'est que je devais patrouiller avec lui à ce moment la. Mais j'ai pris du retard sur la paperasse et je ne pouvais plus me défiler. Je m'en veux...

Après une dizaine de minutes, ils amènent enfin Shoto dans cette chambre. Il est intubé par une machine qui l'aide à respirer et je distingue une perfusion relié à une poche transparente. Il dort je crois, même si son torse ne bouge presque pas. Après l'avoir installé dans le lit et reconnecter à tout ses fils, les infirmières se présentent à moi, puis m'expliquent ce qu'il s'est passé. Je les écoute d'une oreille distraite, ne prenant en compte que les éléments important comme "accident" "coma" "opération" "sa vie n'est pas en danger mais on doit le surveiller". Mes yeux ne le quittent pas, et après un moment de silence de la part des deux infirmières, je remarque qu'elles attendent une réponse de ma part, mais je ne peux même pas ouvrir la bouche, mes muscles sont engourdis pour m'empêcher de faire une bêtise, comme crier ou pleurer de rage.

- On passera plus tard Monsieur Bakugo pour vérifier si tout va bien. Vous avez un petit appareil mis à disposition pour nous appeler en cas de besoins. Et je vais vous amener une couverture et un oreiller. Ce fauteuil est pas très confortable.

Je ne lui réponds pas, j'hoche simplement la tête. Elles repartent et ferme la porte.

Cette fois, seul avec lui, mes larmes s'échappent de mes yeux contre ma volonté et je ressens une boule douloureuse dans la gorge. Je m'assois sur le lit, à coté de lui et je lui prends la main. Elle est froide. Pourtant c'est son coté chaud. De mon pouce je caresse la paume de sa main, et je l'embrasse de temps en temps.

- Je suis désolé... Je suis tellement désolé Shoto. Si j'étais rester avec toi...

J'embrasse encore sa main, elle parait gelée contre mes lèvres brûlantes.

Peu après l'une des deux infirmières revient avec une couverture et un oreiller puis elle repart. Je rapproche le fauteuil aussi près de son lit pour pouvoir tenir sa main même en m'endormant, puis je m'y installe et très peu de temps après je m'endors, la main de mon copain encore dans la mienne.

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Deux semaines après, et encore aucun signe de rétablissement. Les médecins ont du le mettre en coma artificiel car il s'épuisait trop et ça pouvait entrainer des complications surtout après ses opérations particulièrement lourdes. Sa colonne vertébrale à été touché mais après l'opération il devrait sortir sans de séquelles graves, juste des petites douleurs en fin de journée, je le voit déjà arriver avec une huile de massage et cette excuse pour que je le masse tout les soirs.

De mon coté, j'ai du reprendre le travail pour nous deux. Bien que notre super assurance de héros prend en charge une grosse partie des coûts d'opérations et frais d'hôpitaux, le frigo ne va pas se remplir tout seul si je reste auprès de lui toute la journée. En contrepartie, tout les soirs je me rend à l'hôpital. Parfois je croise sa mère, ironique quand on sait qu'avant c'était lui qui allait la voir. Parfois je croise des gens moins tolérable comme Deku ou le distributeur sur pattes (Momo). En général, ils prétextent tous qu'ils étaient sur le point de partir pour me laisser seul, et si j'étais plus aimable, je les remercierai surement.