Karl entre dans la maison et il y voit la maison en désordre. La scène laisse croire une lutte entre deux personnes. Arrêté devant les éclats de verres devant la porte d'entrée, la table en verres située à l'entrée est en mille morceaux, on croirait marcher sur du sucre.
Sa soeur arrive et elle a dans son visage une panique et une inquiétude, les yeux vide et la bouche rabattue vers le bas.- Karl, tu as vu maman? Fit Cassey
- Non, Cass, il s'est passé quoi ici?
- C'est ce que je tente de découvrir. La police voudrait te poser quelques questions. Nous sommes dans le salon.Lorsque ma soeur m'a parlée, je savais qu'elle était vulnérable et méfiante de ce qui se passait. J'entre dans le salon, la table porte des fromages, des viennoiseries et des charcuteries fines avec quelques confitures et quelques fruits pour en tartiner les craquelins.
J'approche du sofa et l'officier de police me fait signe de m'asseoir devant lui sur le canapé.
- Karl, où étais-tu lorsque les événements se sont produis? Fit l'officier
- Sauf mon respect, que s'est-il passé ici? J'étais chez une amie.
- Ta mère est porté disparue....
- Comment ça elle est porté disparue? Dis-je.
- Suite au cambriolage, nous n'avons pas revu votre mère depuis une heure et demi environ voire plus longtemps.
- Cass, il est passé où papa? Dis-je
- Est-ce que vos parents avaient des ennemis à craindre? Nous demanda l'officier.
- Oui. Fit Cass
- QUOI!? Puis c'est maintenant que je l'apprends? Dis-je.
- Karl, je t'assure que nous ne voulions que te protéger. Nous savons que tu as tendance à te montrer disons... plus sensible, plus cérébral...
- Est-ce que vos parents ont semblé inquiet dans les derniers jours? Nous demanda-t-il.Cass me regarde et moi j'alterne le regard entre l'officier et ma soeur pour comprendre ce qui s'apprête à sortir. L'officier se rapproche de Cassey.
- Mon père semblait avoir des appels agité lorsqu'il se préparait avant d'aller au travail. Mon walkin est situé derrière le sien et nos chambre sont tout près et je l'entendais mon père parler d'investisseur pour le paquet. Je crois que ce serait une piste intéressante à suivre.
- Parfait, Karl tu n'aurais rien d'autre qui pourrait servir à l'enquête?
- Non, je ne connaissais pas si bien ma famille apparement. Répondais-je à l'officier.
- Si vous avez quoi que ce soit, voilà comment me joindre. Dit-il en nous sortant de son porte-feuille deux carte d'affaires qui nous tendit immédiatement.L'officier quitte la maison et Cassey ferme la porte derrière lui puis monte dans sa chambre et s'empresse de se rendre dans la chambre de ses parents.
- CASS! TU FAIS QUOI!? Lui criai-je
- JE FAIS LE MÉNAGE DE TOUT CE QUI POURRAIT INCRIMINER NOTRE PÈRE!! Cria-t-elle depuis la chambre de nos parents.
- SI JAMAIS IL EST COUPABLE, TU SERA INCRIMINÉE AUSSI POUR COMPLICITÉ DE CRIME. Criais-je.Après avoir crié cette déclaration j'appela l'officier pour dénoncer ma soeur.
- KARL NONN!!!! NE FAIS PAS ÇA!!
- Bonjour officier? Ma soeur tente de couvrir des possibles indices.Ma soeur descends les escaliers à la course et me saute dessus pour prendre mon téléphone et raccrocher.
- TU FAIS QUOI!? Criai-je.
- TU NE CONNAIS PAS TOUTE L'HISTOIRE KARL!!! Me cria-t-elle.
- Comment ça? Dis-je abasourdi.
- Karl, tes parents sont décédé. Je ne suis pas ta vraie soeur. Ta mère a disparue de la même manière que la mienne. On ne peux pas faire confiance à personne, ni à cet officier... Les événements se reproduisent. Ils enlèvent les femmes et les filles puis ensuite tente de retirer les hommes et les garçons. M'expliqua Cassey.- Pourquoi il font ça?
- Karl on ne sais pas.
- Alors tout ce cirque c'est à cause de moi? Demandais-je.
- Oui Karl, il te recherchait depuis que mon père t'as recueilli et t'a sauvé et ils doivent t'avoir retrouvé.
- Je me suis toujours senti comme le mouton noir de la famille. Cela explique donc beaucoup de choses.
- Karl nous t'aimons vraiment comme notre frère de sang et tu es mon petit frère.
- J'ai peur de devoir quitter la maison... Dis-je.
- Qui va me protéger si tu pars? Me fis ma soeur.Je la regarde un instant, j'ouvre la porte et je lui adresse un dernier regard avant de quitter. Je prends la voiture et je pars. Je vois dans le rétroviseur ma soeur qui cours dans la rue pour tenter de me faire revenir mais je sais particulièrement que je la met en danger si je reste à la maison. Mais je n'avais pas pensé à Clara... Qu'en sera-t-il elle si je pars? Est-elle en danger? Vais-je ne plus jamais la revoir? Je ne sais pas mais si il y a bien une chose que je sais c'est que je ne dois pas regarder derrières. La musique d'Hippie Sabotage dans le tapis avec le titre du morceau I Found You. J'ai bien beau m'avoir dit que si je ne regardais pas trop derrière je n'allais pas céder et pleurer mais le fais de me voir défiler devant le paysage et de voir les arbres se faufiler comme de vulgaires petit filament flou à travers la fenêtre du siège avant côté passager et du mien d'ailleurs. Soudainement le ciel s'assombris. Les nuages grondent et le ciel nous versent ses larmes. Étrangement je n'ai pas pu me retenir. Les larmes ne voulait plus s'arrêter de se verser le long de mes joues et de finalement perler le bord de ma mâchoire avant de tomber. Je ne sais pas où je m'en vais mais j'irais là où je ne serai un danger pour personne ni même pour moi. J'ai la peur à la tête, le chagrin au coeur et j'ai faim. Aucune station de service ni de restaurant de restauration rapide à l'horizon pour me servir pas même l'ombre d'un sandwich de viandes froides ou même un breuvage. Le tonnerre gronde et la route se fait presque dangereuse avec cette pluie folle. Elle attaque les fenêtre comme si des abeille tentait d'y percer le verre depuis leur dard et le bruit que ça fait nous fait penser à recevoir de petits cailloux contre les vitres: TOC! TOC! TOC!
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Rougir ou souffrir
RomanceKarl Mayer, un indomptable adolescent de dix-neuf ans se voit tomber en amour avec sa voisine, nouvellement déménagée. Il nouera un lien terriblement profond qui lui vaudra l'envie de se rapprocher d'elle, mais comment ne pas briser cette amitié alo...