4 | LA PIZZÉRIA

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Casey s'arrête devant une pizzéria.

- Vous voulez de la pizza? Fit Cassey.

- Oui bien sûr! Fit Clara.

- Parfait, si vous voulez de la nourriture vous devriez entrer avec moi.


Les trois adolescents entre dans la pizzéria. Karl décide d'aller au toilettes et prend la salle de bain. Une petite pièce à toilette unique pour une personne. Clara décide de s'y glisser. Elle embrasse Karl une fois la porte fermée. Clara a ses mains contre les pectoraux assez musclé de Karl, elle ses son cœur battre la charade à travers son chandail de coton. Karl met ses mains sur les côtes de Clara puis descends tout doucement jusqu'en bas pour lui prendre les fesses et les apposer sur le comptoir de la salle de bain. Il embrasse Clara dans le cou, ce qui laisse Clara se hisser contre le mur en regardant au ciel, Karl est passionné, déchaîné mais doux à la fois, tendre mais irrésistible. Il retire se chandail. Clara lui passe les doigts sur le dos, Clara retire son short et sa petite culotte et Karl la regarde dans le blanc des yeux en descendant pour lui faire un cunnilingus. Il passe sa langue un coup et regarde la réaction de Clara, elle se mord la lèvre en lui tenant l'arrière du cuir chevelu. Il repasse encore avec sa langue d'un coup bien plus langoureux et assuré.

Ensuite, il lui fait un cunnilingus et commence à faire ressortir de petit bruit aiguë de plaisir bien étouffés afin de ne pas éveiller les soupçons des employés et de Cassey (qui risque de s'en foutre de toute manière). Clara donne le signal à Karl pour effectuer une pénétration. À l'arrivée du gland de Karl, Clara est surprise, Karl entre tout doucement afin de ne pas lui faire mal ou de la blesser.

- Karl? Fit Cassey depuis l'autre porte

Karl est sur la toilette et il revient à ses esprits.

- Karl? Tu sors bientôt?
- Oui oui j'arrive! Je sors là. Dit-il en tirant la chasse d'eau.

Il sort et remarque que Clara n'est plus là.
- Où est Clara?
- Elle est partie chez elle, elle ne se sentait pas bien.

Karl part avec Cassey rejoindre la voiture et durant tout le trajet Karl regardais d'un regard vide le paysage se défiler dans un panorama défilant abstraitement à la course. Arrivé à la maison, ils ont, Cassey et lui, coupé la pizza et Karl a gardé des parts pour Clara et sa famille.

Karl termine son repas et sort porter les parts encore bien chaudes chez Clara. C'est sa mère qui ouvre.

- Bonjour est-ce que Clara est là?
- Elle est occupée. Je peux peut-être lui partager tes mots?
- J'ai été chercher de la pizza avec elle et ma sœur puis elle a dû quitter alors j'ai gardé des parts pour elle. Il en a assez pour-
- Merci Karl mais notre fille ne mange pas de pizza. L'interrompt-t-elle.
- Ah, pardonnez mon dérangement, je vais dans ce cas les garder. Passez une belle fin de soirée madame.

Elle lui ferme la porte au nez. Karl quitte.

- C'était qui? Fit Clara depuis la chambre dans son lit avec des tubes médicaux dans le nez.
- Un garçon ma chérie.
- Qu'est-ce qui est venue dire?
- Il venait nous porter de la malbouffe. Mais tu sais autant bien que moi que c'est gras, trop salé et que tu ne peux pas en manger.
- Maman tu aurais pu les prendre par politesse.
- Clara, tu en aurais mangé en cachette.
- Tu les jettes.
- Qui me dit que tu n'aurai pas fouillé les poubelles pour les manger?
- Maman c'est dégueulasse. Fit-elle en riant.
- De toute manière tu devras lui dire. Il a le droit de savoir Clara. Ce jeune est amoureux de toi, ça se voit.
- Karl est un bon ami. J'aimerais qu'il m'aime c'est sûr mais je suis sûr que ce n'est pas réciproque.
- En tout cas, tu devrais lui dire.

...

Karl entre chez lui, les pizzas aux mains dans un contenant réutilisable de plastique. Le regard vide, il reste dans l'entrée. Une larme coule sur sa joue alors qu'il fixe le plancher en retirant ses chaussures à l'aide de ses orteils et du talon. Il met les pizza au réfrigérateur. Ces pizza on une grande charge émotionnelle pour lui désormais. Karl part dans le cinéma maison écouter une série Netflix en mangeant du pop-corn et des bonbons. Sa sœur entre et le voit.

- Heille, tu pleures, qu'es-ce-qui se passe petit frère. Lui fit-elle en apposant sa main sur l'épaule et en prenant place à côté de lui.

Karl de récupérer son souffle mais il n'y arrive pas.

- Il me manque tellement. Jeff était notre leader, notre meilleur ami, celui qui pouvait nous ramener de la pizza et de la crème glacé si nous étions triste et là je vois cette pizza au frigo c'est comme s'il était toujours là avec nous et que même depuis là-haut il arrivait à nous donner de la pizza. Ça fait deux ans qu'il est porté disparu. On lui avait offert d'aller le reconduire chez lui mais... Mais. Ses parents ne l'ont jamais revu franchir le pas de la porte. 

Karl laisse les pizza tomber au sol et décide de se poser au sol, il explose en larme et la culpabilité lui monte au cœur. Il revoit tout les beaux moments passé avec son meilleur. Il revoit tous cela comme un diapositive qui lui passerait à l'esprit, une doux mélange éthylique qui nous laisserait dériver loin de la plage, une composition complexe d'ivresse toxique de culpabilité et de nostalgie. Un sérum qui gruge, qui épuise, émoi et qui fini par tuer. La tête de Karl est une constante tornade vagabonde infatigable, elle épuise et ébranle toute structure et fini par fatiguer les poutre qui tiennent l'équilibre, soudain tout s émet à balancer, comme une planche de jeu d'échec qui tiendrai sur quatre colonne et qu'on y retirait l'une d'entres-elles pour les laisser tomber au sol et faire rouler les pièces en vrombissant sur le parquet de bois.

Cette analogie est parfait pour illustrer le monde de Karl qui menace de s'effondrer à chaque instant où qu'il semble prêt à craquer et lorsqu'il craquent puis a craqué, il doit remettre les pièces en ordre, à leur place et ce cycle continue encore et encore. 

- Karl, il faudrait que tu passe davantage de temps avec Clara, ça te fais du bine je crois, tu la regarde avec des yeux pétillants et elle, elle m'a dit qu'elle te trouvait sympa. Fit sa grande sœur.

Grâce à cette soudaine intervention, Karl sourit et se relève. L'amour sur ses grands chevaux aura toujours raison du cœur des Hommes.

Rougir ou souffrirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant