Anaïs
Depuis ce moment-là, je n'ai fais que chercher des réponses. Chercher, chercher, chercher. Je tentais de me souvenir de tous ce qui s'est passé, mais rien ne me revenait. Comme je le savais déjà depuis bien longtemps, je n'ai aucun souvenirs d'avant mes huit ans. Au début, je me disais que c'était normal, mais là... ça ne va pas du tout.
Sans parler de ces gars, ce jour-là, chez moi... Et de ce qu'ils ont fais... Et de leur visage... Rien ne me revenait, à mon plus grand malheur.
En plus de ça, j'avais bien compris quelque chose : si je ne trouvais pas de réponse, des problèmes arriveront. Soit avec Sukuna, soit avec ces trois gars... qui reviendront. Je ne veux pas que qui que ce soit ait des problèmes, encore une fois, à cause de moi...
Je tentais de cacher ma peine et mon stress de tout ça, mais c'était bien difficile. Et je pense que certains s'en sont rendus compte : Sukuna et Satoru. Les deux que je ne voulais pas, bien évidemment.
Pour améliorer les choses, Sukuna, de jour en jour, me posait des questions ou me titillait. Pour les autres, il passait pour un pervers, un con, ou ce genre de chose, mais moi, je savais très bien le sous-entendu de ses questions ou de ces remarques : il veut une réponse et me faire stresser encore plus. Satoru, qui l'a remarqué, a fini par fermer le clapet à ce foutu fléau, mais ça n'arrangeait pas réellement les choses.
Bien sûr, Itadori n'est pas un idiot. Il a fini par comprendre, sans doute aussi avec des discussions qu'il a eu avec Sukuna lui-même.
Satoru, tous les jours, a fini par venir dans ma chambre pour tenter de comprendre un peu mieux, mais surtout, me faire remonter le moral, je pense. Je tentais de sourire, mais rien n'y changeait : tout ne faisait qu'empirer. Toujours. Tous le temps. Je revoyais les visages de mes parents, de leur assassins.
Un jour, j'ai fini par avoir des révélations. Plutôt, des souvenirs qui me sont revenus : ce qui s'est passé, quand j'ai été « possédé ». Tout est revenu dans la même journée. J'avais enfin tout compris. Encore fallait-il accepter la dure réalité...
Alors que tout était revenu, il s'est passé de quelque chose de bien surprenant... Le moment était arrivé.
Le lendemain... J'ai pris une grande respiration, après avoir passé une bonne journée de travail et d'entraînement. Je dois tout leur expliquer... Après tout, ils sont tous inquiets, pour moi, ou en tout cas, presque tous.
Par chance, ils sont tous réunis. Je souris, légèrement triste, et les rejoins.
- Ah ! Anaïs !!! , fait Itadori, me saluant, sans doute pour me remonter le moral.
Je les rejoins, d'un air assez grave, sans doute, pour qu'ils me regardent tous comme ça...
- Anaïs... ? , fait Nobara, inquiète.
Mes camarades de classe me regardent, de plus en plus inquiet, mais Gojo, lui, non. Il se doutait depuis longtemps, sans doute, qu'il allait y avoir un truc.
- Je... Je me rappelle de tout. Je sais tout. Je...
Je ferme les yeux, et tous le monde m'écoute attentivement. Si je leur dis, ça va me faire du bien, et en plus, je sais qu'ils seront en sécurité...
- Je... Quand j'étais en quatrième, je me faisais harcelée par ma classe. Mais c'est venu d'un seul coup. Plusieurs fois, j'ai vu des hommes parler aux gens de ma classe, et tous parler d'hommes qui leur disaient de ne pas venir me voir... Je... C'est pour ça que tout est arrivé... Et que j'ai souffert...
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Exorcistes (PAUSE)
FantasíaAnaïs a de très gros problèmes à son établissement : harcèlement. Ses parents, sans savoir toute la vérité, l'emmène au Japon, avec ses deux petites sœurs pour une raison inconnue. Alors que tout se passe bien, trois hommes arrivent et détruisent to...