Journal d'un voyage

Suite du chapitre 2

Jour 5. 13 avril :

Nous étions déjà le vendredi de la première semaine. Les deux jours précédents s'était passés tranquillement, nous étions allés nous balader dans les grandes forêts de la région et près des lacs. Nous étions passés dans certains villages alentours typique du pays. J'avais l'impression de rêver depuis le début de ce voyage, c'était parfait. Être là dans de si beau paysage avec les personnes qui compte le plus pour moi, ma famille, me donnait l'impression d'avoir mis notre quotidien sur pause et je n'arrêterai cela pour rien au monde. Je n'étais absolument pas déçus et, d'après ce que je voyais, ma famille non-plus.

Donc ce matin là alors que je descendais prendre mon petit-déjeuner, ma mère m'attendais de pied ferme en bas de l'escalier. Pourquoi ? Je n'avais rien fais de mal et je ne crois pas avoir oublier quelque choses ? J'avais un air dubitatif que ma mère n'aperçus que rapidement avant de me tirer jusqu'à la table où tout la famille attendais aussi paumé que moi.

- Bon maintenant qu'on est tous là je vais pouvoir vous expliquer ce que j'ai prévu pour aujourd'hui, dit-elle toujours autant déterminé.

Tous le monde autour de la table reprit son souffle. Je ne m'était même pas rendu compte que je l'avais retenu mais apparemment je n'était pas la seule.

- Donc tu nous as fait tout cela pour nous parler de la journée, demanda mon père. Pourquoi ? Habituellement on prévoit la journée au fur et à mesure, qu'est ce qui t'as fait changé d'avis.

- J'ai lu un prospectus chéri, il parle d'une balade en pleine campagne et dans les collines. J'ai trouvé ça super alors j'ai prévu à l'avance, répondit ma mère avec le ton plus doux qu'elle avait avec papa.

- Très bien donc allons nous préparer, et nous partons en vadrouille, déclama notre père.

Nous finîmes notre petit-déjeuner et nous partîmes nous préparer. Quand nous sortîmes, nos parents étaient déjà prêts et parler avec les parents de Amy, la petite fille qu'avaient rencontré mes deux jeunes frères. En discutant avec eux ma mère leur avait proposé de venir avec nous, ce qu'il avait accepter puisque qu'ils nous rejoignirent pour partir. Les garçons avaient l'air ravi de revoir Amy et elle aussi de son côté.

La matinée fût très agréable, le soleil avait été présent et la légère chaleur ne nous dérangeait pas plus que ça. Nous arrivâmes lentement sur une plaine vaste où nous décidâmes de nous arrêter pour manger. Ma mère avait tout prévu, jusqu'au repas, elle avait pris pour un régiment mais comme nous étions nombreux tout le monde mangea à sa faim et finalement il ne restait plus rien à la fin. Puis ma mère proposa aux volontaires enthousiastes et surtout pas trop fatigués, de l'accompagné dans une excursion un peu dangereuse. Ainsi nous nous divisâmes en deux groupes. Mon père mes deux jeunes frères, ma sœur et Amy et sa mère restèrent en bas pour se reposer et faire un sieste. Et mon frère et moi, nous suivîmes notre mère et le père d'Amy, James, qui lui expliquait le pays en anglais parfait. Nous commençâmes notre escalade tranquillement en suivant un sentier plutôt large bordé par des fleurs multicolore. La pente de la colline n'était pas très rude et nous prîmes peut de temps à quitter le premier sentier. Plus nous avancions dans la balade, plus la pente se faisait raide. Après une grosse heure nous arrivâmes enfin en haut de la plus petite colline. Le paysage s'étendait à perte de vue d'un coté on observait les collines plus hautes que celle où nous étions et de l'autre on pouvait presque apercevoir les falaises de la côte écossaise. Le temps était superbe mais des nuages menaçant arrivèrent dans le ciel bleu. Rapidement le soleil disparut derrière ceux-ci. Je savais, d'après ce que j'avais lu sur internet, que les nuages d'Écosse sont rapide et que le temps parfaitement beau pouvait changer instantanément en orage.

- Maman !, criai-je. Je pense qu'il ne va pas falloir traîner. Regarde le ciel, c'est plutôt menaçant, non ?

- Mais non, ne t'inquiète pas on a le temps pour redescendre. Et puis on est pas en sucre, me répondit-elle.

- On est peut-être pas en sucre mais vu la vitesse des nuages, on va être trempé arrivé en bas, me soutint mon frère.

- Très bien, d'après moi il n'y aucun problème. Mais puisque vous voulez absolument rentrer on redescend. Ça ne vous dérange pas James ?, demanda ma mère en anglais au père d'Amy.

- Non absolument pas, compris-je malgré la langue différente, si je suis ici et qu'il pleut ma femme va s'inquiéter. Vos enfants on raison, le temps change rapidement par ici.

- Parfait allons-y et attention où vous mettez les pieds ça peut être dangereux.

- Oui ! t'inquiète, répondîmes, mon frère et moi, à l'unisson.

Nous reprîmes la marche sur une nouvelle route qui, d'après ma mère, était plus rapide. Arrivé devant on compris pourquoi elle était plus rapide, sa pente était bien plus importante que la précédente, la rendant plus dangereuse encore. Nous arrivâmes au niveau d'un bosquet où d'un coté il y avait la colline et de l'autre un ravin assez profond. Nous descendîmes doucement pour éviter de glisser sur les pierres et de se prendre les pieds dans les racines. Cela faisait presque une heure que nous marchions lentement, quand les première gouttes de pluie tombèrent. Elle était froide et légère au début puis le vent s'ajouta rapidement et la pluie se fit battante. On n'entendait plus que la pluie frappant nos corps. On ne voyait plus au loin et quand ma mère cria quelque chose mais, à cette distance, je ne compris rien. Je continua prudemment sur le chemin, car je n'y voyais plus à 3 mètres. J'entendis la voie de mon frère pas trop loin de moi et je décidai de le rejoindre. Malheureusement mon pied glissa sur un rocher et je commençai à dévaler ce que je pensais être le ravin côté forêt. Je ne compris pas ce qui m'arrivais, j'entendis un cri, le mien, et je fut arrêté brutalement contre un tronc d'arbre. Puis plus rien.

Lorsque je me réveillai la pluie était encore battante, et j'étais assise sur un tas de feuille contre un arbre pas très éloigné du sentier. Je n'avais mal nul part, pourtant j'étais sûre de mettre au moins fait une bosse. Je passa ma main sous mes cheveux pour trouver une potentielle blessure, mais rien, comme si j'avais atterri sur un matelas. Je regarda l'heure qu'il était sur la montre que je portais. Il n'était pas tard, que quelques minutes étaient passés depuis que je l'avais regardé. C'était comme si ma chute et ma perte de connaissance n'avaient duré qu'une minute. Il fallait impérativement me relever et rejoindre le groupe avant qu'il ne s'inquiète. Malgré les intempéries je me rendis compte que je voyais mieux et plus loin et rapidement je me trouvais à la hauteur de mon frère. Nous marchâmes silencieusement pendant un certain temps quand je me rendis compte que nous étions presque revenu en bas. La pluie se fit plus fine au fur et à mesure du temps et je vis ma mère, nous attendant en-bas.