[DABIXOC] The blue bird

Chapitre 4

Kori se mit a caressé les cheveux de l'homme.

- Aimerais-tu revoir Rei et tout ce beau monde? Hormis Endeavor bien évidement.

- Je ne sais pas si je suis vraiment prêt. J'ai peur de comment ils vont réagir.

- Shoto et Rei viennent me voir demain, je peux demander à Natsuo et Fuyumi de venir aussi si tu veux?
Devant le regard remplis d'étoiles de la femme, il ne put résister.

- Dans ce cas, voudrais-tu voir mon monde?

- Resteras-tu à mes côtés?

- Oui.

- Dans ce cas, j'accepte. Non je ne te ferai pas de coup dans le dos, je ne compte pas t'utiliser pour avoir les autres. Tu sais à quel point j'aime comprendre tous les points de vue sur une situation.

- Ça me rassure, je t'enverrai l'adresse par message. D'ailleurs je préfère arriver après ma famille, pourras-tu m'envoyer un message quand ils seront là?

- Bien sûr mais ne te dégonfle pas devant la porte ! Rit la blonde.
Devant l'air fatiguée de celle qui faisait battre son cœur, la tristesse s'empara de lui.

- Je suis désolé.

- De quoi?

- Ton état, c'est de ma faute.

Elle posa sa main sous le menton de son ami et le fit relever la tête, le regardant droit dans les yeux.

- Ce n'est pas ta faute. C'est moi et seulement moi qui me suis mise dans cet état, tu n'as pas à t'en vouloir.

- Mais-

- Monsieur, le temps des visites arrivent à sa fin.

- Bien, repose-toi bien on se voit demain Kori. Dit-il en lui déposant un baiser sur le front.

- A demain.

Ils se sourirent et l'homme repartit.

[Kori]
Coucou Fuyumi, comment vas-tu?
Comme tu le sais je suis à l'hôpital (rien de grave!)
Ça te dirait de passer demain avec Natsuo?
(il y aura aussi Shoto et Rei)

[Fuyumi]
Koriiii !
Avec plaisir ! Je    te ramène aussi Natsuo !
Repose-toi   bien !!

Elle sourit, heureuse même si Shoto allait assez mal réagir de son point de vue mais elle ferait tout pour aider Dabi.

Elle s'endormit rapidement et fût réveiller par des infirmières accompagnées du petit-déjeuner.

- Ca à l'air délicieux !

- Ahah, vous êtes une des rares personnes à apprécier la nourriture d'hôpital !

- Oh, je m'y suis habituée avec le temps !

Elles rirent et les infirmières quittèrent la pièce.

Kori se leva pour se laver et enfila une tenue classique: un jogging et un t-shirt à manche longue.

Lorsqu'elle se rassit sur son lit, on toqua à la porte.

- Entrez !

Rapidement les Todoroki entrèrent.

- Vous êtes venus ensemble?

- Non, nous nous sommes croisés en bas.

- Comment vas-tu Kori?

- Bien, j'ai fait que dormir alors je suis en pleine forme !

Elle envoya discrètement un message à Dabi.

Il toqua à la porte et tout le monde se tut se demandant qui cela pouvait bien être.

- Entre !

Il entre et tous se stoppèrent, Shoto sous le choc tout comme Natsuo.

- Kori, depuis quand tu laisses un vilain entrer dans ta chambre d'hôpital? Demande Shoto. Maman !

- Laisse-la faire Shoto et regarde bien.

La blanche s'approcha doucement comme pour ne pas effrayer le garçon puis posa sa main sur sa joue, la caressant doucement.

Elle pleurait silencieusement.

- Toya.

Fuyumi porta ses mains à sa bouche sous la surprise, Natsuo et Shoto, eux, écarquillèrent les yeux.

Rei prit son enfant dans ses bras, étreinte à laquelle il répondit, pleurant dans le cou de sa mère.
Ils se séparèrent et Fuyumi se jeta dans les bras de son frère en pleurant et reniflant bruyamment.

- Toya! Toya!

Il sourit et caressa les cheveux de sa sœur.

- C'est- wow. Dit Natsuo avant de rejoindre le câlin.

- Tu n'y va pas Shoto?

- C'est à cause de lui que tu étais dans cet état?

- Je

- Réponds Kori!

Ils se séparèrent et regardèrent le bicolore et la blonde baissa la tête.

- Ce n'est pas de sa faute, j'ai été surprise, on a parlé et je me suis énervée, j'étais frustrée et en colère.

- Le plus important c'est que tu ailles bien, Kori. Dit Rei

- Shoto? Demande l'aîné des Todoroki.

- Quoi?

- Tu as bien grandi.

- Tu l'aurais vu si tu étais resté.

- Shoto. Regarde-moi s'il te plaît.

Il leva les yeux vers moi.

- Tu te rappelles l'histoire de l'oiseau bleu?

- Tu me l'as racontait dès que j'étais triste.

- Toya, peux-tu faire un de tes oiseaux, s'il te plaît?

Il ouvrit la fenêtre et se posta devant avant de créer un oiseau de flammes bleues.

- Garde toujours les yeux rivés vers le ciel car un jour tu y verras le plus bel oiseau bleu au monde, un oiseau aux flammes bleues.

Shoto regarda la femme choqué.

- Alors à chaque fois que je pleurais, tu-

- Je te racontais l'histoire que ton frère me racontait quand je pleurais.
Il regarda son frère puis lui fit finalement un câlin auquel son frère répondit avec plaisir.

- Maintenant petite cachotière, explique nous comment tu as retrouvé ce beau garçon. Demande Rei.

- C'est plutôt lui qui m'a retrouvé, ahah, il était dans le bar où je chante les soirs.

- Je vois, je vois.

- C'est pour ça que tu voulais qu'on vienne te voir !!

- Oui.

- Toya, bon retour. Dit Rei en essuyant les larmes de son fils.

- Ola! Il est déjà cette heure-là ! Désolée tout le monde, je n'ai pu prendre que ma matinée, j'avais une collègue qui n'avait pas cours elle a pu me remplacer mais là il faut que je files.

- Merci d'être venu, Fuyumi.

- De rien. Toya, j'espère qu'on se reverra, je suis heureuse d'avoir pu te voir.

- Moi aussi Fuyumi.

Elle fila en vitesse.

- Elle est institutrice. Expliqua Kori à Toya.

- Je comprends mieux.

- Moi aussi, il va falloir que je file, mes cours vont commencer dans une petite heure.

- Travail bien Natsuo.

- Toujours, ahah. Bon au risque de reprendre Fuyumi. Ravi de t'avoir revu Toya, il faudra qu'on refasse ça mais de préférence pas dans un hôpital !

Tous rirent et le jeune homme partit.

- Dis-moi Shoto, comme se passe les cours?

- Quand nous nous faisons pas attaquer très bien.

- Shoto les attaques vous ont permis de prendre une avance considérable sur les autres classes.

- Oui mais bon.

Voyant que Toya était gêné, la blonde changea de sujet.

- Comment va le petit Katsuki?

- Toujours aussi, explosif.
Tout le monde rit.

- Moi je crois qu'il m'aime bien! Repris la blonde.

- Normal tu lui a sauvé la vie !

- Ah bon?

- Oui, le petit avait été pris en otage par "Le gluant", aucun héro ne pouvait intervenir et le garçon déchaînait ses explosions. Kori est arrivée, a esquivé les attaques du monstres, elle a calmé Katsuki et a gelé le monstre et libéré le garçon permettant à All might de capturé le vilain en toute sécurité !

- Quelle héroïne. Sourit Toya.
Kori rit.

- D'ailleurs Kori, tu as accepté la demande de UA?

- J'hésite encore, je suis pas la plus douée avec les enfants.

- Kori, tu as toujours excellée avec les enfants. Dit Toya.

- Et tu excelles aussi dans ton domaine alors je ne vois pas ce qui te fait peur.

- Les lycéens n'aiment pas beaucoup la musique.

- Dit pas n'importe quoi Kori, tu seras pas n'importe qu'elle professeur de musique.

- Je crois que je vais accepter mais ça veut dire beaucoup de choses.

- Prends ton temps. Shoto je crois que c'est l'heure pour moi de retourner dans ma chambre.

- Oui, il ne faut pas abuser de tes permissions.  Je te raccompagnes.
Rei s'approcha de Toya et le prit dans ses bras.

- T'as intérêt à passer me voir de temps en temps que dis-je souvent !
Ils rirent.

- J'espère que cette fois tu resteras.
Ils partirent, laissant Toya et Kori seuls.

Le brun s'assis sur la chaise proche de Kori.

- Comment te sens-tu?

- Ça fait du bien de les revoir.

- Ils sont incroyables.

- Merci d'en avoir pris soin.

- C'est eux qui ont pris soin de moi.

- Tu as eu une proposition de UA?

- Oui comme professeur de musique.

- Tu devrais accepter, la musique c'est toi et les enfants, ils t'adorent autant que tu les adorent.

- Je sais bien mais ce n'est pas un lycée comme les autres, imagine je forme un lycée qui plus tard te blessera gravement, je-

- Kori. Tu ne dois pas prendre des décisions par rapport à moi.

- Je sais.

- Tu sors quand?

- En fin d'après-midi si j'ai bien compris.

- Je t'attendrais si tu veux.

- Je ne veux pas te déranger.

- Si je te le propose ! Je te tiens au courant par message, je dois y aller.

- D'accord à plus tard.

Il déposa un baiser sur le front de la blonde avant de sortir et rejoindre le bar clandestin qui servait de couverture pour leur QG.