La mystérieuse disparition

Chapitre 3: Tewkesbury

Nous étions en train de marcher assez rapidement dans l'herbe pour retrouver notre chemin.

"Vous avez gâché la phase 3 de mon plan"-dit je

"La phase quoi ? Qui êtes vous ?"

Je ne lui répondis pas. Il ne dois pas savoir quel es mon nom de famille et en passant, ni mon prénom.

"Nous avons frôlé la mort, dites moi votre nom"

"Clémence Holmes"

Ça y est, j'ai pas pu résister. Heu comment ça ? Si j'ai résister mais je me devais de lui dire n'est ce pas ?

"Holmes ? Comme Sherlock ?"

"J'agis incognito, donc plus un mot"

"Vous travaillez pour lui ?"-me demande t'il

"Je le fuis"

"D'où le déguisement..."

Je l'arrête immédiatement:

"D'où la nécessité de votre silence"

Il remis sa veste correctement.

"Alors ?"-je lui dit

"Pardon ?"

"Merci ? Vous êtes censé me remercier !"

"Pour quoi ?"

C'est pas vrai, il me prend vraiment pour une imbécile.
Je continua mon chemin.

"On devra bientôt dormir"-fît je

"Et manger"

"Nous n'avons rien à manger"

"Bien sûr que si. Arctium lappa, connue sous le nom de bardane. Très bon. Et voici du trifolium. Des trèfles. Je le savais ! Des champignons ! Agaricus lanipes, La princesse. Délicieux"

Il me tendit les champignons puis me dit:

"Si vous pouvez faire un feu, je peux cuisiner."

"D'accord"

Je part chercher des brindilles par terre en souriant. Il n'est pas si bête finalement...

"Je ne suis pas complètement idiot"

Je me retourna et je lui sourit.

PENDANT LA NUIT:

Nous étions devant le feu, nous mangions les champignons. C'était pas si mal..
Je sentait Tewkesbury me regarder à vrai dire.
Je lui dit:

"J'ai réfléchi. Vous devriez vous déguiser. Pourquoi pas les cheveux ?"

"Ils ne m'ont jamais plu"

Je pris un espèce de couteau et je chercha une pierre pour l'aiguiser.

"Au couteau, évidement"-dit il

Je commence à aiguiser le couteau lorsque Tewkesbury me fit:

"Qui vous a appris à aiguiser ?"

Je regarda le couteau puis je lui répondît:

"Ma mère"

"Elle est très différente de la mienne"

"Qui vous a appris les plantes ?"

"Mon père"-me répondît il

"Je n'ai pas vraiment connu mon père"

"Le mien est mort aussi"

Nous nous regardons et nous disons tout les deux désolé en même temps puis nous éclatons de rire.
Je commençais à couper ses cheveux lorsqu'il me demanda:

"Pourquoi avoir fugué ?"

"Je ne voulais pas aller au pensionnat de Mme Harrison, et vous ?"

Il ria un peu.

"Eh bien, une branche s'est cassée pendant ma cueillette. Elle m'aurait écrasé mais je l'ai évitée, et j'ai réalisé que..."

"Quoi ?"

"Vous allez rire"

"Absolument pas"-dit je en lui souriant

"Toute ma vie a défilé. J'allais devenir membre de la Chambre des Lords, j'avais des idées pour faire évoluer notre domaine. Mais ma famille voulait que je rejoigne l'armée et que je voyage, comme mon oncle. Et j'ai eu peur de détester chaque instant du reste de ma vie"

Lorsqu'il m'en parle, il a l'air touché. Je suis peinée pour lui.

"Pourquoi aurais-je ri ?"

"C'est lamentable, non ?"

"Non, ça n'est pas lamentable croyez moi"

Nous nous regardons dans les yeux pendant un petit instant. Je baissa les yeux.

"Pourquoi voulait-on vous envoyez au pensionnat ?"

Je veux lui raconter mais, je ne veux pas vraiment en parler alors j'évita la question.

"Il faudra faire vite, demain. L'homme au chapeau sera sur vos traces..."

"Où allez-vous ? Je vais à..."

"Londres"

"Eh bien, restons ensemble, si vous voulez"-me dit il

Cela ne me dérangeais pas mais, je ne sais pas pourquoi j'ai répondu:

"Non. Nous nous séparerons à Londres. Compris ?"

"Tout a fait. Parfaitement"

Je continua à lui couper les cheveux. Pourquoi je n'arrivais pas à lui dire oui ?

"Devez-vous y aller si fort ?"

"Oui"