Chapitre 10: bats toi

502 12 0
                                    


Non...non c'est pas possible...Twekesbury était à terre, sûrement mort...NON !
Sa grand-mère était prête à me tirer dessus aussi. Je m'approche d'elle.

"C'est fait"-me dit elle

Je lui prit son fusil.

"Tewkesbury ! Reveillez-vous, allez ! Non..."

Je le prit dans mes bras par terre, je lui prit la main et je pleura toute les larmes de mon corps. Comment...
Il me serra la main...comment...non comment il...
Il se...réveilla ?

"Attention"-je lui dit en l'aidant à se relever

"Je ne suis pas complètement idiot"-me dit il

Il me montra l'armure qu'il avait placé sur son torse juste avant pour éviter la balle. Il replaça les cheveux derrière les oreilles.

"Vous êtes faites pour vous battre"

Nos fronts se collèrent. Puis je le repris dans les bras. Nous nous relevons ensuite.

"Votre temps est écoulé"-dit il à sa grand mère

Quelques heures plus tard, me voilà dans les rues de Londres blindée de monde.
Je vis Twekesbury et sa mère au loin. Il me regarda et je lui sourit, il me sourit aussi.
Je m'approche d'eux. Ils étaient derrières une grille.

"Félicitations. Vous êtes magnifique dans cette tenue Twekesbury"-dit je en riant "non, ça vous va bien"

"Le vite est dans une heure. C'est toute une affaire"-me dit il

"Je ne dois pas m'incliner, maintenant, si ?"

"Vous le deviez aussi avant. Vous avez choisi de ne pas le faire. Alors, êtes-vous en sécurité ? Êtes-vous à l'aise ? Vous ne logez plus dans cet affreux gîte, si ?"

"Non,  j'ai utilisé la récompense..."

"Dont vous ne vouliez pas"

"...pour un nouvel endroit"

"Mère dit que vous aurez toujours votre place avec nous"-dit il

"Visiblement, elle me connaît mal"-je ria

"Et si je vous demandais de rester ?"

Je lui sourit. Il est mignon comme même mais:

"Vous savez, j'aimerai énormément rester mais...mère m'attend et j'ai mes frères aussi. Donc je dois refuser..."

Twekesbury était vraiment triste. Je lui pris la main.

"Comment vais-je...quand vous reverrai-je ?"-me demande t'il

"Vous me reverrez, Vicomte Tewkesbury, Marquis de Basilwether"

Il embrassa ma main. Je caressa sa joue et lui dit:

"Vous allez me manquer"

"Vous aussi, Clémence"-dit il

Je m'en alla triste mais à la fois heureuse.
Je passa devant un marchand de journaux. J'en pris un. Je le regarda en espérant tomber sur un message de ma mère. Oui ! Mère m'a envoyé un télégramme !

"Vous me prêtez un crayon ?"-je demande au vendeur

Je déchiffra le message. Un message à chiffre. Les chiffes deviennent des lettres, ce qui forme...
"Académie Royale, 17h, Mère" un rendez vous !
Eh bien, c'est surprenant. Immédiatement, je pense trois choses. Mère aurait signé "chrysanthème", l'Académie royale est une institution qui n'a jamais inclus les femmes. Mère n'aurait pas suggéré cet endroit. Enfin, j'en ai peut-être trop dit en lisant le journal devant mon frère. C'est l'œuvre de Sherlock Holmes. Mais les faits ne diminuent pas l'espoir !

"Cinq livres pour échanger nos habits"

J'arrive au lieu de rendez-vous. Je tombe directement sur Dash.
Je retourna directement à mon gîte. Ont me préviens que j'ai de la visite.
J'ouvris la porte de ma chambre et je vis...Mère.

"C'est une belle chambre. J'aime les décorations. Je ne peux pas rester. On pourrait nous espionner. Comment l'as-tu trouvée ?"-me dit elle en pointant Dash

"Sherlock"

"Je croyais que tu l'avais oubliée. Tu ne t'en séparais jamais, petite. Tu la traînais..."

"Sherlock me l'a dit"

"La reine Victoria..."

"Sherlock a dit ça aussi"

"C'est bine que vous vous entendiez. Je suis désolée. Vraiment. Je voulais te dire où j'allais, mais c'était dangereux"

"Êtes-vous en danger ?"

"Je ne suis pas partie parce que je ne t'aimais pas. Je l'ai fait pour que tu n'aies pas à grandir dans ce monde. Je devais me battre. Il faut faire du bruit pour être entendue. C'est drôle. Je pensais...que je changeais le monde. La loi de réforme, était-ce vraiment toi ? Quelle femme tu es devenue"

Je couru dans ses bras. Elle me fit un bisou sur le front et me prit le visage.

"Merci pour les iris. Si tu as besoin de moi, je garderai les yeux ouverts"

"Vous devez y aller"

"Oui mais, restons un peu comme ça"



Alors, comment conclure ? Mon nom est Clémence. Un Holmes doit suivre sa propre voie. Mes frères l'ont fait, ma mère aussi, et c'est mon tour. Mais être seule ne signifie pas être abandonnée. Ce n'est pas ce que Mère voulait. Elle voulait que je trouve ma liberté, mon avenir, mon but. Je suis détective, déchiffreuse et chercheuse d'âmes perdues. Ma vie m'appartient. Et l'avenir dépend de nous !

La mystérieuse disparition Où les histoires vivent. Découvrez maintenant