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treize heure cinquante-trois :

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treize heure cinquante-trois :

Aujourd'hui est une journée très difficile pour moi.

J'appréhende beaucoup...

Oui, vous vous souvenez ? Aujourd'hui sont les funérailles de Monsieur Julios.

Depuis sa mort, Ethan n'est plus sorti. Nous ne sommes plus allés à l'école depuis cette tragédie, car nous n'avions pas de remplaçant. J'allais souvent rendre visite à Ethan, et il n'allait vraiment pas bien, je ne le reconnaissais plus. En même temps, c'est normal. J'imagine que si je n'aurais pas pris la fuite... on n'en serait sûrement pas là.

Imaginez si Ethan l'apprenait.

Apprenait que c'est moi la garce qui ai tué son père, et la même qui suis venue le revoir comme si de rien n'était, celle qui est même venue aux funérailles. Il m'aurait sûrement tué de ses propres mains, et je l'aurais laissé faire.

Je culpabilise comme j'ai jamais culpabilisé..

~~

Il est 14h05.

Je me retrouve à l'endroit prévu, j'ai bien évidemment 5 minutes de retard.

Je n'arrive même plus à me regarder dans un miroir.

Un homme vêtu de noir de la tête aux pieds m'escorte jusqu'à la salle où j'y découvre un grand nombre de personne.

Je suis très anxieuse, et s'ils l'apprenaient tous en même temps? Je passerai pour une tueuse débile et sans coeur...

J'aperçois de loin Ethan et Kassy, ​​ils ont l'air proche ces deux-là. En même temps, c'est vrai que quand tu perds un proche cher, la seule chose que tu souhaites c'est d'être bien entouré.

Je calcule la distance que je dois faire pour arriver au niveau d'Ethan. Je prends un grand souffle et me mets à marcher vers eux, je dois passer devant des centaines de yeux inconnus, ce qui me stresse encore plus. J'ai l'impression de ne plus savoir marcher tout d'un coup.

Kassy : T'es enfin là! J'ai vraiment cru que tu ne viendrais pas.

Kassy se précipite pour me prendre dans ses bras, je dépose un doux bisou sur sa joue droite.

Aby : On parle quand même de funéraille d'un professeur et du père d'un ami. Et puis je n'ai pas vraiment eu l'occasion de me montrer sympa avec lui et je doute fortement qu'il ai un fond méchant.

Après l'entente de ces phrases, Ethan fixa le plafond. Je connais cette technique.. C'est pour éviter de laisser couler des larmes retenues depuis bien trop longtemps.

Ethan : Tu n'imagines pas, il était doux comme un marshmallow..

Je vis la tristesse dans ses yeux, je sais ce qu'il traverse, je l'ai aussi vécu. Mais que veux-tu, c'est ce qu'on appelle la « vie ».

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⏰ Dernière mise à jour : Feb 10 ⏰

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