Il devait être dans les six ou sept heures lorsqu’une quantité de rayon de soleil plongea inévitablement dans la chambre de Constantin. Ce dernier avait été obligé de garder sa fenêtre ouverte. Hier soir, la chaleur était carrément insupportable. La pluie que les nuages avaient libéré n’avait pas apporté un quelconque soulagement. Au contraire, cette dernière, dans sa méchanceté, avait renforcé la chaleur. Constantin en mourait. Donc il avait été vraiment obligé de garder sa fenêtre grandement ouverte. Pendant toute la nuit. Dans l’espoir de bénéficier d’un de ces vents qui soufflent avec fraîcheur. Malgré cela, la situation n’avait pas vraiment changé. La chaleur toujours présente, Constantin avait fini par s’endormir.
C’était donc le soleil matinal qui l’avait réveillé. Le rayon donnait pratiquement sur les paupières du jeune homme. Constantin les rouvrit alors puis les referma aussitôt. Ensuite, il se tourna sur le lit. Il avait envie de dormir encore et encore. Toute la journée, s’il était possible. Flemme de se lever et d’en passer une bonne. Comme s’il était carrément fatigué de la vie et de sa vie en particulier. Constantin comprit alors qu’il faisait jour. Il n’y avait point de soleil la nuit. De ce fait, il garda sa conscience éveillée.
Constantin ne dormait plus, ses yeux étaient pourtant fermés. Il était donc réveillé. Depuis le temps où les rayons du soleil avaient pénétré dans sa chambre. Mais son lit, étant beaucoup trop bon, il ne voulait pas déjà l’abandonner. Il pourrait y passer toute sa vie s’il le pouvait. Le jeune homme se sentait tellement fatigué ! À croire qu’il avait taffé pendant des heures et des jours. Son corps réclamait du repos, son esprit voulait un environnement sain. Malgré cela, Constantin ne pouvait prendre du repos. Il avait trop de trucs à faire. Et le trop de trucs en question n’était pas vraiment trop de trucs.
Un bruit assez fort retentit soudainement dans la chambre. Constantin fut alors bien obligé de se lever. C’était son portable, ou plutôt l’alarme de ce dernier. Il se trouvait tout près du lit, sur la table de nuit. Alors le jeune homme s’empara du téléphone et arrêta le son. Lorsque ses yeux s’attardèrent sur l’écran, il sursauta. Huit heures !! C’était impossible. Carrément. Il ne pouvait pas être déjà huit heures. Constantin vérifia encore une fois. Il était bel et bien huit heures. Au surplus, l’alarme qui venait de sonner ; elle était à sa quatrième visite. Et pourtant, le pauvre homme n’avait rien entendu. Non, il n’était pas sourd.
La vitesse à laquelle Constantin sauta du lit pourrait montrer qu’il n’était pas sourd. Ou pas. Mais l’on aurait dit que les draps et les oreillers qui le chérissaient tout à l’heure ne pouvaient plus le supporter. Pourquoi toute ces acrobaties ? Tout simplement parce qu’en ce jour, à sept heures, le mec devait avoir un entretien d’embauche. Et voilà qu’à présent, son horloge indiquait huit heures. Huit heures trois exactement.