Lettre n°240

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Caelum, mon Caelum.

Comment peut-on penser tomber dans l'oubli après tout cela. Comment ose-t-on demander à quelqu'un que l'on fait souffrir de nous oublier. Chaque lettre l'une après l'autre cause ma perte. Jour après jour, ma peau brûle, mon cœur saigne, mes yeux se liquéfient, mon sourire s'affaisse, mes poumons coulent. Mon corps entier se noie dans le noir et l'enfer. Mes yeux se noyaient dans les tiens, mon sourire s'étendait face au tien, mes mains se réchauffait entourés des tiennes, mon cœur battait pour le tien. Je respirais pour toi. Tout ça n'est devenu qu'un automatisme sans toi. Plus j'y pense moins je respire alors je laisse faire les habitudes.

Inspire, Expire, Inspire, Expire

Si tu n'es pas là tout ça ne rime à rien mais je le fais pour ma famille et pour la tienne. Tomber dans l'oubli pour toi n'est qu'une peur superficielle, tu n'en as pas réellement peur, tu le sais, tomber dans l'oubli ne sera jamais ton cas.

Comment veux-tu que j'oublie la personne qui m'a montré la plus belle joie mais m'a infligé la plus horrible peine.
Comment puis-je oublier la personne qui m'a ouvert le paradis et l'enfer.
Comment puis-je oublier la personne qui m'a appris l'amour et la haine.

La haine mélangée à l'amour. L'amour mélangé à la haine.
Que puis-je encore ressentir pour toi Caelum ?
Et comment puis-je appeler ça ?  

Without youOù les histoires vivent. Découvrez maintenant