尺ê√乇尺工乇Des touches de piano écrasées sous des doigts pâles, une silhouette enfantine assise face à l'instrument, jouant pour un public invisible.
Il se tenait dans ce grand auditorium. Face à des gradin absents. Remplacés pas le ciel. Ils flottaient dans les airs.
La mélodie lui parvint peu à peu. Si doucement, si calmement, si mélancolique, semblant porter le poids de dizaines de regrets avec elle.
Avait t'il déjà était si détendue ? Son esprit vidé des habituels pensées qui le torturaient.
Shinji le regardait jouer, n'osant couper la frénésie dans laquelle Kaworu était entré, assemblant chaque notes pour jouer la musique qu'il semblait affectionner.
Puis sans vraiment se contrôler, ni lui ni ses actions, le brun s'approcha sereinement. Pour finir par s'assoir dans le plus grand des calmes sur le banc boisé qui soutenait un autre grand instrument à corde.
D'une poigne frêle, il saisi le violoncelle et commença à lentement faire glisser l'archet en crin sur ces cordes tendus, dos à son compagnon qui n'avait même pas semblé remarquer sa présence.
S'accordant à lui, aussi parfaitement qu'une pièce de puzzle,
Ils jouèrent pour les montagnes de nuages durant un temps indéfini. Qui pourrait s'apparenter à une seconde et l'infini à la fois. Qu'est ce que ça importait ? Tant qu'il se sentait bien, et ils se sentaient bien. La brise fraiche qui faisait virevolter leurs mèches tandis qu'ils accéléraient leurs mouvements, tout cela participait à nourrir le concert improvisé qu'il s'était silencieusement entendu à jouer.
" - Tu es quelqu'un qui ne doit pas mourir, Shinji. Affirma une voix clair prés de lui.
Pas une voix, cette voix.
Le garçon en question tourna doucement le visage pour détailler les traits de celui qui sans qu'il ne s'en aperçoive avait pivoté pour se positionner face à lui.
- Tu me l'avait déjà dit, Kaworu. Glissa t'il, tout aussi calmement, en reposant son instrument contre le piano.
La mélodie qu'ils s'étaient attelés à jouer n'avait pas cessé, malgré leur interruption, elle continua à emplir leurs tympans des agréables réverbérations de multiples cordes. Le brun n'osa pas se relever à la hauteur de celui qui le surplombait. C'était agréable d'être observé pas ses iris aussi rouge que des roses fleurissante.
- Pourquoi sommes nous là Shinji ? Interrogea le gris sans une once de reproches dans la voix.
- Je ne sais pas.
Shinji détourna le regard pour s'echapper de celui du garçon et observer les alentours.
Ils flottaient au milieu d'un ciel dégagée et le sol qui les soutenaient semblait être une étendu eau dans laquelle leurs pied refusait de se noyer. Laissant seulement de courtes ondulations à chaque passage.
- Tu ne sais pas grand chose. Ironisa l'albinos en lâchant un rictus qu'on pourrait qualifier de divin.
Un long frisson parcouru Shinji et il eu une soudaine envie de pleurer à l'écoute du rire de son ami. Il voulu étreindre Kaworu, pour l'étouffer, le forcer à rire encore et encore rien que pour lui, pour ne plus jamais le lâcher. Il souhaitait ne jamais se rappeler que cette scène n'était que le fruit de son imagination.
- Si. Shinji laissa quelques instants défiler avant d'ajouter en rougissant. Je sais que je veux rester ici.
- Je ne m'y opposerait pas, puis je n'ai pas vraiment le choix.
- On a toujours le choix. Coupa le brun en serrant les poings autour du siège.
Oui. Toujours. Il avait le choix de partir ou de rester,
de se taire ou de parler,
de le tuer ou de le laisser se faire tuer.
Alors maintenant il voulait capter chaque paroles qui lui serait offerte de la bouche gracieuse de Kaworu. Chaque instant qu'il réussirait à imaginer près de lui.
Aucune réponse ne lui fut apporté alors il reprit en relevant la tête.
- Ce n'est qu'un rêve, pas vraie ?
Il faillit lâcher un sanglot en affichant cette réalité à haute voix. Puis, dans une douceur déconcertante, la main pâle de gris vint se posé contre la joue rougis de Shinji. Si déconcertante qu'il manque de tomber.
- Ca n'a pas d'importance. Susurra Kaworu en se penchant vers son oreille.
A nouveau tout son corps vibra comme une corde de piano qu'il aurait pressé. Le souffle chaud de Kaworu contre son cou le fit tressaillir tandis qu'il s'exclamait :
- Kaworu je... je ne voulais pas le faire, pourquoi tu m'y à forcé, pourquoi toi aussi. Déblatéra l'humain en nichant son visage contre la chemise blanche de l'ange, s'enivrant du parfum du garçon et tentant de forcer son cerveau à ne jamais oublier cette sensation.
- Tu m'a rendu libre Shinji.
Le gris ne laissa transparaitre aucune nouvelle émotion, si ce n'est cet air bien trop doux pour que Shinji soit vraiment sure qu'il lui était destiné.
- Je. . .J'ai fais ça parce que tu me l'avait demander, pour te prouver que tu comptait pour moi. Je veux respecter ton choix ! Mais-
Ses poing était à présent accrochés aux pans du vêtement comme pour s'empêcher de se noyer. Pourquoi se justifiait il ?
Car il se sentait coupable du plus abjecte des crimes.
A nouveau les douces mains de Kaworu relevèrent son visage désespéré pour le positionner face à lui. Bien trop près.
- Je sais Shinji. Glissa t'il contre ses lèvres.
Le banc avait disparue, Le brun n'était soutenue que grâce au mains du garçon autour de son visage et des siennes accrochés à son haut. L'étrange gravité ne faisait plus action sur lui et il pourrait tomber si l'un lâchait l'autre.
- Kaworu, ne me lâche pas, je t'en supplie.
Si il ne pouvait plus que souhaiter une chose de sa désastreuse existence c'était ceci.
Un sourire encore bien trop pur se dessina sur le visage blanchâtre du cinquième enfant et il s'approcha un peut plus pour frôler ses lèvres.
- Adieu mon cher Shinji. Chuchota le grisé en décollant ses doigts pâles des joues humides du troisième enfant.
- Non, non, non NON, KAWORU !
Sa chute libre aspira ses hurlements tandis que l'image de son amant se floutait à mesure qu'il s'éloignait. Ses mains tentèrent d'attraper sa silhouette toujours perché dans les airs qui le regardait descendre vers la terre ferme. Sa silhouette fut bientôt indissociable du ciel azur.
La sueur humidifiait son front ainsi que ses draps sales. Son sommeil se stoppa en un sursaut accompagné d'un cri étouffé dans sa respiration haletante.
Un rêve. Un simple rêve. Bien trop réaliste.
Bien trop douloureux.
Ce fut la voix terne de Misato qui le sortie du flot de pensées qui l'embrouillait. Ils devaient s'en aller vers le QG de la Nerve. Tout laisser a l'abandon. De toute façon, plus rien ne le retenait.
尺ê√乇尺工乇
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Veridis Quo ¦ ˢʰᶤᶰʲᶤ ˣ ᴷᵃʷᵒʳᵘ
Fanfic« Il s'appelait Kaworu Nagisa, il voulait mourir de sa main, alors il l'avait tué. En apparence, c'était aussi simple que ça. » Veridis Quo - Daft Punk Shinji x Kaworu 𝐂𝐑𝐄𝐃𝐈𝐓𝐒 : Les personnages ainsi que l'univers appartiennent tous à l'auteu...