Plaisir charnel

4.4K 39 3
                                    


En rentrant chez moi, je suis terriblement excitée, je dois me ressaisir. Mon esprit part dans tous les sens mais faut que je me concentre sur ma plaidoirie, et les arguments que je vais utiliser.

Alors, je quitte ma chemise, me dirige vers la salle de bain et me fait couler un bain moussant pour me prélasser.

Je me demande si elle va avoir le cran de venir, je pense qu'elle est assez rebelle pour débarquer mais je reste assez septique tous de même. Alors je me prépare, et si elle ne vient pas, j'irais dans un bar que je connais pour finir la soirée.

Je coiffe soigneusement mes boucles noires, qui retombe sur mes épaules, ils commencent à être assez long, je vais finir par les couper.

J'enfile un ensemble de sous-vêtements noir en dentelle, assez classique, mais qui fait tout son charme. Je me maquille pour intensifier mon regard, avec un mascara prédominant, et je m'applique à mettre mon rouge à lèvre rouge le plus intense, je ressemble à une vraie femme fatale, comme décrit dans les romans d'action.

J'enfile une petite robe noire sans manche, avec la fermeture à l'arrière, j'aime cette forme, car elle épouse les courbes de mon corps parfaitement, un petit décolleté en col rond pour ne pas trop en montrer.

Je me dirige vers mon dressing pour m'attraper un pair de talons aiguilles vernis, des Louboutin classique avec le bout légèrement pointu. Je mets un fond de musique classique, me sert un verre de vin, et ouvre mes dossiers en attendant de savoir si elle viendra.

Je prends le temps d'éplucher les résumés de l'audience que je viens de recevoir par mail, et remarque une anomalie dans sa plaidoirie, il faut que je cherche plus de ce côté-là.

Cela sonne à ma porte, je me lève surprise, comme si ce n'étais pas moi qui l'avais invitée. Je me dirige vers la porte, baisse la poignée et la vois apparaitre dans l'embrassure de la porte.

Elle est toujours coiffée avec son chignon serré mais sans ses lunettes, elle a un long manteau noir qui descend en dessous de ses genoux, pour laisser apparaitre une paire d'escarpins rouge.

Elle semble stressée, elle rentre dans le loft d'un coup, et ce jette sur mes lèvres, je m'empresse de la réceptionner, pendant que je claque avec fracas la porte. Elle se détache de moi, je vois une lumière apparaitre dans ses yeux, elle ouvre son long manteau, pour dévoiler une petite tenue de policière sexy, très sexy.

Je n'aurais jamais pensé que sous ses airs de petite fille sage, elle pouvait faire ça. Je détaille son corps, la courbe de sa hanche, la petite chemise entre ouverte, avec un short bleu, une ceinture avec accrocher une petite paire de menotte.

Elle sort de la poche du manteau une petite casquette de police qu'elle dépose sur le haut de sa tête, cela lui donne un air autoritaire avec son chignon.

Je m'approche d'elle pour l'embrasser de nouveau, j'aime le jeu qu'elle vient d'initier. Mes mains font tomber au sol son manteau.

Elle accepte un baiser puis me repousse jusqu'à me plaquer sur mon lit quelques mètre derrière. Je n'ai pas l'habitude de me laisser faire, fille ou garçon je mène la danse. Mais là elle m'intrigue, elle m'excite, et cela me plait.

Elle enjambe mon corps, m'embrasse en me maintenant sur le lit. Elle attrape la paire de menotte de sa ceinture et vient avec lenteur attacher mon poignet au barreau de mon lit.

Je ne comprends pas ce qui arrive, ni pourquoi à ce moment-là je me laisse tous simplement attacher à mon lit par cette inconnue. Cette magnifique et désirable inconnue.

Elle commence alors à s'autoriser à me toucher, à m'embrasser, à vouloir de déshabiller, je ne pensais pas que la soirée irait si vite, mais j'avoue apprécier énormément l'idée de ne pas parler.

Les amantes du tribunal Où les histoires vivent. Découvrez maintenant