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Elle n'avait même pas pu lui dire ce dont elle voulait lui parler.

Cet homme était étrange ce disait-elle, il n'avait donc pas un peu d'altruisme en lui ? Même avoir un seul repas diurne pour elle et ses frère , s'était un réel challenge pour eux.

Lui qui était opulent il pouvait même acheter dix maisons luxueuses sans que son compte bancaire en souffre. Nous savons tous comment fonctionne les gouvernements des pays d'Afrique. Ministre un jour et milliardaire le lendemain.

Elle devait se faire à l'idée qu'il ne l'ai épargneraient guère. Elle se maudissait d'avoir eu un père aussi odieux et répugnant comment pouvait-on délaissé ses propres enfants ? Décidément,cette homme était méchant et d'une méchanceté sans nom.

Arrivée chez elle,khadija n'osait pas faire part de son rencontre avec ce sombre ministre qui depuis ici, elle ignorerait le nom.

-je viens de trouver un emploi de chez un ami-dit son frère en avalant la dernière cuillère de sa soupe au légumes.

- Ah ! Merci mon Dieu merci beaucoup - fit elle en joignant ses mains en guise de remerciement - c'est quel genre de travail ?

- dans un entrepôt à la ville- dit-il en s'asseyant à même le sol

-Maintenant on mangera une soupe à la viande ? Criait soudain la benjamine de la famille excitée comme une puce.

Asma hocha la tête positivement

Contents, ils se prirent dans les bras.Ils mangèrent gaiement ce repas ce qui n'était le cas depuis longtemps.

•••

Deux heures , deux maudites heures qu'il attendait impatiemment son détective privé pour qu'il lui renseigne sur les déplacements de ce meurtrier.

Hier, il avait entendu au journaux que l'homme qu'il cherchait depuis bien dix neuf ans était bien dans ce foutu pays pendant tout ce temps il était sous son nez. Quel incompétent se maugréait t'il intérieurement.

Il fulminait des insultes les plus barbares les uns que les autres, la porte qui s'ouvrît brusquement le fit revenir à lui.

- Vous êtes fou de rentrer dans mon bureau sans frapper ? Sénevé t'il en s'approchant du détective et le colla violemment au mur.

-Oh calme toi vieux c'est moi Cheikh- dit-il difficilement

La pièce était mal éclairé, en effet il avait éteint toutes les lumières et distingué son visage qui était à contre- jour . Il le relâchait regrettant aussitôt son geste.

-désolé - s'excusait le ministre difficilement

Il recula de lui sans le quitté des yeux

- alors? S'impatientait il

- tu ne me propose rien ? Je viens de parcourir le pays pour toi

Décidément, son comportement de l'homme des « « cavernes » »comme le surnommé son jumeau. Il réprima un violent animosité dont lui seul en avait le secret.

Les mâchoires contractées au maximum, il incita son détective à parlé d'un regard méprisant. Il ne lui en voulait pas loin de là mais il en voulait à cette homme, le meurtrier de sa famille.

-il est dans les quartiers huppés de Dakar tient - lui révèle t'il en lui tendant un classeur- tu trouveras tous ce que tu voudra savoir sur lui même ses moindres mouvements -expliqua son détective

Il le remerciait d'un simple hochement de tête.

Amade Saliou Hanne, Fatoumatou Binetou Hanne, Mame Abdoulaye Hanne et enfin Asma khadija Hanne . Il ne manquait que le père qui pour l'instant était sa préoccupation pour que le compte puisse être exacte: il m'a enlevé les cinq personnes que j'aimais le plus dans ce monde et maintenant c'est à mon tour de le détruire lui et sa famille - songeait t'il intérieurement se sentant déjà victorieux -

Enfin le jeu peut bien commencer. un jeu qu'il compte bien gagner.

Le Premier ministre Où les histoires vivent. Découvrez maintenant