My Little Secret

2 | THE OUTCASTS

Nous partons ensuite à Central Park ; Juliet part jouer au toboggan, puis ensuite me demande de la pousser à la balançoire avant d'aller faire des châteaux de sable dans le bac à sable. Pendant qu'elle joue, je m'assieds sur un banc juste derrière le bac à sable, puis la regarde sans jamais la quitter des yeux. J'ai tellement peur que quelque chose lui arrive, qu'elle se fasse kidnapper, ou pire encore. Elle est tout ce qu'il me reste, toute ma vie, je ne peux pas la perdre. Nous restons finalement une petite heure, avant de partir faire une petite course au magasin.

En passant dans les rayons, je vois un livre intitulé « The Outcasts » écrit par, devinez qui, nul autre que Jughead. Je ne savais pas qu'il avait sorti un nouveau livre... Je laisse échapper un petit soupir, tandis que Juliet me regarde, sachant absolument ce à quoi, ou plutôt à qui, je pense.

- Tu devrais l'acheter ! me dit-elle rapidement en prenant l'un des livres. Je suis sûre qu'il est super, comme les autres ! Et z'ai envie de le lire, moi aussi... si tu veux bien.

J'accepte, puis termine de faire les courses. Je ne peux rien refuser à ma petite Juliet, encore moins quand il s'agit d'un livre écrit par son père. Pour elle, Jughead est un héros, une célébrité. Pour moi aussi, d'ailleurs. Mais moi, je ne suis personne. Je ne suis que la salope qui a trompé son copain avec son meilleur ami, je ne suis qu'une erreur qui ne devrait même pas être sur Terre. Personne ne me connaît. Personne ne saura que le grand écrivain Jughead Jones a eu une longue idylle avec moi, Betty Cooper, la fille oubliée et ignorée de tous. Je ne suis personne.

Nous rentrons à mon appartement après avoir terminé les courses, et Juliet s'empresse d'aller s'installer dans le canapé pour lire le livre de Jughead pendant que je me charge de ranger ce que nous avons acheté, principalement de la nourriture. Je soupire en repensant à tout ce qui s'est passé dans ma vie. Si Juliet n'était pas là, j'aurais déjà abandonné cette vie. Comme je l'ai dit : sans Jughead, je ne suis rien, je suis perdue. J'ai l'impression qu'une partie de moi manque à l'appel... J'ai le cœur déchiré en deux morceaux, et Jughead possède l'une des deux parties. Je n'arrive toujours pas à me faire à l'idée que j'ai tout gâché, que tout est de ma faute, que je ne suis qu'une salope.

Je pars ensuite me reposer un petit peu dans ma chambre, Jughead encombrant mes pensées. Après je pense une petite heure, Juliet court dans ma chambre et saute dans mon lit. Je l'adore, mais elle est vraiment trop énergique.

- Maman, maman ! s'empresse-t-elle de dire. Papa parle de toi dans son livre ! I-Il parle de toi et lui !

- Q-Quoi... ?

Juliet me donne le livre, que je m'empresse de feuilleter. Je ne tarde pas à trouver les passages où il parle de moi...

« C'est l'histoire d'une ville. Une simple ville perdue au milieu de la campagne, une petite ville portant le nom d'Eldervair. Là-bas, la vie était paisible. Jusqu'à l'arrivée d'un jeu diabolique : Griffons et Gargouilles. À Eldervair vivait une très jolie fille aux beaux cheveux blonds, toujours coiffée d'une queue-de-cheval. Ses yeux étaient d'un vert magnifique, un vert émeraude les faisant ressembler à des pierres précieuses. D'ailleurs, cette jolie fille du nom d'Elizabeth était la chose la plus précieuse aux yeux du jeune Forsythe. Forsythe Pendleton était l'amoureux d'Elizabeth. Ils étaient âmes-sœurs, jamais l'un sans l'autre. Forsythe protégeait sa chère Elizabeth comme-ci sa vie en dépendait. Et d'ailleurs, c'était le cas. Sa vie en dépendait. Sans elle, le jeune-homme était perdu. Sa sublime blondinette l'a aidé à surmonter beaucoup d'épreuves, notamment à démasquer et arrêter l'infâme Roi des Gargouilles, le maître ultime du jeu qu'il avait créé, Griffons et Gargouilles. » Pages 1.

Je passe les pages jusqu'à environ le milieu du livre, les larmes aux yeux, puis continue de lire. Je suis rapidement surprise par ce que je suis en train de lire.

« La belle Elizabeth et le beau Forsythe étaient cachés dans leur bunker secret, travaillant sur l'enquête du Roi des Gargouilles. Trois autres meurtres venaient d'être commis, et ils devaient au plus vite en découvrir le coupable pour enfin l'arrêter, lui et son horrible jeu meurtrier. Malheureusement, les deux amoureux étaient épuisés. Non seulement par l'enquête, mais aussi par leurs parents qui leur disaient d'arrêter toutes leurs recherches pour leur propre sécurité.

- Forsythe, je suis épuisée, soupira Elizabeth en s'asseyant dans le petit lit meublant le bunker secret. Et si on... faisait une pause ? On a tous les deux besoins de se détendre... tu ne crois pas ?

- Tu as raison, Elizabeth. On devrait se détendre un peu...

Sur ces mots, les deux amoureux commencèrent à s'embrasser. Leurs baisers étaient d'abord doux, puis devenaient plus fougueux à mesure que le temps passait. Après de longues minutes indéterminées de baisers remplis d'amour, Forsythe passa les mains sous le haut de sa belle blondinette, puis le retira rapidement. Elizabeth fit de même et, après peu de temps, les deux adolescents étaient tout deux dévêtus, se montrant tels qu'ils étaient l'un à l'autre. Les secondes d'après, Forsythe se retrouva au-dessus de sa bien-aimée, en train d'embrasser la zone érogène qu'il connaissait très bien de son cou, la faisant gémir doucement.

Ses gémissements étaient si beaux et mélodieux à ses yeux, ils le rendaient dingue et encore plus fou amoureux d'elle. Après avoir passé plusieurs minutes à travailler sur son cou, Forsythe descendit ses doux baisers mouillés sur le ventre nu de sa chère Elizabeth. Quand ils étaient trop stressés, il n'y avait qu'un seul moyen de détendre les deux amoureux : une belle et longue nuit d'amour et de complicité.

Tout ça marchait à chaque fois. Forsythe finit par déboutonner le pantalon de sa partenaire, puis l'abaissa jusqu'à ce que celui-ci se retrouve au sol, accompagné de sa culotte en dentelle rose. Sans faire attendre sa belle blondinette aux yeux émeraude, il poursuivit ses baisers sur son ventre, jusqu'à atteindre la partie la plus intime de son corps. Les préliminaires étaient la chose préférée des deux amoureux, même si cela avait prit beaucoup de temps avant d'enfin essayer à les pratiquer. Tout deux étaient trop timides, mais cette timidité a rapidement été remplacée par de la confiance, pour leur plus grand plaisir.

Les préliminaires sont une chose très importante dans les relations sexuelles, même si beaucoup de couples préfèrent ne pas se prêter à cette pratique très intime. Mais Forsythe adorait plus que tout faire plaisir à sa copine, il aimait l'effet qu'il avait sur elle, il aimait entendre ses doux gémissements. Rapidement, celui-ci déposa sa langue sur le bouton de plaisir de sa partenaire, y dessinant des petits cercles, tandis qu'Elizabeth passa ses mains dans les belles boucles noires de son beau Forsythe, les tirant légèrement tout en jetant la tête en arrière, prise d'un soudain plaisir parcourant tout son corps, particulièrement son intimité. » Pages 102-103.

Oh mon Dieu ! Je ne peux pas croire qu'il ait écrit ça ! Comment a-t-il pu écrire quelque chose d'aussi intime à propos de nous !? Je dois admettre que tout ça est très bien écrit... ça me fait d'ailleurs me remémorer de bons souvenirs, puisque tout ce qui est décrit dans cette scène s'est passé dans la réalité. Je m'en souviens comme-ci c'était hier...

- Bon, ze peux récupérer mon livre maintenant ? râle Juliet en laissant échapper un petit ricanement.

- Non ! répondis-je rapidement. C-Ce livre n'est pas de ton âge, Juliet... ! Je suis désolée, mais je t'interdis de le lire... ! Je t'en achèterai d'autres si tu veux, mais celui-ci est trop... euh... privé, d'accord ?

Juliet acquiesce en faisant légèrement la moue, puis retourne dans le salon pour regarder la télé. Je me retrouve finalement à lire le livre de Jughead toute la journée. C'est incroyable tous les détails qu'il a écrit dans ce livre... Il détaille notre relation, y compris nos moments les plus intimes... Tout ça me remémore tellement de souvenirs... Cette fois-ci, je ne peux plus me retenir. Je fonds en larmes en serrant le livre contre moi, puis finis par m'endormir.

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Hehe, je suis fière de ce chapitre 🥳 Smut smut smut ; notre Jughead est un petit coquinouuu. Tell me what you think about it ❤️🥰