"J'ai tant rêvé, j'ai tant rêvé que je ne suis plus d'ici"
Léon-Paul Fargue
Mes mains trempaient dans la boue, je venais à peine d'ouvrir mes yeux lorsque j'entendis « Grenade ! », une explosion assourdissante retentit, un tas de terre et de boue s'écrasa sur mon visage. Mes yeux maintenant ouvert entièrement apercevaient une image d'horreur. En effet, j'étais sur un champ de bataille détrempé, j'entendais des cris apeurés et des bruits de fusil de partout. Une boue noirâtre mélangé à du sang recouvrait le sol des trous qui devait sans doute nous servir de camp. Je ne savais pas comment j'avais atterri ici ni ce que je devais faire. Avant d'avoir eu le temps de me poser toutes ces questions, un homme couru vers moi, son air sérieux et effrayés ne présageait rien de bon. Lorsqu'il arriva devant moi je reconnus son visage, il s'agissait de mon professeur d'histoire du collège !
- « Monsieur... mais que faites-vous ici... » Dis-je en bégayant
- « Venez soldat BB, nous n'avons pas le temps d'apprendre à nous connaitre » dis mon professeur
- « Ou...oui monsieur » dis-je encore étonné
- « M'appelez pas monsieur mais sergent Fadelle » me repris mon nouveau sergent
BB était l'acronyme de mon nom de famille mais je ne m'offensai pas qu'il l'utilise.
Je me détournai de son regard pour essayer de comprendre ce que je faisais sur un champ de Bataille, J'aperçu au loin une silhouette qui ne me semblais pas inconnu. Sa carrure carré, grand, fort, ces bras faisant au moins deux fois la taille des miens, il était en armure lourde et tenait un lance-flamme.
- « Laury ! » m'exclame-je en reconnaissant mon ami
Je me levai du sol couvert de boue, sortis de ma tranchée et courus vers mon ami sans faire attention aux balles qui fusaient et non plus aux ordres de mon Sergent, j'approchais enfin lorsqu'un obus explosa devant moi. Je sentis quelque chose rentrait dans ma jambe, une douleur inimaginable se répandit dans tout mon corps et je perdis conscience...
A mon réveil, j'avais un bandage sur ma jambe droite, j'essaya de me redresser mais une douleur vive me fit immédiatement oublier l'idée de bouger. J'entendais la voix de mon professeur parler à quelqu'un d'autre mais ce qui me choqua fût la langue que ce dernier parler : l'allemand.
Alors j'étudia mon corps pour comprendre davantage sur cette curieuse journée. Sur mes mains étaient écrit en gros : Dreams. J'essaya de l'effacer avec ma salive mais rien n'y faisait, l'écriture ne s'effaçais pas. Sur mon corps il n'y avait rien d'anormal à part ça. Alors je continuais mon étude mais cette fois ci sur la salle où je me trouvais. Je voyais des photos mais une en particulière retenais mon attention. Sur cette photo, nous voyons mon professeur d'histoire avec sa moustache qui me faisais penser à Adolf Hitler, il serré la main de quelqu'un ayant la même moustache que lui, sur son bras il portait un brassard où dessus figuré une croix gammée alors j'eu un sursaut. Mon esprit emboita les différentes pièces de ce puzzle intellectuelle et ce que je réalisai à ce moment-là me donna envie de me tailler les veines avec un couteau. La personne à qui mon professeur serrait la main n'était nul autre que l'ignoble Adolf Hitler mais le pire n'était pas ça, j'étais un soldat nazi ! Je paniquais et je voulais me réveiller de ce mauvais songe alors j'essaya de calmer ma respiration mais rien à y faire, j'étais prisonnier ici sur un lit dans une base nazi.
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Hylan dream's: La fantaisie de 14-45
ParanormalUn jeune ado se réveil sur un champ de bataille, perdu et amnésique, il doit faire face a de nombreux obstacle ainsi que veiller à rester en vie malgré les incohérence spatio-temporel et les fantaisies qui l'entoure. Tout cela en devant découvrir s...