L'enfant du cirque Azura

Chapitre One : Journée au parc

DRIIIIIIING !!

La sonnerie retentit à 16h35 annonçant la fin de la journée. Les enfants de 6 à 11 ans se précipitent dans les escaliers de l'école Jeanne D'arc, pour être les premiers à regagner leurs domiciles. Cependant une classe resté, là, paisible comme le printemps, calme et à l'écoute. Leur enseignant n'ayant pas regagner son siège, ne leur avait pas encore accordé le droit de disposer.

La classe de CM1b attendait dans le plus grand des silences.
La plupart d'entre eux pensaient à regagner leurs immeubles, d'autres songeait à manger, d'autres, eux, s'adonnaient à des calcules mentaux plus basiques les uns que les autres. Quant aux faibles pourcentages de personnes comme Tao c'est à dire elle seule, s'inventait des histoires, fictifs, romantique et policier.

Pour vous donner l'ampleur de ces songes, elle n'entendit même pas le vacarme que fis le professeur à son retour ni, les bruits insupportables et irritant des bruits des chaises traînant sur le sol. Ce ne fût qu'une fois que les bruits de pas se fit entendre dans les escaliers tels des coups de tambours et que madame Minys releva la tête et l'appercue, qu'elle sortit de sa rêverie.

- Bah alors Tao qu'est-ce que tu fous encore là ?!

- Navré, madame mais comme vous avez pris du temps, je dois vous l'avouez que je suis rentrer dans l'une de mes longues et interminables rêveries.

- Ouais, ouais, m'raconte pas ta vie non plus. Et puis sors je n'ais pas ton temps. Et tu ferais mieux de courir parce que j'te préviens que si cette grille de merde se ferme avant que tu ne l'es franchit je te fous une gifle, compris ??

- Oui, madame.

- Bien...

Mme Minys baissa de nouveau la tête tandis que le regard perçant de Tao ne l'avais pas quitté. Un sourire glorieux sur les lèvres.

[ J'espère que tu mourras sale sorcière ]

- Qu'est ce que tu fout encore là ?!

- Mais, rien madame.

- Bah bouge dans ce cas et shnel.

Elle tourna ses talons et sur le seuil de la porte lançe " Au revoir, vieille sorcière " avant de dévaler les escaliers à grandes enjambées. C'est de peu qu'elle manqua de se faire enfermer à l'intérieur de cette école. Si elle n'aurais pas crier sur le gardien, croyez moi elle l'aurais pris sa gifle et une grosse, histoire que la mère Fouettard se défoule. Elle aurait pris un malin plaisir à envoyer sa main de fer valser sur le visage potelé de la bambine.

Arriver dans la rue La Fleur, la rue qui se trouve juste devant son école. Elle ôta, son sac à dos, défait le zip et en extirpa une boîte d'œufs, contenant deux ranger de trois. Déposant son sac contre le lampadaire le plus proche, la boîte toujours à la main, elle se recula jusqu'à la route afin de pouvoir voir son établissement de tout son imposante volume, regarda de manière alternative à sa droite et à sa gauche et voyant que la voix est libre mais peut-être de courte durée. Retira le premier œuf de la boîte, le pris en main, projeta son bras en arrière, le point toujours fermé, l'éleva dans les airs et le balança de toutes ses forces sur le mur gris de la bâtisse.

Puis elle recommença, encore et encore. Jusqu'à ce que la boîte sois vidée de touts ses œufs et qu'à son tour se retrouva au pied du mur de l'établissement qu'elle aura vu pendant 5 longues années de sa vie, mais, malheureusement l'année prochaine, se disait elle, elle devra y aller à nouveau. Ca, c'est ce qu'elle croyait... 

****

Au même moment, à l'autre bout de l'avenue, dans le parc, le cirque Azura venait de poser ses marques. Les clowns, les dromadaires et les chameaux venaient chacuns leurs tours de descendre de leurs caravanes respectives. Le jeune apprentis nommé Alexis, se rendait dans le bureau superficiel de son nouveau  patron comme lui avait indiqué précédemment celui ci, afin de lui donné les informations pour la prestation de demain soir.