Chapitre II : La vie Cabello

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Ce matin là, Camila allait devoir faire son entrée dans ce lycée qu'elle ne connaissait pas. Elle n'avait presque pas dormi de la nuit. Son père n’était pas rentré de la nuit et elle était entouré par les corps de ses deux sœurs. Vada était a coté d'elle, elle sourit dans son sommeil. Vada a quinze ans, elle est très intelligente et adore le cinéma. Elle aime les films en noir et blanc et les musiques de films triste. Sofia, elle, elle était centre Vada et Camila. Elle avait la tête enfoui dans le cou de Vada et tremblait. Dans quelques secondes, son réveil va sonner et les deux filles vont sauter partout et la course contre la montre qui ne l'avait pas manquer va commencer. Elle respira un bon coup avant que celui-ci sonne. Vada saute presque du lit et hurle :

- Putain de nouveau monde !

- Language ! Réprimande Camila

Vada sourit et s’excuse. Sofia, six ans, se met debout sur le lit et saute sur le dos de Vada qui la traine avec elle dans la salle de bain. Elles vont faire leur petit rituel du matin, ensemble se brosser les dents, l'une va ensuite a la douche pendant que l'autre lit les actualité d’aujourd’hui et quand c’est au tour de Vada d'aller sous la douche, Sofia apprend a lire. Pendant ce moment de quelques minutes, Camila cuisine le petit déjeuner en bas. En faite ce ne sont que des céréales et un chocolat chaud mais si elle ne le fait pas alors personne ne le fera. Elle est donc entrain de préparer les bols pendant qu'un café coule. Les deux petites filles descendent les escaliers et elle peut aller se doucher, forcément il ne lui reste que l'eau froide mais elle fait avec. Quand elle descend, elle prépare les sacs avec les petites et fonce dans la rue. Son père n’était pas rentré alors il avait la voiture, il ne risquait pas de rentrer avant un moment alors elle ne pourra pas prendre la voiture, comme presque tout les matins. Elle sera obligé de courir avec les petites jusqu’à l’arrêt de bus. Le premier bus a passer est celui de Sofia.

Si elle devait décider de vivre autre part, elle le ferait depuis longtemps.
Le deuxième bus est celui de Vada et elle se retrouve seule. Elle s’assoit et met ses écouteurs. « FU » de Miley Cyrus dans les oreilles elle attend son bus. Si elle avait du choisir l'endroit où elles allaient vivre. Elle ne choisirait pas cette ville mais elle comprenait. Son père n’est pas un alcoolique violent, juste, il titube et dit des merdes. Il tombe souvent devant la porte mais pour son travail il n'a pas besoin de se montré pour avoir sa paye. Fonctionnaire de police en arrêt pour traumatisme sur le terrain. Pour l’instant, ils avaient changer de ville mais pas de vie. Il était toujours le même, même si ça ne faisait qu’une semaine qu'ils étaient là.

Le bus s’arrête devant Camila qui monte dedans. Sur la route, elle écoute la musique et plonge dans un autre monde. La musique a ce don chez elle. C’est le seul endroit où elle ne se sent pas dépasser par la vie. Son monde ne peut pas s’écrouler ici. Elle chante parfois, elle écrit et compose des chansons. Elle joue du piano et de la guitare mais encore une fois, elle n'a pas assez confiance en elle pour monter sur une scène. La seule fois où elle a chanter devant un public, c’était a la fête d’anniversaire de son père et elle avait neuf ans. Camila espère se faire discrète au lycée. Elle n'aime pas se faire remarquer mais une nouvelle ça se voit.

Le bus s’arrête devant le lycée, si elle savait que ce lycée était si grand. Il semblait immense et bien entretenu. Elle était arrivée en cours d’année. On était déjà en Novembre et l’idée qu'elle puisse être nouvelle en cours d’année lui faisait peur. Tout le monde avait déjà ses amis alors elle serait seule. Mais lorsqu'elle descendit du bus. Une voix la fait sursauter. Malgré sa musique très fort, elle l'entend. Camila retire ses écouteurs et se tourne vers la voix. Deux filles, l'une l'apppelait et l'autre faisait des gestes.

- Salut, moi c’est Dinah et elle Normani, tu es sûrement la nouvelle, Karla…

Camila sourit. Elle les trouve très jolie et très chaleureuse.

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