L'héritage du soldat

4. Ne pas essayer le sérum de super-soldat chez soi, c'est très douloureux !

Je me réveillais le lendemain avec de nombreuses courbatures mais on va dire que j'appréciais ça, pas que j'aime souffrir, loin de moi cette idée la, mais cela prouvait que mon corps avait travaillé et j'étais contente. La dernière fois que j'avais ressentis cette sensation, c'était lors de mon dernier entraînement avec Bucky... ce souvenir me rendis un peu nostalgique. Décidée à ne pas me laisser abattre, je m'habillais en vitesse avant de passer par le labo pour saluer Howard. Je le trouvais en train de souder quelque chose mais je ne savais pas ce que c'était. J'attendis patiemment qu'il ai posé ce qu'il avait dans les mains pour lui tapoter l'épaule pour lui signifier ma présence (j'avais déjà fait l'expérience quand il était en train de souder et mes cheveux s'en souvennenaient) :

- Salut Howy, le saluais-je avec un sourire.

- Salut la souris, lança-t-il avec un sourire espiègle tandis que j'ouvrais la bouche, ébahie et trop choquée pour la refermer.

Je me repris enfin :

- Mais... mais... comment tu sais ça toi ???

Il rigola en voyant ma tête puis répondis :

- Le surnom a déjà fait le tour du campus !

- Je vais te tuer Jackson Bellami et se sera long et douloureux, très douloureux, marmonnais-je.

Howard, ce crétin, rit de plus belle ! Je le prit soudais par le col, approchais mon visage du sien, un doigt martelant sa poitrine et je lui lançais un faux regard noir :

- Arrêtes de rire espèce de sale petit vermisseau insignifiant !

Il rit de plus belle, et, incapable de me retenir davantage, je ris avec lui.

Après cet instant de détente et un bon petit-déjeuner, je me dirigeais vers l'aire d'entraînement. J'y retrouvais Jackson, que j'engueulais en rigolant puis l'entraînement commença : c'était bien plus dur qu'hier et nos corps meurtris eurent du mal à suivre mais je ne lâchais rien. En plein milieu de l'après-midi, il se mit à pleuvoir des cordes, en 30 secondes nous étions trempés jusqu'aux os mais les instructeurs (bien à l'abri sous les tentes), nous laissèrent dehors à nous geler. En fin d'après-midi, vers 18h30, ils décidèrent que nous n'étions pas assez mouillés donc ils nous envoyèrent faire trempette dans un petit lac plein de vase et aussi gelé que possible.

Une fois cet affreux entraînement terminé, nous avons eu l'autorisation d'aller prendre un douche, chose que je fis avec enthousiasme ! Puis je montais manger : je rigolais bien avec les autres, et, comme la veille, je m'endormis instantanément.

Les jours se succédèrent ainsi pendant plus de deux mois. Deux mois intenses où mon corps se raffermit encore, prenant en tonus et en muscles. Deux mois pendant lesquelles je ne perdis pas de vue mon objectif. Deux mois où je me donnais à fond pour réussir ce que j'avais commencé.

Un jour, alors que c'était mon jour de repos et que j'étais au bar du coin avec Jackson et Clark, un nouvel ami, Howard vint me trouver. :

- Salut Kiara, est-ce que tu peux venir avec moi, il faut que je te dise quelque chose en privé.

Intriguée, je dis à mes deux compagnons de ne pas m'attendre pour rentrer et que je rentrerais avec Howard. Je le suivis donc jusqu'à un box isolé où nous attendais Peggy. En la voyant, je la serrais dans les bras : avec mes entraînements et les dossiers qu'elle avait à gérer, nous ne nous croisions presque plus et j'en étais triste. C'est donc toute heureuse qu'elle me rendis mon étreinte alors que je m'asseyais à ses côtés. Howy nous regarda, heureux puis son regard se fit plus sérieux :

- Les filles, je dois vous annoncer quelque chose.

Étonnées, nous penchâmes la tête en même temps, telles deux chouettes. Il soupira puis continua :