2. Une soldate c'est classe, une super-soldate encore plus !

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- Non non non Kiara Rogers, je ne te laisserait pas devenir comme ton frère et encore moins un super-soldat ! J'ai déjà perdu ton frère, je ne veux pas te perdre toi aussi !

- Mais écoutes au moins ce que j'ai à dire ! La suppliais-je.

- Même pas en rêves !

Elle claqua des talons puis sorti du laboratoire à grandes enjambées tandis que moi je restais ici, les bras ballants et trop ébahie pour bouger. Puis mon cerveau se remit en marche, et je bougeais enfin :

- Peggy Carter ! Je n'en ait pas finis avec toi ! Dis-je en m'élançant dans le couloir, à sa suite.

Je courus dans le couloir mais impossible de mettre la main sur Peggy, tu ne vas pas t'en tirer comme ça ma p'tite !

Après plusieurs tours de campus et plusieurs interrogatoires pour trouver où était l'agent Carter, je me résignais et je décidais de retourner au labo en espérant y trouver Howard. Je marchais dans le couloir sombre quand j'entendis un grand bruit puis des cris :

- Mais nom de Dieu ! Pourquoi tu marches pas saleté ?!!

Je souris en entrant dans le labo puis j'explosais franchement de rire en voyant la tête de Howy couverte de graisse et de cambouis. Il me regarda, surpris, puis rigola à son tour, contaminé par mon hilarité.

- J'imagine que ce n'est pas le résultat que tu voulais avoir, dis-je avec un sourire moqueur.

- Pas exactement non, dit-il en gloussant.

Avez-vous déjà entendu ou imaginer un scientifique de renom glousser ? Et bien je peux vous assurer que ça casse le mythe du type super sérieux, à fond dans son boulot et dans rien d'autre ! C'était donc avec fierté que je me disais, que moi, Kiara Rogers, j'arrivais à faire GLOUSSER le grand, le magnifique Howard Stark !

Une fois calmés, je pris de ses nouvelles, de celles de sa famille et surtout de son fils, que je trouvais troooop choupi, avec ses petites joues rebondies (Tony avait seulement 2 ans et demi mais je sentais au fond de moi qu'il allait avoir une carrière brillante !). Il prit des nouvelles de ma famille mais je ne pus pas lui dire grand-chose : depuis que je m'étais lancée dans la recherche clandestine de Steve, je ne voyais presque plus mes parents.

- Tu sais, les dernières nouvelles que j'ai d'eux sont celles que je t'ai donné la dernière fois, je ne suis pas retournée les voir depuis...

- Ah, je comprends, dit-il.

- Sur quoi tu travailles, demandais-je en désignant le petit tas informe sur son plan de travail.

- Oh ! Ça... j'essaie quelque chose de nouveau pour les recherches...

- Je vois, répondis-je simplement.

- Tu venais pour quelque chose en particulier ? Me demanda-t-il

- Oh rien d'important, ne t'inquiètes pas, je ne vais pas te déranger pour ça, répondis-je en sachant très bien que j'avais piqué sa curiosité.

Un petit conseil, si vous voulez faire en sorte que de piquer la curiosité de quelqu'un, (ne faites pas comme moi tout à l'heure avec Peggy) ne lui dévoilez pas tout de suite la raison de votre visite !

- Voyons ! Kiara ! Tu sais bien que tu ne me dérange pas ! Dit-il avec des yeux brûlants de curiosité.

Je jubilais intérieurement :

- Disons que j'aurais une requête un peu délicate à te demander...dis-je avec sérieux.

- Je t'écoutes, répondit-il tout à fait sérieusement.

L'héritage du soldatOù les histoires vivent. Découvrez maintenant