Chapitre 37 - Le Laboratoire

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Personne ne semblait avoir ne serait-ce que penser à cette hypothèse, mais ce que venait de dire Absol sembla visiblement être la seule explication possible. Cela expliquait absolument tout, notamment le fait que le sol, devant la grotte, était entièrement lisse, ce qui avait certainement été fait par Tranks, pour faciliter l'accès à la grotte, Absol faisant aussitôt le lien entre ce sol et Tranks.

- Son... Son labo ? » Demanda Pyrobut, plus qu'étonné.

- Ça ne peut être que ça, et ça ferait sens. Vous avez bien vu le sol, à l'entrée de la grotte ? Il était parfaitement lisse, comme si quelqu'un avait dégagé toute la roche qui se trouvait dessus... Ça ne peut être que ça ! » Lui répondit Absol.

Tout le monde resta silencieux un court instant, la réflexion d'Absol en faisant réfléchir certains. Mais visiblement, Absol semblait dire vrai. Puis alors, après quelques secondes, Pyrobut reprit la parole.

- T'as probablement raison... Par contre, je sais pas ce que vous en pensez, mais Tranks est quand même sacrément con d'avoir fait ça, devant la grotte. C'est le meilleur moyen pour attirer le regard, surtout dans cet endroit. » Déclara-t-il.

Absol se retourna brièvement vers l'entrée de la grotte, puis ramena le regard vers Pyrobut, et lui répondit.

- C'est pas faux. » Déclara-t-il.

Puis, après quelques breffes secondes de silence, Feurisson, qui fixait toujours la grande porte de métal, prit alors la parole.

- Bon, alors, comment on va ouvrir cette porte ? » Demanda-t-il.

Pyrobut s'approcha de la porte, et donna alors, à son tour, un petit coup dedans, avant de réaliser que cela sonnait bel et bien creux, ce que Feurisson savait déjà. Il tenta alors de faire céder la porte, en forçant dessus avec son pied gauche, mais malgré la pression, le métal semblait bien trop solide. Puis alors, Pyrobut reprit la parole.

- On dirait bien que c'est du solide... On n'arrivera pas à la casser simplement en cognant dessus. » Déclara-t-il.

Feurisson fit alors un pas vers la porte, et posa alors sa main dessus, et réfléchit pendant un petit instant. Cette porte, bien que solide, était sans aucun doute destructible. Puis alors, une idée lui vint. Il se retourna vers Pyrobut, qui lui, était en train de donner des coups de pied dans la porte pour tenter, en vain, de la faire céder, et lui adressa la parole.

- Pyrobut, je crois que j'ai une idée. » Déclara-t-il.

- Vas-y, je t'écoute. » Lui répondit Pyrobut, qui ramena son pied au sol.

- La porte a beau avoir l'air solide, si on arrive à concentrer toutes nos flammes sur un même point, on devrait pouvoir réussir à faire fondre le métal.

- Hm... C'est pas con. Bon, on va essayer alors. Typhlo, tu peux nous prêter main-forte ?

- Bien sûr. » Lui répondit Typhlosion, qui s'avança vers lui et Feurisson, en sortant du groupe.

Feurisson, Pyrobut et Typhlosion, se tenant tous les trois, côte à côte, devant la porte, étaient à présent sur le point de concentrer toute leur puissance de feu sur un même point, afin de réussir à faire fondre le métal. Puis alors, Feurisson adressa la parole à leurs compagnons, qui étaient derrière eux.

- Reculez un peu, s'il vous plaît, histoire d'éviter de vous brûler. » Leur dit-il.

Et alors que tous leurs compagnons reculèrent de quelques pas, juste avant que Feurisson, Pyrobut et Typhlosion ne balancent toute leur puissance de feu sur la porte, ce dernier tourna brièvement le regard vers Feurisson, qu'il observa pendant un court instant. Il ne pouvait s'empêcher de se demander si, lorsque son fils, Héricendre, qui venait de naître, serait un peu plus grand, sa personnalité serait similaire à celle de Feurisson, bien qu'au fond de lui, Typhlosion n'en doutait pas. Puis alors, Feurisson prit la parole. 

Latios & Latias XIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant