Chapitre 41 - Une Nouvelle Menace

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Lucario et tous les autres ne se faisaient à présent plus aucun souci, ils étaient persuadés que désormais, tout était terminé. Tranks était mort, et ne risquait pas de revenir de sitôt. Feurisson semblait malgré tout assez méfiant, car il était certain que cela ne pouvait pas se terminer aussi facilement, mais comme lui avait dit Lucario, ils avaient déjà fait beaucoup d'efforts, et à présent, tout semblait bel et bien rentré dans l'ordre.

Mais malgré les mots rassurants de Lucario, Feurisson avait parfaitement raison de rester inquiet et méfiant. Ils ne le savaient pas encore, à ce moment-là, mais leur calvaire était bien loin d'être fini.

Alors que Lucario fêtait ses retrouvailles avec ses autres amis, pendant ce temps-là, à plusieurs centaines de kilomètres de chez eux, dans un endroit assez isolé, qui se trouvait éloigné d'environ un petit kilomètre d'un village, une grande forêt semblant les séparer, un véritable drame était sur le point de se passer.

Dans un coin légèrement plus reculé de cet endroit, plus précisément à proximité d'une petite montagne d'une dizaine de mètres de haut seulement, le calme semblait, de prime abord, régner. Ou du moins, c'était ce que l'on aurait pu croire, si, au sol, il n'y avait pas une étrange marque, comme si quelque chose semblait s'être écrasé au sol, et avait fait voler en éclat une partie de la terre, en étant trainé sur un peu plus d'un mètre.

Et il ne suffisait que de regarder avec un peu plus d'attention, pour pouvoir voir précisément ce qui avait causé ça. Puisqu'à l'extrémité droite de cette traînée, il y avait quelque chose, qui était sans aucun doute la chose qui avait saccagé ce paysage, encore si beau, quelques instants plus tôt. Il s'agissait d'un petit récipient en verre, qui avait été complètement détruit, toute la partie en verre ayant éclaté en mille morceaux.

Et cela ne vous aura sans doute pas échappé, mais ce récipient de verre, il s'agissait bel et bien du même que Tranks, juste avant de livrer son ultime combat et de perdre la vie, avait propulsé à des centaines de kilomètres de son laboratoire, dans l'espoir que ce qui se trouvait dans ce tube, alors en parfait état, termine ce qu'il avait commencé.

Mais pourtant, ce récipient était, en plus d'être désormais totalement détruit, complètement vide, le liquide verdâtre qui se trouvait à l'intérieur semblait avoir coulé un peu partout, et avait probablement déjà été absorbé par la terre. L'une des seules choses encore intactes, dans ce qui restait de ce récipient, c'était l'espèce de cordon, par lequel était attaché l'étrange embryon, alors qu'il était projeté.

Mais ce cordon n'était pas la seule chose, qui attirait l'attention. Bien au contraire, car ce cordon était toujours relié à quelque chose, qui semblait inerte, et qui se trouvait dans le fond du récipient. Il s'agissait de quelque chose de visiblement assez visqueux, de couleur grise, et qui ne donnait vraiment pas envie de le toucher. Il semblait y avoir quelques gouttes de sang, qui dégoulinaient de cette chose. Et cette chose, aussi ragoûtante soit-elle, il s'agissait visiblement de la peau du fameux embryon, que Tranks avait transféré dans ce tube en verre.

Sur le coup, on aurait pu croire que cet embryon n'avait donc pas survécu au voyage, et que Tranks s'était donc donné du mal pour rien, et aurait mieux fait de chercher un moyen de s'échapper, au lieu de gaspiller ses derniers instants à faire cela. Mais pourtant, la vérité était tout autre. Car alors que cette peau grisâtre gisait dans le fond du récipient, pendant ce temps, à seulement quelques mètres d'ici, quelque chose marchait, dans la direction inverse.

Cette chose n'était pas très grande, elle ne devait mesurer qu'une soixantaine de centimètres de haut, tout au plus. Sa peau semblait assez dure, et était très majoritairement de couleur grise, à l'exception de sa mâchoire, qui était rouge, et de certaines marques de son corps, qui étaient bleues. Elle avait des dents acérées, mais ne semblait en avoir que six, quatre en haut, et deux en bas, de façon équitable sur chaque côté. Il possédait deux espèces de cornes sur ses tempes, et enfin, il avait un genre d'aileron, sur le haut de sa tête. Aussi surprenant que cela puisse paraître, il semblait s'agir d'un Griknot.

Latios & Latias XIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant