🗂 03:09AM, 04.04.2018
上海市, 中华人民共和国
Shanghai, China.D A N S C E T Y P E D E M É T I E R, on ne pouvait pas se permettre d'avoir peur. La peur est le premier des dangers qui puisse coûter la vie. L'une des premières règles que Liu YangYang devait connaître au bout des doigts.
La deuxième, sa préférée ;
« L'argent est la justice du XXIe siècle. Il divise l'indivisible et définit l'être humain. »L'argent achète tout de nos jours. Il achète surtout la loyauté des gens. Il ne suffit plus d'en avoir assez. Il faut en avoir énormément pour être quelqu'un.
C'était sans doute la raison pour laquelle YangYang s'était lancé dans ce train de vie.
Pourquoi avoir qu'une voiture s'il pouvait en avoir dix ?
Il aurait pu continuer ses études de médecine en Allemagne comme prévu, s'offrir une vie honnête parmi tant d'autres de ses camarades. Il aurait été un étudiant excellent : il parle couramment l'allemand, le mandarin, le coréen, l'anglais et aimerait parler davantage l'espagnol si l'occasion s'y prêtait, il possède un esprit logique et critique, très sérieux concernant les tâches à appliquer et persévérant.
Mais YangYang adorait le risque. Il n'avait pas hésité à faire le sale boulot, mettant sa vie en jeu, par plaisir ou par fierté, pour un compte en banque rempli de zéros assuré à chacune de ses missions.
Certes, un sale boulot, mais un boulot quand même qui apportait pas mal.
« Zhao Mei, nineteen years old, suicide. »
Le marchand avait le crâne rasé, était balafré, et possédait un regard qui avait observé un tas de choses pas très beau à voir. Il descendit la fermeture éclair du sac en plastique noir, dont le cadavre de la jeune femme en question fut allongé à l'intérieur, son minois bleuâtre était méconnaissable. Un parfait faux cadavre que l'on pouvait faire passer pour quelqu'un d'autre.
« Combien ? Demanda YangYang, jouant avec des liasses de billets entre les mains.
— 37 000 dollars.
Il acquiesça, tendant la somme convenue à son vis-à-vis qui se jeta presque dessus.
— Je la prends. »
La vibration de son portable dans la poche de son veston alarma YangYang d'un potentiel appel de son supérieur direct.
« J'ai la marchandise avec moi.
— Combien ? Interrogea son interlocuteur.
— 37 000 dollars.
— Dépêche toi de revenir avec. Nous devons nous réunir à la salle pour une prochaine mission.
— Très bien, monsieur. »
Son boss raccrocha aussitôt. Les appels téléphoniques dans ce type de métier était, de base, proscrit. La fuite d'informations se faisait assez aisément, voire rapidement et mettait en danger toute l'organisation. Il est donc nécessaire d'omettre un certain nombre d'éléments. Plus on est vague, mieux c'est.
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𝐂𝓨𝐏𝐇𝟑𝐑₊nct
Fanfic𝔏e 5 avril 2018, le Boeing 747, du vol d'Asiana Airlines TY127 est porté disparu avec 236 personnes à bord, dont une majorité de ressortissants coréens. L'appareil de la compagnie Asiana Airlines, qui reliait Singapour à Séoul, faisant une escale à...