Le goumin, the heartbreak, ou encore le coeur brisé. Qu'est-ce-que c'est? Qu'est-ce-que ça nous fait?
Un manuscrit décortiquant mon avis personnel sur les raisons principales qui nous
soumettent au calvaire perpétuel de l'inévitable «coeur bris...
Bonsoir les amours. 21h04 de mon côté, couverte d'une grosse (moche) couverture violette. Ça caille à Montréal!
J'espère que vous allez bien, et que vos fêtes se sont bien passées. Bonne et heureuse année 2024. Aujourd'hui, je ne serai pas longue. Je vous parle du haut d'un petit goumin que j'ai du mal à assimiler moi-même. Sachez que moi, la conseillère, je suis la première à ne pas m'écouter. Je me dis que si je me relisais plus souvent, je m'éviterais une coupe pleine de tracas inutiles. Je ne me suis jamais réellement ouverte dans le coin au sujet de mes propres situations gouminstinesques. Mais aujourd'hui, parce que ce chapitre rejoint mon expérience, je me permets de m'étaler ici, mdr.
Je l'ai déjà mentionné mais sachez qu'un chagrin d'amour n'égale pas forcément à une rupture de couple. Il est tout à fait possible d'être en couple et simultanément avoir un cœur brisé. C'est plus ou moins ce que je vis en ce moment. J'ai patiné quelques 10 mois avec quelqu'un à qui je me suis vite attachée tant la connexion entre nous semblait immédiate. Nous nous ressemblons sur beaucoup de points et complétons les lacunes de chacun avec les forces de l'autre.
Théoriquement tout est sensé bien aller.
Mais les affinités, les connexions, l'amour même souvent sont des éléments nuls dans la recherche de durabilité du couple. Parce que la réalité du monde fait que nous grandissons uniques de par nos expériences bonnes ou mauvaises, nos traumatismes non-traités, nos peurs, nos croyances... Toutes ces choses viennent forger notre comportement et s'ancrer en nous, forment nos mécanismes de défenses, notre relation avec notre soi intérieur donc notre perception de nous-même, ce que nous projetons sur notre entourage à cause de nos blocages respectifs...
C'est la capacité à pouvoir gérer ces aspects sombres de nous mêmes qui nous permettent de nous rapprocher les uns des autres en tant qu'humains. Ainsi, de mon avis, ce n'est que dans un cas précis de paix intérieur – elle n'a pas besoin d'être absolue, mais juste assez disons, pour ne pas tomber dans les pièges de l'égo ( narcissisme, comparaison, victimisation, jalousie, mensonge, etc ), qu'on peut naturellement s'accommoder de l'Autre.
Très souvent, nous rencontrons des individus avec des personnalités si rayonnantes que nous en oublions leur comportement. Et comme moi, si l'on est attaché à cette dite personnalité, on reste avec un partenaire en dansant sur un fil d'espérance lorsque son comportement, sa nature propre n'est pas celle qui nous sied. Alors on est là, de jour en jour plus las, attendant quelque chose qui n'est pas de notre resort.
Sur les réseaux sociaux, on dit souvent : « Be his/her peace». Traduction : « Sois sa paix ». Aussi vrai qu'il est légitime d'attendre de notre partenaire qu'il ou elle nous fasse ressentir ce sentiment de paix, il est primordiale de ne pas oublier que lorsqu'une personne elle même n'est pas en paix en son être intérieur, ce n'est pas une personne extérieure qui pourra la lui procurer. En réalité, et c'est toujours selon mon avis, c'est dangereux de peser notre satisfaction personnelle sur ce qu'une personne étrangère peut nous apporter comme quiétude. Tu ne peux pas être sa paix... Et clairement il ne peut pas être ta paix.
Alors comprenons, parce que je me parle à moi aussi... qu'il est vain d'attendre qu'une personne change de comportement parce qu'on est accroché à sa personnalité ou encore son potentiel en construction. C'est votre propre temps que vous perdez, et votre propre paix que vous mettez en péril. IL NE CHANGERA PAS.
S'il voulait changer, il se comporterait autrement, c'est aussi simple que ça. Surtout si vous lui faites part de ces choses qui vous dérangent. Le dicton est absolument vrai : « If he wanted, he would! » Cela ne devrait pas non plus être une occasion pour vous ( accrochée), de vous mettre en colère, vous frustrer inutilement, ou même pleurer (balle perdue pour moi-même). Il est légitime à cette personne X de se comporter comme bon lui semble. Il est maintenant question de votre propre paix intérieure. C'est à dire accepter qu'il a le droit de ne pas changer et comprendre que la seule chose sur laquelle vous avez un quelconque contrôle, c'est vous-mêmes. Faites le choix de partir... Si vous y arrivez.
« Il va changer». Arrête de rêver. « Il va changer»Arrête d'imaginer. « Il va changer» Arrête de te répéter, de pleurer ou de crier. Parce qu'il ne va pas changer simplement parce que tu as eu la politesse de le lui demander, c'est absurde.
Restons à l'abris de la goumestine. Surtout quand il fait froid comme ce soir. Prenez une décision pour votre bien et votre propre intérêt dès aujourd'hui et laissez derrière-vous tous ceux qui ne sont pas en quête de paix intérieure.
...
« Ouh, mais RacineNoire, qu'est-ce que tu vas faire avec ton 10 mois?»
Voilà :
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