Partie : 27

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Deux semaines plus tard:

Deux semaines que je suis enfermées ici. Je fais la gueule à tout le monde et c'est la première fois de ma vie que je ne parle pas avec ma mère. Je lui passe le salem et c'est tout.

Je me suis renfermées sur moi même. Je passe tout mon temps sur mon lit entrains de pleurer.

Je suis dans la chambre quand la porte s'ouvre sur ma mère.

Elle: Ton oncle est là.

Je ne lui réponds pas. Je l'en veux de vouloir me séparer de mon mari.

Elle: Tu veux me faire comprendre qu'Aziz est plus important que moi dans ta vie maintenant ? Moi qui suis ta mère.

Moi: Tu sais ce que Dieu en pense des divorces et tu ne peux pas nous obliger à divorcer si nous nous aimons.

Elle: Moi je veux juste te protéger. Pourquoi n'ai je pas fait la même chose avec Maya?

Moi: Le temps nous le dira aussi.

Elle: Ton oncle t'attend.

Moi: Si c'est pour me parler de divorce qu'il retourne de là où il est venu.

Elle: Selma, je ne t'ai pas éduqué comme ça. Tu as vu comment tu me parles.

Moi: Si tu ne veux pas que je te parles ainsi laisses moi retourner chez mon mari. C'est là qu'il y a ma place. Le divorce est abhorré quand il n’a aucune raison le justifiant, il l’est encore plus si les deux époux sont en parfaite harmonie, comprends ça maman. Je ne demande qu'à retourner chez mon mari, ma maison ce n'est pas ici, je ne vous appartiens plus j'appartiens à quelqu'un maintenant et lui seul à les droits sur moi et même pas toi qui m'as mise au monde.

Elle est sortie de ma chambre. Je n'irai pas voir mon oncle si lui aussi c'est pour me parler du divorce.

Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons : Selon les jurisconsultes, dès que la femme se marie, son mari a plus de droit sur elle que son père, et elle doit lui obéir avant d’obéir à ses parents.

Ibn Taymiya a affirmé : « Dès que la femme se marie, son mari a plus de droits sur elle que ses parents et l’obéissance à son mari est prioritaire . Elle ne doit pas sortir de son foyer sans sa permission, même si son père ou sa mère ou d’autres encore lui ordonnent de le faire ».

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Halima : Qu'est-ce que maman a?

Moi: Je ne sais pas, pourquoi.

Elle: Ça fait des heures qu'elle s'est enfermée dans sa chambre.

Elle a pris mes paroles à cœur, mais c'est la pur vérité et là ce qu'ils sont entrains de faire est condamnable devant Dieu et si j'accepte de les suivre, je commets aussi un péché.

Je me lève et vais la voir dans sa chambre.

Moi: Je sais que ces derniers jours nos rapports ont été tendu mais maman je ne peux pas fermer l'œil sur tout ceci. N'est ce pas toi qui nous disais qu'après le mariage nous appartenons à notre époux. Et aujourd'hui tu veux me faire divorcer de lui sans raison et tu sais très bien que c'est Haram. Je suis désolées si je t'ai blessé ce matin, ce n'était pas de mon intention. Je regrette.

Maman : Je ne veux que ton bonheur moi, tu es ma fille et je ne veux pas te perdre. Je ne serai pas tranquille si je te sais avec lui. Si son oncle lui fait un autre coup? Je ne veux pas perdre ma fille.

Moi: N'est ce pas toi qui me disait d'avoir toujours foi en notre créateur et d'accepter chaque épreuve qui se présentera à moi. Je t'aime maman et ça ne changera jamais. Tu m'as autant fait que jamais je n'arriverai à te rembourser. Tu as toujours été la maman formidable, pourquoi veux tu suivre mon frère hein?

Maman : Je vais parler à ton frère si c'est ce que tu veux.

Elle m'en veux, elle ne me comprends pas. Je suis toute peiné.

Elle se lève et va chercher un truc dans son armoire, elle revient avec mon téléphone portable.

Elle: Tu peux aller retrouver ton mari.

Moi: Je ne veux pas quitter en sachant que tu es fâchées contre moi.

Elle: Va rejoindre ton mari Selma.

Moi: les larmes aux yeux, maman...

Elle: Tu peux partir Selma. Ne t'inquiète pas pour nous. Je dois me reposer, demain j'ai une longue journée qui m'attends.

Comment vous dire que je n'ai plus envie de quitter. Je ne veux pas quitter en sachant que ma mère elle est fâchée contre moi.

Je vais dans ma chambre pour ranger mes affaires. J'appelle Majid pour qu'il vienne me chercher.

À son arrivée, je suis allées dire au revoir à ma mère. Mais son expression, c'est comme ci, elle s'en foutait de ma vie.
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Je sonne à notre porte et Monsieur vient m'ouvrir les yeux grands ouvert.

À ma vu il a bloqué, il n'en revient pas je crois.

Moi: Rire, tu vas me laisser au seuil de la porte?

Il me soulève et me fait tourner avant de me déposer.

Lui: Al hamdulillah, je n'en reviens pas que tu sois là Hbiba. Dis moi que je ne rêve pas?

Moi: sourire, tu ne rêves pas mon petit mari.

Il va prendre mes affaires et les ramènes dans notre chambre.

Moi: Tu m'as tellement manqué .

Lui: J'allais devenir fous, plus jamais je ne le sépare de toi. Viens là.

Il m'a prit dans ses bras et ma serré très fort contre lui, comme si j'allais m'échapper. Il ne fait que remercier Dieu, ses bras m'ont tellement manqué.

Je ne pus m'empêcher de verser des larmes.

Lui: Eh pourquoi tu pleures?

Moi: en baissant le regard, c'est maman, elle est fâchée contre moi.

Lui: Ne pleures plus. Je ne veux plus voir des larmes dans ses yeux. Et ne t'en fait pas ça ira entre vous. Une mère et une fille ne se dispute jamais.

Moi: Cette fois ci c'est du sérieux. Elle pense que je t'aime plus qu'elle. Elle ne voulait pas que je rentre.

Lui: Je suis sûr que ça va lui passer. Appelles là pour lui dire que tu es bien arrivée.

J'essaie de l'appeler mais je tombe directement sur son répondeur.

Moi: Elle ne veut pas me parler.

Lui: Je vais aller lui parler si tu veux bien.

Moi: Non laisses , je vais m'occuper de ça.

Selma: Femme Soumise.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant