Imagines - MARVEL

Falcon (Sam Wilson) n°1

Bonjour/Bonsoir!

Après un long moment d'absence, me revoici avec un nouvel imagine, cette fois-ci sur Sam. Pour situer, ceci a lieu durant la cavale de la team Cap, juste avant les évènements d'Infinity War.

Je me suis modérée, il est plus court que les autres x) Mais pour compenser un long imagine sur Natasha arrive très prochainement, ainsi que plusieurs sur Loki, et je travaille aussi la suite de la mélodie du passé.

Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture et à très vite!

***

« Budapest. Eglise Sainte-Anne. 7h. »

Mia relu une dernière fois le message envoyé par Sam d'un téléphone sûrement prépayé. Elle vérifia qu'elle n'avait pas été suivi avant d'entrer dans la petite église. Sam se trouvait seul sur un banc dans le milieu de l'édifice. Mia ne pu retenir un sourire et se rapprocha calmement de lui avant de s'asseoir à ses côtés, en dirigeant son regard devant elle, les mains dans les poches.

« On est soit en avance, soit en retard. N'est-ce pas ? Sam ne put retenir un sourire.

- Absolument.

-Je dois dire que c'est bien le dernier endroit où j'aurais pensé me retrouver avec toi.

-Une petite église en plein Budapest, c'est toujours plus inaperçu qu'un rencard en terrasse en plein centre ville. »

Cette fois, ce fût Mia qui ne pu réprimer un sourire. Elle se décida enfin à tourner son regard vers la gauche pour accrocher celui de Sam, masqué par ses lunettes de soleil.

« T'aurais pu enlever ta casquette.

- T'en fais pas. Il m'en voudra pas. »

Répondit Sam en désignant de la tête le Christ devant eux. Mia décida de tout de même de lui retirer ses lunettes, avant de venir poser sa main sur sa cuisse, dans un geste affectueux.

« Comment tu te sens ?

- Frais comme un gardon !

- Samuel...

- Quoi ? Ria ce dernier

- T'en loupes pas une. Plus sérieusement ?

Le brun haussa légèrement les épaules.

- On passe d'hôtel pourri, en hôtel douteux. On change de régions pour finalement changer de pays. Dans une autre vie j'aurais pu me vanter d'être un globe trotteur. Mais pour être honnête, ça commence à être pesant.

- Comment vont les autres ?

- Wanda fricote on ne sait comment avec Vision. Et à l'heure où je te parle, je soupçonne Steve et Natasha de profiter du fait qu'ils aient quartier libre.

Mia ne put retenir un rire.

- Nat et Steve ça ne m'étonne pas mais... Wanda et Vision ?

- Ouaip.

- Tony ferme les yeux, alors ?

- A notre grande surprise. Ceci dit, malgré nos précautions, Tony dispose d'une technologie de pointe. Je suis presque certain qu'il sait également que tu es ici, mais qu'il tient tout ça hors de portée du gouvernement. »

Un silence s'installa doucement entre eux. Ce dernier était bien loin d'être oppressant, au contraire. Il s'avérait être presque reposant. Mia laissa sa tête tomber sur celle de Sam et savoura cet instant de paix qui leur était offert. Elle respira calmement son odeur et vint discrètement serrer sa main dans la sienne.

« Ce n'est pas trop dur pour toi, de voir tes coéquipiers avec ceux qu'ils aiment ?

- Ce n'est pas toujours évident, je ne vais pas te mentir. Mais globalement je m'en sors pas trop mal. Et puis, à y réfléchir, on est tous plus moins dans le même bateau. »

Un silence s'installa de nouveau entre eux, durant lequel Sam laissa son pouce se balader sur la main de Mia. Cependant, la châtain sentait que Sam était soucieux, et que ce geste était pour lui plus une manière de détourner son attention, le temps qu'il cherche ses mots.

« Qu'est-ce qui te tracasse ?

-Je m'inquiète pour toi. Pour nous.

- Comment ça ?, interrogea la châtain,

- Si on compte notre détention au RAFT et le début de notre cavale, lorsque Steve est venu nous chercher, on ne s'est pas vu d'abord pendant presque six mois. On a pu se revoir que trois mois plus tard, et depuis ta dernière visite, presque six mois se sont de nouveaux écoulés. Je me sens mal de t'imposer de rappliquer dans un pays différent à chaque fois, pour pouvoir seulement t'offrir quelques heures volées dans des lieux parfois étranges.

Mia prit un instant pour assimiler les mots de Sam, s'imprégner de tout ce que cela signifiait pour lui. Elle passa ensuite sa main sur la joue du brun pour relever son visage.

-Sam, regarde moi.

L'Avenger plongea ses yeux dans ceux de sa petite amie, tentant en vain de ne pas lui montrer le doute et le manque qu'il ressentait actuellement.

- Tu ne m'imposes rien. J'ai choisi délibérément et en connaissance de cause d'être avec toi. Pour les bons côtés, comme les mauvais. Je ne découvre pas qui tu es, ni tout ce que cela implique. Alors tant que tu voudras encore de moi, je serais là. Peut m'importe s'il faut que je traverse tout le globe pour ça.

- Mia, réponds moi sincèrement : pourquoi tu restes ?

La châtain n'hésita pas instant de plus et vint délicatement capturer les lèves de son petit ami entre les siennes. Le baiser était à la fois doux et passionné, appuyé sans être brusque. Elle souhaitait ainsi montrer à Sam tout son amour et son soutien, le tout sans paraître invasive. Lorsque leurs lèvres se séparèrent, Sam laissa son front reposer contre celui de la châtain.

« Tu ne m'as pas répondu, princesse.

- Je reste parce que je t'aime, imbécile, chuchota-t-elle. Est-ce que tu aurais déjà oublié que j'étais aussi têtue que toi ?

-Oh ça non, je n'ai pas oublié ! » Ria Sam.

Ils passèrent les instants qui suivirent dans les bras l'un de l'autre, profitant de ce moment qui leur était offert. Deux voleurs dans l'aube hivernale de Budapest. Chacun rechargeait ses batteries, reprenait la dose nécessaire de l'autre, avant de devoir de nouveau se séparer pour une durée indéterminée.

Malheureusement, le moment de se séparer arriva bien trop vite, laissant aux deux tourtereaux un goût d'inachevé, de trop peu. Cette fois-ci, les au revoir étaient plus difficiles que les précédents. Sam partit le premier de l'église, lunettes de soleil et casquette vissée sur la tête, sans se retourner. Il savait que le moindre regard sur Mia lui ferait perdre toute volonté de rejoindre ses compagnons. Cela faisait presque deux ans maintenant que les Avengers s'étaient divisés. Mais ce qui le faisait tenir, c'est qu'il avait l'intuition que tout cela serait bientôt tout cela serait fini. Ils rentreraient bientôt tous à la maison, au QG, et tout rentrerait dans l'ordre.