Nos jours heureux
Ne seront pas vain
Ni même malheureux
Je les garde saufs et sains...Nos destins étaient liés
Sur cette île d'été
Où nos corps sans-gêne,
Ressentaient l'érogène
De nos baisers embrasés.
En ces termes je te laisse...
Toi qui est seul avec tes faiblesses
Et qui lutte pour un jour remonter...Et dans un long silence,
La mer t'engloutit
Ainsi tu baisses ta vigilance
Et tout doucement tu t'engourdis...Tes pensées sont loin
Et tu ne penses plus à rien...
Ton esprit est comme, aérien
Tu es si près d'elle, que tu la rejoins...Tu étais ma belle des mers
J'étais ta bête sanguinaireAujourd'hui tu riais
Et demain tu pleures...
Aujourd'hui tu vivais
Mais peut-être que demain tu meurs...
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La fille de l'eau et le loup (Les Souvenirs de Marine)
PoetrySur une plage d'été Deux amants oublié L'appel de sa mère Pour la belle des mer L'appel de ses pairs Pour la bête sanguinaire Mais qui de ces deux amoureux En premier, rendra l'autre malheureux ?