Au petit matin, je l'ai senti à nouveau,
Cette sensation d'un regard posé sur vous.Mais celui-ci ne me voulait pas mal...
Un regard bienveillant, qui m'a réconfortée.
Je me suis réveillée plus sereine
Quelle ne fût pas ma joie ou peut-être ma peur
De croiser les yeux, les plus bleus
Que je n'ai jamais vu
En dehors de ceux qui m'appartiennent...
En dehors de ceux qui appartiennent...
À la mer
La mer qui nous entoure on peut encore voir
Le sillage de notre passage
La route qui s'est refermée sur nous.
Reviendra-t-on ?
Ou les traces vont-elles s'effacer ?Coincés à deux sur cette île d'été.
Il tente de me réconforter.
Mais il n'est qu'un étranger.
À sa simple vue, je suis terrifiée.
Pourtant ses si beaux yeux,
Comme ceux de la mer bleue,
Me regardent tels ceux d'un amoureux
Cela lui donne un air si joyeux.Alors que nous sommes seuls sur cette île abandonnée...
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La fille de l'eau et le loup (Les Souvenirs de Marine)
PoesíaSur une plage d'été Deux amants oublié L'appel de sa mère Pour la belle des mer L'appel de ses pairs Pour la bête sanguinaire Mais qui de ces deux amoureux En premier, rendra l'autre malheureux ?