Quand je sais
Son regard de braise
Plongé dans le mien
De tous ses excès
Ne leurs en déplaise
Car il est le sienNul autre regard
Que j'aime
N'est aussi doux
Si ce n'est celui de mon loup
Mais ils sont les mêmes
Car il répartTout ce qui me brise
Dans le cœur
Dans le corps
Telle une brize
Dans le vent de la rancœur
En désaccordAvec mon avenir
Qui s'éloigne pas à pas
Loin au-delà des nuages
Dans le remuage
De ce qui ressemble aux trepas
De mes souvenirsMais quand lui
Me regarde
Je sais
Où il est
Dans la nuit
Où il retardeL'inévitable
La séparation
La douleur
Mais la raison véritable
De notre émancipation
Dans cette magnifique couleurQu'est le bleu
De ses yeuxN'est autre
Que le destin
Qui est nôtre
Est aussi incertain
Que restreint
Il y a bien ce pauvreEspoir
Dans le regard noir
De Celle qui est morte
Et qui a fait de moi
Et de mes émois
Une malpropre
Dans mon amour-propreMais dans ses yeux
Toujours aussi bleusOù je me noie
Sans le vouloir
Je perds pieds
Dans l'amour
Le plus sournois
Que j'ai épiéAutant que je l'ai pu
Mais il m'a eu
Et je m'avoue vaincueAlors...
Il m'embrasse
Je m'embrase
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La fille de l'eau et le loup (Les Souvenirs de Marine)
PoetrySur une plage d'été Deux amants oublié L'appel de sa mère Pour la belle des mer L'appel de ses pairs Pour la bête sanguinaire Mais qui de ces deux amoureux En premier, rendra l'autre malheureux ?