Les habitudes se prennent à deux
Sur cette île qui devient nôtre
Mais quelque chose me manque
Je ressens un vide permanent
Mon père bien sûr, il est si loin
Ma mère parfois, elle est partie si tôt
Mais il y a autre chose, je le sens
Une force invisible qui m'appelle
Parfois, je m'arrête et je contemple
Je contemple la mer, elle m'apaise
Je sens le vent dans mes cheveux
Je sens son pouvoir sur mon être
Je sens sa force sur le monde
J'ai besoin d'elle, je le sens
Elle m'apaise
Elle m'appelle
Je ne peux renier son attraction
Je me mentirais
Mais je ne peux la rejoindre
Ou je me noie
Mais peut-être est-ce ici
Sur terre que je me noie
Je n'ai jamais respiré de toute ma vie
La ville m'angoissait
L'abandon m'effraie
Je cherche en permanence
À reprendre mon souffle
Puis ces pensées divaguent
Alors loin, hors de ma tête
Mais dans la nuit je rêve d'elle
De cette mer qui m'apaise
De cette mer qui m'appelle
Je suis sûre que c'est elle
Elle me veut près d'elle
Elle veut que je sois sienne...
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La fille de l'eau et le loup (Les Souvenirs de Marine)
PoesíaSur une plage d'été Deux amants oublié L'appel de sa mère Pour la belle des mer L'appel de ses pairs Pour la bête sanguinaire Mais qui de ces deux amoureux En premier, rendra l'autre malheureux ?
