Ombres d'adolescents.

Gabriel...

Aujourd'hui, j'ai refais du cheval pour la première fois depuis cinqs ans, après une sorte de "choc".
La prof a crié "Gabriel" et un garçon est venu vers nous, tu sais il ne devait pas avoir plus de 3 ans que moi. Elle a rajouté "Tu vas t'occupée d'elle, et ne la laisse pas", et alors, si tu avais vu son sourrire... Il n'était pas réellement beau, mais il avait tellement de charme : je n'ai pas vraiment osé lever les yeux vers lui, mais je me souviens qu'il avait des cheveux bouclés et châtains clairs, des yeux bleus et un grand sourire constant. Il était vétu d'une sorte de parka kaki, un pantalon noir et des bottes en caoutchouc : et en le voyant habillé de cette manière là, je me suis dis que j'étais trop superficielle.
Tu comprends, lui avait pris des vétements comme ça dans son armoire, il était tellement simple, mais moi, j'ai mis un jean, j'ai fais attention qu'il soit bien repassé et je l'avais accordé avec mon haut, ma peau était parfumée d'un échantillon de crème, mes yeux avait un trait de crayon noir, et mes cheveux était soigneusement attachés avec une pince.
Alors, je lui ai dis que j'avais peur. Il m'a regardé, et m'a dit que je ne devais pas car il ne me laisserait pas. J'ai passé mon pied gauche dans l'étrier gauche, comme il me l'a expliqué, et j'ai passé ma jambe droite par dessus la selle. Et je suppose qu'il a remarqué que j'étais angoissée car il a posé sa main sur ma jambe, et il m'a lancé " Surtout, n'oublie pas de respirer".
Mon cheval s'apellait Flamenco. Une heure après, je suis revenue, ayant finit la balade. Il m'a fait descendre, et m'a dit "tu vois, ça c'est bien passé".
En fait, c'est les dernières paroles qu'il m'a dit. Et à ce moment là, je suis partie.
Sans lui dire au revoir, ni merci. À lui, le garçon qui m'a fait sourire et rire aujourd'hui. Et j'espère au plus profond de moi, que quand j'y retournerai, je le reverrai.

Gabriel.